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« Caryocar glabrum » : différence entre les versions

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Caryocar glabrum
Description de cette image, également commentée ci-après
Illustration de Caryocar glabrum [1]
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Theales
Famille Caryocaraceae
Genre Caryocar

Espèce

Caryocar glabrum
(Aubl.), Pers. 1806

Classification APG III (2009)

Ordre Malpighiales
Famille Caryocaraceae

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Synonymes

Selon Tropicos (30 mars 2022)[2] et GBIF (30 mars 2022)[3] :

  • Caryocar coccineum Pilg.
  • Caryocar tessmannii Pilg.
  • Caryocar toxiferum Barb. Rodr.
  • Pekea ternata Poir.
  • Rhizobolus glaber (Aubl.) Corrêa
  • Rhizobolus glaber (Aubl.) Corrêa ex Steud.
  • Rhizobolus saouvari Corrêa
  • Rhizobolus souari Steud.
  • Saouari glabra Aubl. - Basionyme

Caryocar glabrum est un arbre néotropical de la famille des Caryocaracées. Comme toutes les espèces de Caryocar, il produit des noix comestibles.


Il est connu en Guyane sous les noms de Chawari montagne (Créole), Peke'a lã (Wayãpi), Sawa (Palikur), Piquiárana (Portugais)[4]. [5], [6].

Description

Caryocar glabrum est un très grand arbre atteignant 40-50 m de haut, à rameaux épais

[5], [7], [8], [6].


Caryocar glabrum : XII. Endocarpe (coupe frontale) - XIII. Coupe histologique de la limite mésocarpe/endocarpe[9].


Répartition

Caryocar glabrum est présent [5] [6].

Écologie

Caryocar glabrum pousse au Venezuela dans , autour de 100-200 m d'altitude[5].

[6], [8].


[10].

Caryocar glabrum

[6].

Utilisations

Caryocar glabrum

[11],[12],

[13],[10].

[14].

[10],

[12].}}


[15].

Protologue

En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant[16] :

Caryocar glabrum par Aublet (1775)
Planche 240. - 1. Baie. - 2. Baie à laquelle on a enlevé une portion de fin écorce. - 3. Noyau hériſſé de piquants[16].

« SAOUARI glabra (Tabula 240.)
Saouari arbor. Bar. Franc. Æquinox. 101.[17]

Arbor trunco ſexaginta aut odoginta-pedali, ad ſummitatem ramoſo ; ramis redis & declinatis, hinc & indè ſparſis; ramulis oppoſitis, folioſis & fructiferis. Folia oppoſita, digitata, ternata ; foliolis ſubſeſſilibus, ovatis, ſubdentatis, in acumen longum deſinentibus, glabris, venoſis, tubentibus, ad apicem petioli longi adnexis. Gemmæ foliorum antè evolutionem, duabus stipulis longis, concavis, deciduis, involvuntur. Fructus racemoſi, axillares & terminales. Pericarpium : drupa oviformis, cujus cortex aſper, rufeſcens, carnoſus, carne butiraceâ, ſubviridi, nucem ſetis rigidis tedam & aſperatam, involvente ; teſta fragilis ; nucleus dulcis & edulis. Cortex drupæ, dùm fenuit, dehiſcit in rimas undique ſparſas.

Fructum ferebat Februario.

Habitat in ſylvis Guianæ & Caux propè praidium domini Boutin, quo in loco plurimas arbores cultas obſervavi.

Nomen Caribæum SAOUARI.


LE SAOUARI à feuilles liſſes. (Planche 240.)

Les feuilles du Saouari ſont oppoſées, à trois lobes ou folioles, & portées ſur un pédicule de cinq à ſix pouces de longueur : avant leur développement elles ſont renfermées entre deux stipules qui tombent de bonne heure ; on en voit l'impreſſion ſur les jeunes branches. Les lobes de chaque feuille ſont ovales, fermés, termines par une longue pointe, dentelés a leurs bords, & marques en deſſous de nervures ſaillantes qui s'étendent du milieu vers la circonférence ; ces lobes ſont de couleur rougeâtre qui s'éclaircit en approchant des bords. La longueur ordinaire du lobe intermédiaire eſt d'environ quatre pouces, ſur deux & demi de largeur ; les lobes latéraux ſont plus petits.

Son fruit, par ſa forme, approche de celle d'un œuf. Son écorce eſt brune, rude comme la peau du chien de mer, aſſez épaiſſe ; elle ſe gerſée & ſe détache, alors on trouvé une pulpe douce, fondante, de la conſiſtance du beurre & de couleur verdâtre, ſous laquelle eſt une coque hériſſée de piquants, & qui contient une amande aſſez groſſe, fort agréable au goût ; on en pourroit tirer une huile ſemblable à celle des amandes douces.

Cet arbre devient fort haut & s'étend beaucoup ; ſon tronc a ſouvent plus de quatre pieds de diamètre ; ſon bois eſt employé pour faire des chaloupes, de grandes pirogues, des canots à Rocou, des courbes, des jumelles, des madriers & du bardeau. On le trouvé en différents endroits de la Guiane, particulièrement à Orapu, à la crique des Galibis, à Sinémari, & à Caux ſur l'habitation de M. Boutin, ou il eſt cultivé. Son fruit ſe vend dans les marchés de Caïenne ; les Créoles en ſont fort friands, & l'eſtiment autant que nous ſaiſons les cerneaux en Europe.

Cet arbre eſt nommé SAOUARI par les peuples du pays & les habitans de Caïenne. »

— Fusée-Aublet, 1775.


Notes et références

  1. (la) Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), August Wilhelm Eichler (1839-1887) et Ignaz Urban (1848-1931), « Caryocar glabrum », Flora Brasiliensis, vol. 12, no 1,‎ , tab.70 (lire en ligne)
  2. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 30 mars 2022
  3. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 30 mars 2022
  4. Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 398
  5. a b c et d (en) Damon A. Smith et Julian A. Steyermark, « 7. Sloanea Aub(Aubl.) Pers. », dans Julian A. Steyermark, Paul E. Berry, Kay Yatskievych, Bruce K. Holst, Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 4, Caesalpiniaceae–Ericaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 799 p. (ISBN 9780915279524), p. 157-159
  6. a b c d et e (en) Ghillean T. Prance et Marlene Freitas da Silva, Flora Neotropica : Monograph No. 12 CARYOCARACEAE, New York, Hafner Publishing Company, , 75 p., p. 29-33
  7. Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome III - Dilléniacées à Composées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 656 p., p. 17
  8. a et b (en) Scott A. Mori, Georges Cremers et Carol Gracie, Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana : Part 2. Dicotyledons, vol. 76, New York Botanical Garden Pr Dept, coll. « Memoirs of the New York Botanical Garden », , 776 p. (ISBN 978-0-89327-445-0), p. 191
  9. (la) Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), August Wilhelm Eichler (1839-1887) et Ignaz Urban (1848-1931), « extrait tab.69 », Flora Brasiliensis, vol. 12, no 1,‎ , tab. 69 (lire en ligne)
  10. a b et c (en) Ghillean T. Prance, « The Genus Caryocar (Aubl.) Pers. (Caryocaraceae): An Underexploited Tropical Resource », Advances in Economic Botany, vol. 8, no New Directions in the Study of Plants and People: Research Contributions from the Institute of Economic Botany,‎ , p. 177-188 (lire en ligne)
  11. Adolpho DUCKE, « Plantes nouvelles ou peu connues de la région amazonienne (IIIe PARTIE) », Archivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro, vol. IV,‎ , p. 1-208 (lire en ligne)
  12. a et b Paul Le Cointe, L'Amazonie Brésilienne : Le pays, ses habitants, ses ressources, vol. I et II, Paris, A. Challamel, , 528, 495 (lire en ligne), p. 480-481
  13. (en) A. LEMÉE, Flore de la Guyane Française, t. IV. : Première Partie : Supplément aux Tomes 1. II et III - Deuxième Partie: Végétaux utiles de la Guyane française, Paris, Paul Le Chevallier, , 66 + 134, p. 80
  14. Alain Fouqué, Espèces fruitières d'Amérique tropicale, Paris, IFAC, , 320 p.
  15. (en) Abdulmagid Alabdul Magid, Laurence Voutquenne-Nazabadioko, Dominique Harakat, Christian Moretti et Catherine Lavaud, « Phenolic Glycosides from the Stem Bark of Caryocar villosum and C. glabrum », J. Nat. Prod., vol. 71, no 5,‎ , p. 914–917 (DOI 10.1021/np800015p, lire en ligne)
  16. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, (lire en ligne), p. 599-601
  17. Pierre Barrère, ESSAI SUR L'HISTOIRE NATURELLE DE LA FRANCE EQUINOXIALE. OU DÉNOMBREMENT Des Plantes, des Animaux, & des Minéraux, qui ſe trouvent dans l'Iſle de Cayenne, les Iſles de Remire, sur les Côtes de la Mer, & dans le Continent de la Guyane. AVEC Leurs noms differens, Latins, François, & Indiens, & quelques Obſervations ſur leur uſage dans la médecine et dans les arts., PARIS, PIGET, , 215 p. (lire en ligne [PDF]), p. 61

Articles connexes

Liens externes

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