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Utilisateur:Zoubida amirat/brouillon

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Slimane Amirat, révolutionnaire et homme politique algérien est né le 24 juillet 1929 à M'Chedallah, wilaya de Bouira en Algérie.

Pendant la Révolution algérienne[modifier | modifier le code]

En 1955, il a rallié les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) qui l’a chargé de coordonner les actions menées contre les partisans du Mouvement national algérien (MNA) dans la contrée parisienne. Il a été intercepté en 1958 et incarcéré d’abord à Constantine, puis à El-Djorf.

A sa libération, il a rejoint la France avec des faux papiers et a repris aussitôt sa mission. Il a été dénoncé en 1961, arrêté et torturé au camp de Saint-Maurice-l'Ardoise, puis au camp du Larzac. En mars 1962, il a été relâché suite à une manifestation organisée par des étudiants algériens et français à Paris. Après le cessez-le feu, il a organisé à Bouzaréah et El Biar des groupes pour combattre l'Organisation armée secrète (OAS).


Après l’indépendance de l’Algérie[modifier | modifier le code]

En compagnie de Krim Belkacem, Mohamed Boudiaf, Mohand Ould Hadj, et plusieurs militants de la fédération de France du FLN, Slimane Amirat a participé en 1963 à la création de l’Union pour la défense de la révolution socialiste (UDRS) et du Front des forces socialistes (FFS) dans le but de s’opposer au régime. Il a été condamné à la peine capitale par contumace durant le procès contre Hocine Aït Ahmed et le colonel Mohamed Chaabani.

En 1967, il a contribué à la création du Mouvement démocratique pour le renouveau algérien (MDRA). Il a été arrêté le 7 juillet 1968 et a subi la torture en détention secrète avant qu’il ne soit jugé et condamné à mort par la cour de la révolution d’Oran. Il a été interné jusqu’au début de l’année 1973 dans le quatrième sous-sol de la prison militaire d’Oran (fort de Santa Cruz), et a récusé de solliciter la grâce. Puis il a été transféré à la prison de Berrouaghia. A la fin de 1974, il a été déplacé à la prison d’El Harrach et a retrouvé sa liberté le 23 juin 1975.


Slimane Amirat après l’avènement du pluralisme en Algérie :[modifier | modifier le code]

Slimane Amirat a crée un parti agrée appelé le Mouvement Démocratique pour le Renouveau Algérien (MDRA) le 24 janvier 1990. Il a succombé à Alger, suite à un arrêt cardiaque le 1er juillet 1992 à l'âge de 63 ans en se recueillant sur la dépouille du Président Mohamed Boudiaf, assassiné trois jours avant à Annaba. Il a laissé quatre enfants. Il repose désormais au carré des martyrs du cimetière d’El Alia à Alger.

Citation célèbre de Slimane Amirat :[modifier | modifier le code]

« A choisir entre l’Algérie et la démocratie, je choisirais l’Algérie ».


Liens externes :[modifier | modifier le code]


Bibliographie :[modifier | modifier le code]

Webographie :[modifier | modifier le code]