Aller au contenu

Punch-Drunk Love

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Punch-Drunk Love
Ivre d'amour

Titre québécois Ivre d'amour
Réalisation Paul Thomas Anderson
Scénario Paul Thomas Anderson
Acteurs principaux
Sociétés de production New Line Cinema
Revolution Studios
Ghoulardi Film Company
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie romantique
Durée 95 minutes
Sortie 2002

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Punch-Drunk Love est un film américain écrit et réalisé par Paul Thomas Anderson, sorti en 2002.

Le film est sélectionné en compétition au festival de Cannes 2002 où il reçoit le prix de la mise en scène.

Jusqu'à présent, l'existence de Barry Egan avait été dénuée de toute complication. Ses journées étaient partagées entre son travail et ses sept sœurs omniprésentes. Un tel emploi du temps ne lui laissait guère le loisir de se distraire et encore moins d'avoir une vie sentimentale.

Deux événements vont amener un bouleversement de cette situation : l'arrivée d'une mystérieuse jeune femme, Lena, qui vient déposer sa voiture devant l'entrepôt-bureau de Barry, ainsi que l'apparition d'un harmonium sur le trottoir au petit matin.

Selon l'expression « punch drunk », qui s'applique aux boxeurs désorientés par les coups de leur adversaire, dans le film, Barry Egan voit l'amour s'abattre sur lui avec la violence d'un direct[1].

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

[modifier | modifier le code]
L'équipe du film au festival de Cannes en 2002.
Légende : VF = Version Française[4] et VQ = Version Québécoise[5]

Aux États-Unis

[modifier | modifier le code]

Sur le site américain agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film détient un taux d'approbation de 79 % sur la base de 197 critiques, avec une note moyenne de 7,40/10. Le consensus critique du site Internet déclare : « Bizarre, touchant et unique, Punch-Drunk Love est aussi délicieusement drôle, utilisant le personnage comique d'Adam Sandler pour explorer la vie d'un gars solitaire qui trouve l'amour[6]. »

Dans un article de Rolling Stone, Peter Travers estime que l'association d'Anderson et de Sandler constituent « des lignes parallèles qui se rencontrent triomphalement dans un hypnotisme qui reste fidèle à leurs deux esprits anarchiques », et loue les performances des acteurs, qualifiant finalement l'effet du film d'« enivrant »[7].

Daniel Fierman, d'Entertainment Weekly, estime que le film est une « méditation sur le véritable amour, sur la façon dont nous sommes tous bizarres, sur la magie de la rencontre parfaite et sur la nature absurdement improbable de toute l'entreprise[8]. »

Kenneth Turan, du Los Angeles Times, déclare que ce film est « une comédie faite de malaise et de rage qui devient étonnamment douce et pure[9]. »

David Ansen de Newsweek décrit le film comme « une comédie romantique au bord de la crise de nerfs », louant l'imprévisibilité et la cinématographie du film, mais estimant que le rôle de Léna est sous-écrit, il conclut qu'il s'agit d'un « puzzle émotionnel auquel il manque quelques pièces cruciales[10]. »

Thomas Sotinel, dans Le Monde, parle à sa sortie en salle en 2003 d'un film « étrange et charmant », « à la poésie pourtant délicate »[1]. Samuel Blumenfeld, dans le même journal n'est pas avare de louanges lors de la projection du film à Cannes en mai 2002 :

« Le film de Paul Thomas Anderson est traversé par une opposition de deux styles de mise en scène qui conditionne toute sa dramaturgie. Partagé entre expressionnisme et comédie musicale, entre une ambiance dominée par le noir et blanc et une attirance pour le Technicolor, Punch-Drunk Love décrit une lente montée vers la lumière. […] Mais, peu à peu, la magie opère[11]. »

Didier Péron, dans Libération en 2003, est un peu plus réservé[12].

Plusieurs années plus tard, L'Express évoque, en 2011, « une romance envoûtante, décalée et poétique »[13].

Avec un budget de 25 millions de dollars, le film n'a pas été un succès commercial, n'enregistrant que 17 millions de recettes aux États-Unis et 24 665 649 $ au total[2],[14].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Nominations

[modifier | modifier le code]

Autour du film

[modifier | modifier le code]
  • L'intrigue des miles est basée sur l'histoire réelle de David Phillips.
  • Les quatre frères blonds qui frappent Barry dans le film sont aussi réellement frères dans la vie.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Thomas Sotinel, « Punch Drunk Love : un nourrisson perpétuel mis k.-o. par l'amour », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. a et b (en) Punch-Drunk Love - The-Numbers.com.
  3. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database.
  4. « Fiche de doublage v.f. - Punch drunk love », sur voxofilm.free.fr (consulté le ).
  5. "Fiche du doublage québécois du film" sur Doublage Québec, consulté le 11 janvier 2015.
  6. (en) « Punch-Drunk Love », sur Rotten Tomatoes.
  7. (en) Peter Travers, « Movie Review: Punch-Drunk Love », Rolling Stone,‎ (lire en ligne).
  8. (en) Daniel Fierman, « Punch-Drunk Love », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne).
  9. (en) Kenneth Turan, « Isn’t It Daringly, Absurdly Romantic? », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne).
  10. (en) David Ansen, « Call Him Unhappy Gilmore », Newsweek,‎ (lire en ligne).
  11. Samuel Blumenfeld, « "Punch-Drunk Love" : la vie en bleu d'un Superman amoureux », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  12. Didier Péron, « Mal aux sœurs », Libération,‎ (lire en ligne).
  13. « Le film à (re)voir ce samedi : Punch-Drunk Love, ivre d'amour », L'Express,‎ (lire en ligne).
  14. (en) « Punch-Drunk Love », sur Box Office Mojo (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]