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« Robert Morrison (missionnaire) » : différence entre les versions

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Après vingt-cinq ans de travail, il avait traduit l'ensemble de la [[Bible]] en [[langues chinoises|chinois]]. Il est ainsi l'auteur de la première [[traduction de la Bible en chinois|traduction complète de la Bible en chinois]], dont il avait prévu de faire la distribution aussi large que possible, contrairement aux précédentes traductions partielles de la Bible, dues à des prêtres catholiques, qui n'avaient jamais été imprimés{{sfn|Townsend|1890|p=appendix}}. La diffusion des ouvrages chrétiens se fait alors surtout au sein de la classe marchande.
Après vingt-cinq ans de travail, il avait traduit l'ensemble de la [[Bible]] en [[langues chinoises|chinois]]. Il est ainsi l'auteur de la première [[traduction de la Bible en chinois|traduction complète de la Bible en chinois]], dont il avait prévu de faire la distribution aussi large que possible, contrairement aux précédentes traductions partielles de la Bible, dues à des prêtres catholiques, qui n'avaient jamais été imprimés{{sfn|Townsend|1890|p=appendix}}. La diffusion des ouvrages chrétiens se fait alors surtout au sein de la classe marchande.


Robert Morrison a coopéré avec des missionnaires venus à leur tour en Chine comme [[Walter Henry Medhurst]], [[William Milne (missionnaire) | William Milne]], [[Samuel Dyer]] (beau-père de [[Hudson Taylor]]), [[Karl Gützlaff]] (linguiste [[Prusse|prussien]]) et [[Peter Parker (médecin)|Peter Parker]] (premier missionnaire médical en Chine). Il a servi pendant 27 ans en Chine avec un seul retour en Angleterre. Les efforts missionnaires étaient limités à cette époque à [[Guangzhou]] (Canton) et [[Macao]] et Robert Morrison n'a baptisé que dix croyants chinois, mais ces premiers missionnaires ont jeté les bases d'un travail éducatif et médical qui allait avoir une incidence importante sur la culture et l'histoire de la Chine. D'ailleurs à la question de savoir s'il s'attendait à avoir un impact spirituel sur les chinois, Robert Morrison avait répondu, peu après son arrivée en Chine, : « Non, mais je m'attends à ce que Dieu le fasse! »
Robert Morrison a coopéré avec des missionnaires venus à leur tour en Chine comme [[Walter Henry Medhurst]], [[William Milne (missionnaire) | William Milne]], [[Samuel Dyer]] (beau-père de [[Hudson Taylor]]), [[Karl Gützlaff]] (linguiste [[Prusse|prussien]]) et [[Peter Parker (médecin)|Peter Parker]] (premier missionnaire médical en Chine). Il a servi pendant 27 ans en Chine avec un seul retour en Angleterre. Les efforts missionnaires étaient limités à cette époque à [[Guangzhou]] (Canton) et [[Macao]] et Robert Morrison n'a baptisé que dix croyants chinois, mais ces premiers missionnaires ont jeté les bases d'un travail éducatif et médical qui allait avoir une incidence importante sur la culture et l'histoire de la Chine. D'ailleurs à la question de savoir s'il s'attendait à avoir un impact spirituel sur les chinois, Robert Morrison avait répondu, peu après son arrivée en Chine, : « Non, mais je m'attends à ce que Dieu le fasse!<ref>{{ouvrage|langue=en|nom1=R. Li-Hua|prénom1=|titre=Competitiveness of Chinese Firms: West Meets East|url=https://books.google.com/books?id=GAZaCwAAQBAJ&pg=PT40|année=2014|éditeur=Springer|page=40|isbn=9781137309303}}</ref> »


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Version du 28 mars 2020 à 14:17

Robert Morrison
Description de l'image Robert Morrison by John Richard Wildman.jpg.
Naissance
Bullers Green
Décès (à 52 ans)
Guangzhou
Nationalité britannique
Profession

Robert Morrison (en chinois traditionnel: 马礼逊, en chinois simplifié: 马礼 逊) est un missionnaire écossais, né le à Bullers Green, près de Morpeth, dans le Northumberland, et mort le à Guangzhou. Il est le premier missionnaire protestant en Chine où il arrive en 1807, envoyé par la London Missionary Society[1]. La Chine étant à cette époque fermée aux étrangers, il opère depuis Macao (colonie portugaise), Guangdong de l'ère Qing et Malacca (colonie néerlandaise), et se concentre sur l'étude du chinois et la traduction des textes chrétiens, ce qui fit de lui un sinologue, un lexicographe et un pionnier de la traduction entre le chinois et l'anglais.

Après vingt-cinq ans de travail, il avait traduit l'ensemble de la Bible en chinois. Il est ainsi l'auteur de la première traduction complète de la Bible en chinois, dont il avait prévu de faire la distribution aussi large que possible, contrairement aux précédentes traductions partielles de la Bible, dues à des prêtres catholiques, qui n'avaient jamais été imprimés[2]. La diffusion des ouvrages chrétiens se fait alors surtout au sein de la classe marchande.

Robert Morrison a coopéré avec des missionnaires venus à leur tour en Chine comme Walter Henry Medhurst, William Milne, Samuel Dyer (beau-père de Hudson Taylor), Karl Gützlaff (linguiste prussien) et Peter Parker (premier missionnaire médical en Chine). Il a servi pendant 27 ans en Chine avec un seul retour en Angleterre. Les efforts missionnaires étaient limités à cette époque à Guangzhou (Canton) et Macao et Robert Morrison n'a baptisé que dix croyants chinois, mais ces premiers missionnaires ont jeté les bases d'un travail éducatif et médical qui allait avoir une incidence importante sur la culture et l'histoire de la Chine. D'ailleurs à la question de savoir s'il s'attendait à avoir un impact spirituel sur les chinois, Robert Morrison avait répondu, peu après son arrivée en Chine, : « Non, mais je m'attends à ce que Dieu le fasse![3] »

Son fils John Robert Morrison, né en 1814, lui succède en 1834 comme secrétaire chinois de la British East India Company et des surintendants du commerce britannique en Chine[4],[5].

Notes et références

  1. Wylie 1867, p. 3-4.
  2. Townsend 1890, p. appendix.
  3. (en) R. Li-Hua, Competitiveness of Chinese Firms: West Meets East, Springer, (ISBN 9781137309303, lire en ligne), p. 40
  4. Starr, J. Barton. "Morrison, John Robert (1814–1843)". Oxford Dictionary of National Biography (2004 ed.). Oxford University Press. DOI 10.1093/ref:odnb/19327. Retrieved 5 July 2016.
  5. The Journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland. Volume 8. London: John W. Parker. 1846.

Bibliographie

Classement par année de parution :

  • (en) Eliza Morrison, et Samuel Kidd, Memoirs of the life and labours of Robert Morrison, Londres, Longman, Orme, Brown, Green and Longmans, (lire en ligne : volume 1, volume 2)
  • (en) Alexander Wylie, Memorials of Protestant Missionaries to the Chinese, Shanghai, American Presbyterian Mission Press, (lire en ligne)
  • (en) William Townsend, Robert Morrison: the pioneer of Chinese missions, Londres, S.W. Partridge, (lire en ligne)
  • (en) C. Sylvester Horne, The Story of the L.M.S., Londres, London Missionary Society,
  • (en) Christopher Hancock, Robert Morrison and the Birth of Chinese Protestantism, T&T Clark, (ISBN 9780567031785)
  • (en) John T. P. Lai, Negotiating Religious Gaps: The Enterprise of Translating Christian Tracts by Protestant Missionaries in Nineteenth-Century China, Institut Monumenta Sérica, (ISBN 9783805005975)
  • (en) Fuk-Tsang Ying, « Evangelist at the Gate: Robert Morrison's Views on Mission », Journal of Ecclesiastical History, no 63.2,‎ .

Liens externes