Vogue Italia
Vogue Italia | |
Pays | ![]() |
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Langue | Italien |
Périodicité | Mensuelle |
Genre | Magazine de mode |
Date de fondation | 1964 |
Éditeur | Edizioni Conde Nast |
Ville d’édition | Milan |
Propriétaire | Condé Nast Publications |
Rédacteur en chef | Emanuele Farneti |
ISSN | 0042-8027 |
Site web | www.vogue.it |
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Vogue Italia, lancée sous ce titre en 1964, est l'édition italienne du magazine de mode américain Vogue. Vogue Italia est considéré durant un temps comme le meilleur magazine de mode au monde[1].
Préambule[modifier | modifier le code]
En 1962, les éditions Condé Nast publient en Italie un nouveau magazine intitulé Novita ; Celui va être renommé Vogue Italia deux ans plus tard[2].
Historique[modifier | modifier le code]
Vogue Italia est lancé en 1964. Guy Bourdin y travaille un peu comme photographe ces années là[3].
Cette édition italienne est dirigée un temps par Anna Piaggi. Carla Sozzani y travaille un temps, mais surtout sa sœur Franca Sozzani depuis 1988, qui est la toute puissante rédactrice en chef, aidée un temps de Fabien Baron. Le tirage italien est moins important commercialement que l'édition américaine, mais elle est celle qui dicte les tendances dans le milieu mondial de la mode, avec une ligne éditoriale d'avant-garde, innovante. Le phénomène se reproduit immanquablement chaque saison. Vogue Italie est notamment réputé pour ses couvertures exclusivement photographiées depuis une vingtaine d'années par Steven Meisel. Les séries de mode extravagantes et très inspirées de Meisel peuvent couvrir jusqu'à plusieurs dizaines de pages.Chaque mois depuis 2011, trois photographes débutants sont publiés après une sélection dans la rubrique « Photo Vogue ».
Controverses[modifier | modifier le code]
En 2010, l’édition italienne rend hommage au British Petroleum pour son action face à la marée noire provoquée par Deepwater Horizon. Le magazine propose une série intitulée Water and Oil, dans laquelle Kristen McMenamy (en) pose en créature couverte de pétrole, à la manière d’un oiseau victime de la catastrophe écologique. Ce travail suscite de nombreux commentaires négatifs[4] comme d'autres séries de clichés[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Debbie Press, Your Modeling Career: You Don't Have to Be a Superstar to Succeed, New York, Allworth Press, (ISBN 978-1-58115-359-0, lire en ligne)
- Nathalie Herschdorfer (trad. de l'anglais, préf. Todd Brandow), Papier glacé : un siècle de photographie de mode chez Condé Nast [« Coming into fashion »], Paris, Thames & Hudson, , 296 p. (ISBN 978-2-87811-393-8, présentation en ligne), p. 288
- Dictionnaire mondial de la Photographie, Paris, Larousse, , 766 p. (ISBN 2-03-750014-9, lire en ligne), « Bourdin Guy - photographe français », p. 86
- Pierre Labrunie, « Kristen McMenamy mazoutée pour Vogue Italie », Styles, sur lexpress.fr, Groupe Express-Roularta, (consulté le ) : « En proposant une série de photos intitulées Water and Oil (eau et pétrole), où l'on peut voir Kristen McMenamy mazoutée et suffocant sur des rochers, le Vogue italien crée la polémique. »
- Géraldine Dormoy, « Vogue Italie de nouveau accusé de racisme », Styles, sur lexpress.fr, Groupe Express-Roularta, (consulté le ) : « Après un numéro sur les mannequins noires en 2008, Kristen McMenamy mazoutée en 2010 et Karlie Kloss jugée trop maigre en décembre 2011, voilà qu'une nouvelle série mode, shootée par Steven Meisel, le photographe maison, dans le numéro de mars, déchaine les passions. »
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (it) Site officiel
- (en) « Bella Italia: a look into the why Italian Vogue is still on top », Femail, sur dailymail.co.uk, Daily Mail, (consulté le )
- Katrin Acou-Bouaziz, « Vogue Italie en mode ronde », Styles, sur lexpress.fr, Groupe Express-Roularta, (consulté le )
- « «Vogue Italia» fait l'apologie de l’anorexie à ses dépens », Mode, sur next.liberation.fr, Libération, (consulté le )
- Julie de Los Rios, « Le Vogue Italie version all blacks », Mode, sur vogue.fr, Condé Nast, (consulté le )