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Agressions sexuelles lors des attaques du 7 octobre 2023[modifier | modifier le code]

Lors de l’attaque intitulée « Déluges d’al-Aqsa » perpétrée par le mouvement islamiste Hamas, le 7 octobre 2023 en Israël, les terroristes palestiniens se livrent à diverses exactions dont des agressions et crimes sexuels, particulièrement lors du massacre du festival Nova de musique à Réïm, dont la réalité est/reste amoindrie occultée voire niée ailleurs dans le monde. En revanche, le débat politique à ce propos est très vif en Israël.

Contexte[modifier | modifier le code]

Le 7 octobre 2023, des centaines de commandos palestiniens fondent sur des kibboutz, des bases militaires et une vaste rave-party en Israël, sis dans ce qui est appelé l'enveloppe de Gaza qui est un petit territoire se trouvant en bordure de la bande de Gaza. Le pays hébreu vit alors sa pire attaque contre des civils depuis sa création en 1948 avec un bilan d'environ 1 200 morts et 240 otages emmenés dans la bande de Gaza[1].

Le jour-même, Israël est en guerre pour éliminer le Hamas dans la bande de Gaza et la guerre Israël-Hamas de 2023 débute.

Présentation[modifier | modifier le code]

Lors des attaques du 7 oct. sur les localités israéliennes peuplées de civils, les assaillants du Hamas, d' autres factions palestiniennes ainsi que des voisins palestiniens pénètrent sur le territoire israélien et s'y livrent à des massacres et des exactions sur les civils et quelques militaires et policiers (environ 1 200 personnes) ainsi qu'à des crimes sexuels comprenant viols, tortures, mutilations dont sexuelles et blessures sur certaines personnes dont nombre de femmes présentes ce jour-là . Le massacre au festival de musique Tribe of Nova à côté du kibboutz Réïm apparaît être le plus grand théâtre de ces crimes[2]. Une prise d'otages d'environ 240 personnes allant du nourrisson aux personnes âgées, israéliens comme étrangers, a également lieu lors des attaques. Les terroristes enregistrent une partie de leurs méfaits, tout comme les caméras de surveillance locales ː les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent « des scènes atroces »[3].

Au début du conflit, beaucoup s'inquiètent de ce qui arriverait à la centaine de femmes otages du Hamas, enlevées le 7 octobre et, à la suite de la brutalité des enlèvements filmés de femmes le 7 octobre, la ministre Laurence Rossignol, anciennement chargée du ministère des Droits des femmes, redoute sérieusement des « viols en série », en tant qu’» armes de guerre » avec une « déshumanisation de leurs auteurs, et donc de leurs victimes »[3].

Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain dit à la presse : « Il y a très peu de choses dont je pense que le Hamas ne soit pas capable s'agissant du traitement des civils et en particulier du traitement des femmes »[4].

Près de deux mois plus tard, Mediapart plaide également pour une « arme de guerre » derrière la polémique installée à propos de ces crimes sexuels que le journal met en doute ou à distance en parlant également du « supposé silence des féministes et des ONG de défense des droits humains »[5].

Nombreuses des organisations féministes internationales restent longtemps silencieuses pour condamner et manifester contre ces actes[6]. C’est pourquoi, début novembre, des organisations féminines en Israël tiennent « une grande manifestation critiquant sévèrement les organisations féminines internationales qui continuent de se taire sur les crimes contre l'humanité commis par le Hamas »[6].

Les témoignages en Israël faisant état de violences sexuelle exercées le 7 nov., s’accumulent[5]. Pendant ce temps, les familles des victimes restent désespérées car les « images terrifiantes mettent (leur) cœur... à l’épreuve »[3].

Enquête criminelle[modifier | modifier le code]

Une enquête criminelle de la police israélienne[7] - la plus vaste jamais réalisée dans le pays - sur les auteurs de ces actes du 7 octobre, menée par l’unité Lahav 433 surnommée « le FBI israélien », s’ouvre à la mi-novembre pour « documenter ces crimes de guerre malgré le tabou qui les entoure » et le temps dont il est besoin pour que la parole des survivants se libère[2]. Les témoignages les plus directs sont ceux des survivants du festival de musique attaqué par le Hamas[8]. Ainsi, l'unité policière assure enquêter notamment sur « des viols en réunion ou des mutilations de cadavres » dont les témoins se font l'écho[4]. « Cette enquête […] est la plus importante de notre histoire », déclare il y a deux semaines le commissaire en chef d’Israël Yaakov Shabtai, à la mi-novembre[9].

Une avocate informe que « dans 90 % des dossiers (de viol), tout ce qu'il reste, c'est la parole des victimes »[2]. En fait, « aucune victime vivante n'a dit avoir été violée » le 7 octobre car celles-ci ont toutes été tuées, mais le porte-parole de l'unité de criminologie Lahav indique qu'il possède « de multiples témoins dans plusieurs affaires », et qu'à ce stade (mi-novembre), l'enquête pourrait encore durer « six à huit mois »[10].

Dès son ouverture, l’enquête recueille déjà de nombreuses preuves : plus de 700 témoignages de survivants[6] dont certains précisant des viols et des mutilations sexuelles[7]. Elle dispose en outre de milliers de fichiers vidéo (caméras de surveillance, images de caméras GoPro du Hamas) documentant les scènes de massacre[6],[7].

Une policière déclare au parlement, fin novembre, que les enquêteurs israéliens ont déjà recueilli « plus de 1 500 témoignages choquants et pénibles », évoquant « des filles déshabillées au-dessus et au-dessous de la taille » et rapportant le témoignage du viol collectif, de la mutilation et du meurtre d'une jeune femme.

Les témoignages de plusieurs bénévoles de l'ONG ZAKA (organisation spécialisée dans la collecte des restes humains pour les enterrer dignement) qui a récupéré les dépouilles après le massacre, vont également dans ce sens ː « Leurs récits décrivaient de nombreux corps nus de femmes et portant des signes de brutalité et d'abus », précise le journal Haaretz[2]. David Katz de l'unité d'enquête policière Lahav indique ː « Nous avons aussi vu des corps de femmes qui n'avaient plus de pantalons ou de sous-vêtements»[10].

La police israélienne projette à la presse le témoignage filmé d'une survivante de la rave party du kibboutz Reïm, décrivant un viol collectif sur une femme abattue pendant son agression. Cette survivante interrogée affirme avoir vu « un groupe de femmes emmenées par des hommes armés en uniformes militaires ». « Je comprends qu'ils l'ont violée », dit-elle encore, avant de décrire des mutilations, un viol et une exécution. »[10]. Une témoin ayant assisté au crime rapporte aussi un viol collectif où la jeune victime est abattue alors qu'elle est violée puis l'un des violeurs lui coupe les seins pour jouer avec eux[7].

Outre les témoignages de survivantes et personnes présentes, l'unité Lahav s'appuie sur des analyses de vidéos ou des examens médico-légaux réalisés post-mortem[9]. Six semaines après l'attaque du 7 octobre, le travail d'identification des corps continue sur la base militaire de Shura, reconvertie en morgue. »[2]. La médecine légale relève « certains éléments, comme les pelvis brisés ou des corps de femmes nues, laissent penser qu'il y a eu des viols et d'autres exactions à l'égard des femmes lors de cette attaque, ce qui n'est pas étonnant au vu de sa barbarie, mais pour l'instant nous avons très peu de détails», estime Céline Bardet, juriste en droit international et spécialiste des crimes de guerre[2]. Elle ajoute que « le travail d'enquête mené par la police israélienne pourrait s'avérer particulièrement difficile au vu du contexte : Ce sont des corps extrêmement dégradés sur lesquels vont devoir travailler les médecins légistes»[2].

Selon les aveux filmés des terroristes détenus et interrogés à ce propos par le Shin Bet, « le but de la décapitation et du viol était de semer la peur et la panique dans la population israélienne »[6].

Mutisme, relativisation, négation de crime[modifier | modifier le code]

« Sarah Weiss, une ancienne diplomate qui a longtemps travaillé au ministère des Affaires étrangères israélien est chargée depuis le 7 octobre de rédiger les documents officiels sur ces crimes pour le compte de Guilad Erdan, l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies[11]" .« Elle explique avoir envoyé dès le 7 octobre plusieurs courriers au Conseil de sécurité de l'ONU pour alerter sur les crimes commis à l'encontre des femmes mais « Sima Bahous, la directrice d'ONU Femmes, a reçu ces lettres, et n'a pas jugé bon d'y répondre. Qu'il s'agisse des publications officielles, ou des siennes, ça ne raconte l'histoire que sous un certain angle », déplore la diplomate[11].

Le 8 octobre, au lendemain du « shabbat noir », Sima Bahous publie un tweet reprenant la même terminologie que celle des Nations unies : « L'escalade des hostilités en Israël et dans les territoires palestiniens occupés est extrêmement préoccupante. Il est impératif que tous les civils, y compris les femmes et les filles, soient protégés. »[11]

Une semaine après les attaques terroristes du Hamas en Israël, la section ONU Femmes communique mezzo vocce car encore une fois, elle ne fait allusion ni aux viols ni aux sévices sexuels commis le 7 octobre, ni aux otages emmenés dans la bande de Gaza « alors même que les images de propagande des terroristes montrant des corps de femmes suppliciés circulaient déjà partout sur les réseaux sociaux »[11] ː

« L'ONU Femmes condamne les attaques contre les civils en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et est profondément alarmée par l'impact dévastateur sur les civils, notamment les femmes et les filles. ».

Depuis, Sima Bahous d'ONU Femmes n'a de cesse de publier des messages concernant les civils palestiniens et malgré les nombreuses preuves, toujours rien sur les femmes victimes de crimes sexuels en Israël « Ce silence la déshonore », tranche Sarah Weiss »[11].

« Le 25 octobre, c'est Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, qui déclarait : « J'ai condamné sans équivoque les actes de terreur horribles et sans précédent perpétrés par le Hamas en Israël le 7 octobre. » Et d'ajouter : « Il est aussi important de reconnaître que les attaques du Hamas ne se sont pas produites hors de tout contexte. » « Mais comment peut-on contextualiser des viols et des bébés brûlés ? » interroge la diplomate[11]».

Le même « silence assourdissant » s'entend du côté de l'UNICEF ou de CEDAW (Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes) qui déclare condamner « l'escalade de la violence au Moyen-Orient qui a tué des milliers de civils, dont des femmes et des enfants », sans plus de précisions sur les violences spécifiques commises sur les femmes le 7 octobre. « Ils ont publié des déclarations sur les violences sexuelles dans plusieurs contextes, quand Daech contrôlait une partie de la Syrie, au sujet de la guerre en Ukraine. Mais tout ce qu'ils font ici, c'est appeler très faiblement toutes les parties “à aborder systématiquement la dimension du genre dans le conflit” », dit encore la diplomate Sarah Weiss »[11]. Michal Herzog, première dame d'Israël, prend la parole sur la question dans une tribune publiée le 22 novembre par Newsweek, ː le « silence des instances internationales face aux viols massifs perpétrés par le Hamas est une trahison envers toutes les femmes »[11].

Cochav Elkayam Levy, professeure de droit international à l'université de Pennsylvanie qui a créé une commission civile « sur les crimes du Hamas commis le 7 octobre contre les femmes et les enfants » une semaine après les attaques, explique se sentir abandonnée par ces organisations internationales ː « Elles sont censées assurer les droits des femmes, mais sont restées silencieuses, n'ont rendu publique aucune information alors même que c'est le crime le plus documenté de l'Histoire. Leur silence est la plus grande des trahisons »[11]. Pour l'enseignante en droit international ː «Nous avons vécu un enfer et nous luttons toujours. Des femmes et des filles ont été assassinées, torturées, terrorisées et violées de la manière la plus inhumaine qui soit. Les preuves sont accablantes et indéniables. Et encore une fois, le même mécanisme de déni infligé aux victimes individuelles de viol est désormais infligé à nous toutes – femmes, filles, mères, sœurs et filles en Israël. Par qui ? Par ceux qui sont censés savoir. Comprendre. Croire. »[11].

« En Israël, un collectif de femmes a créé un hashtag « #MeTooUnlessYouAreAJew » (« #MeToo sauf si vous êtes juive »), et lancé une campagne avec des photographies de femmes israéliennes accompagnées de ces mots : « UN Women, UNacceptable, UNforgivable, UNjustified » (« ONU Femmes, inacceptable, impardonnable, injustifié »). Dans une vidéo tournée en noir et blanc et publiée sur leur compte Instagram, une jeune femme en pleurs témoigne : « Quand vous êtes victime de viol et que le reste du monde demande des preuves, nie, minimise ou justifie votre viol, c'est comme si vous deviez le revivre encore et encore. »[11].

« En Israël, des personnalités de la société civile se sont regroupées dans une commission "sur les crimes du Hamas commis le 7 octobre contre les femmes et les enfants". Certaines, comme la professeure de droit international Ruth Halperin-Kaddari, défenseur des droits de la femmes en Israël, ont d'ailleurs critiqué le silence de l'ONU à ce sujet : "En restant silencieux, [l'ONU] ne se contente pas de nous décevoir, nous les femmes israéliennes, elle discrédite tout le système. Elle perd en crédibilité", a déclaré au quotidien Haaretz l'enseignante à l'université Bar-Ilan de Tel-Aviv.[2] « 

« Même constat chez la professeure Cochav Elkayam Levy : "Des femmes et des filles ont été assassinées, torturées, terrorisées et violées de la manière la plus inhumaine possible. Les preuves sont accablantes et indéniables. Et encore une fois, le même mécanisme de déni infligé aux victimes individuelles de viol est désormais infligé à nous tous (…) Au lieu de se voir proposer de l'aide, nous sommes tous soumis à un déni collectif international", a-t-elle écrit sur le réseau social X. «[2].

« Normalement, les féministes du monde entier se rejoignent sur cette expérience très universelle de souffrance qu'est le viol. Mais d'un coup, les femmes juives ne méritent pas les “je vous crois” du reste du monde », témoigne aussi Ayelet Razin Bet Or, ancienne directrice de l'Autorité pour la promotion de la condition féminine en Israël. Où sont, il est vrai, toutes les célébrités du monde entier qui tenaient dans leurs mains des panneaux « #BringBackOurGirls », quand, en 2014, 276 lycéennes de Chibok ont été enlevées par Boko Haram au Nigeria ? « On a bien compris qu'on était seules dans notre combat », souffle-t-elle »[11].

Le 18 novembre, un centre d'aide aux victimes d'agressions sexuelles d'une université canadienne n'hésite pas à signer une lettre ouverte niant que des femmes aient été violées le 7 octobre[11].

Le 21 novembre, l'ambassadeur Guilad Erdan, décide de renvoyer un courrier à Sima Bahous, directrice de ONU Femmes ː « Malheureusement, malgré la réception de descriptions très crues réalisée par notre mission – ainsi que des informations supplémentaires devenues depuis publiques et les innombrables lettres et pétitions qui vous ont été envoyées par la société civile israélienne –, l'organisation que vous dirigez et vous-même êtes restées complètement et totalement silencieuses face à ces crimes, sans aucune condamnation des actes de viols et violences sexuelles commis par le Hamas, ni aucune expression d'une quelconque solidarité pour les femmes et filles d'Israël »[11].

« En France aussi, le sujet a fait irruption dans le débat public. Une pétition[12], qui rassemble plus de 37 000 signatures fin novembre, dont celles d'Anne Hidalgo (PS), de Charlotte Gainsbourg ou Eric Naulleau et Aurélie Filippetti, demande que l'attaque du 7 octobre soit reconnue comme un « féminicide de masse ». Le texte à l'initiative de l'association Paroles de femmes souligne qu'en Israël[2] ː

« De nombreux civils sont morts, mais les femmes n'ont pas été tuées de la même façon que les autres. »

Le samedi 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, … un petit groupe de féministes composé du collectif « Nous vivrons » né/formé après le 7 octobre, dont d’anciens militants de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de SOS Racisme, ainsi que quelque 200 personnes, en majorité des femmes d’origine juive se réunissent pour participer à ce grand mouvement annuel de défense des femmes[13]. Ce groupe brandissant des pancartes «Metoo unless you are a Jew» (« Me too, sauf si vous êtes juive ») ou «Féministes, votre silence vous rend complices», voulant dénoncer les viols sur les Israéliennes et le silence les entourant, semble alors bien isolé, cerné de nombreux panneaux et affiches en faveur du cessez-le-feu à Gaza, ponctué de drapeaux palestiniens et keffiehs solidaires de la Palestine, sans aucune allusion aux violences subies par les Israéliennes[13]. Pis, plusieurs personnes de « Nous vivrons » sont prises à partie par des éléments du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ou du parti Révolution permanente, et même empêchées de manifester au sein du cortège principal[13].

Réactions[modifier | modifier le code]

Début novembre, l'association française Paroles de femmes lance une pétition pour la reconnaissance d'un féminicide de masse commis en Israël le 7 octobre mais comme depuis le jour des massacres, les féministes du monde entier restent silencieuses[11].

Face au silence, à la relativisation ou même à la négation de ce crime commis sur des Israéliennes, la chaîne américaine CNN diffuse le 17 nov. un reportage d'investigation « révélant des témoignages déchirants sur des viols perpétrés » lors de l’attaque du Hamas : « un paramédical raconte comment il a trouvé des jeunes filles violées et tuées, une bénévole du camp de Shura partage son expérience traumatisante, et une survivante relate les horreurs infligées par les terroristes du Hamas », rapporte I24News[6].

Egalement en réponse au mutisme des organisations féminines internationales concernant le viol, le meurtre et l'enlèvement de femmes israéliennes » le 7 oct. par des terroristes palestiniens, particulièrement lors du massacre du festival Nova à Re’im, un groupe de volontaires israéliens unis à travers une association factice produit une vidéo de sensibilisation devenue virale « mettant en lumière l'absurdité de ce silence » comme une réponse à l’argument de « résistance légitime » des Palestiniens, face aux souffrances des femmes en Israël[14].  

" En réaction, environ cent femmes avaient manifesté devant le siège de l'ONU à New York, exprimant leur déception et leur sentiment de trahison aux côtés de photos des victimes et du slogan «Metoo unless you are a Jew». "[15].

Une des raisons du refus de recevoir les déclarations de viol de ces femmes serait le manque de preuve[14] - malgré les nombreux témoignages et les videos allant dans leur sens. La créatrice de ce contenu, Hila Yerushalmi, explique qu’habituellement, « le viol est un crime difficile à prouver devant un tribunal… Beaucoup de femmes violées ne portent plainte que des années après l'agression, et sans traitement immédiat des preuves physiques, il est ardu de prouver le crime au tribunal. Cela a conduit les organisations féminines à adopter une approche de croyance automatique envers toute plaignante », ce qui n’est pas le cas quand la plaignante est israélienne[14].

Le docteur Kochav Elkaim Levi de Pennsylvanie, experte en droit international, considère que l’absence de condamnation des violences subies par les femmes juives en Israël mène directement à une recrudescence constatée des actes antisémites dans le monde : »Nous sommes confrontés, non seulement aux conséquences de l'attaque terrible, mais aussi à des mécanismes de déni de la part de ces mêmes institutions censées condamner ces crimes. Nous avons rencontré une indifférence incroyable. Même ces institutions censées protéger les femmes et les enfants refusent de reconnaître ce qui s'est passé le 7 octobre. Tout ce qui reste, c'est une incitation violente à la haine contre les Juifs et les Israéliens. Il y a un lien direct entre l’absence de condamnation et la violence et l'antisémitisme croissants dans le monde", affirme-t-elle[6].

Début décembre 2023, l'Organisation des Nations Unies pour la promotion et l'autonomisation des femmes condamne pour la première fois les horreurs commises par les terroristes du Hamas le 7 octobre[15].

Du Hamas[modifier | modifier le code]

Réaction du hamas : «Le Hamas a « rejeté » les accusations de viols et violences sexuelles, les qualifiant de « mensonges »[4].

Voir[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Hamas’s attack was the bloodiest in Israel’s history », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d e f g h i et j Louis CHAHUNEAU, « En Israël, la difficile enquête sur les crimes sexuels du Hamas », sur France 24, (consulté le )
  3. a b et c « L’angoisse des proches d’Israéliennes otages du Hamas : « On le sait, pour une femme, ce peut être pire » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. a b et c « Fin de la trêve à Gaza : le Hamas ne voulait pas que des femmes otages parlent, dit Washington », sur Le Point, (consulté le )
  5. a et b Lénaïg Bredoux, Rachida El Azzouzi, « Crimes sexuels du Hamas : derrière les polémiques, la réalité d’une arme de guerre », sur Mediapart, (consulté le )
  6. a b c d e f et g « CNN diffuse un reportage de 6 minutes sur les viols commis le 7 octobre », sur www.i24news.tv, (consulté le )
  7. a b c et d Valentine Arama, « Attaque contre Israël : le viol, arme de guerre du Hamas », sur Le Point, (consulté le )
  8. A. Vahramian, S. Yassine, L. Lavieille, « Guerre entre Israël et le Hamas : le traumatisme des viols du 7 octobre », sur Franceinfo, (consulté le )
  9. a et b « «La majorité des victimes de viols du 7 octobre ont été assassinées et ne pourront jamais témoigner» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. a b et c « Israël enquête sur « plusieurs cas » de violences sexuelles commis par le Hamas », sur Le Point, (consulté le )
  11. a b c d e f g h i j k l m n et o Valentine Arama (envoyée spéciale), « Crimes sexuels du Hamas en Israël : l’inquiétant silence des organisations internationales », sur Le Point, (consulté le )
  12. « Signez la pétition ː Reconnaissance d'un Féminicide de masse », sur Change.org (consulté le )
  13. a b et c Eve Szeftel, « «On était comme des parias» : l’amertume de féministes juives, empêchées de manifester contre les violences faites aux femmes » Accès limité, sur Libération (consulté le )
  14. a b et c Yonathan Kovacs, « Une vidéo virale dénonce le silence face aux viols des Israéliennes le 7 octobre », sur I24news, (consulté le )
  15. a et b i24NEWS, « Le Times publie une enquête approfondie sur les viols commis par le Hamas », sur I24news, (consulté le )

Notes[modifier | modifier le code]