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Utilisateur:Victor Delaune/Brouillon

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Les Volailles de Loué



La Volaille Fermière de Loué ou connu sous le nom de Poulet Fermier de Loué est une production de volailles françaises élevées en liberté. Elles possèdent des certifications de qualité : Label Rouge et Agriculture Biologique et une certification d’origine: IGP. Elle est située dans la région du Maine.


IGP, Labels Rouges et Agriculture Biologique Volailles de Loué

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La certification d’origine IGP, territoire d’élevage

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Depuis 1995 les Volailles Fermières de Loué sont protégés par une Indication Géographique Protégée (IGP). L’aire géographique des Volailles de Loué s’étend sur plusieurs département : La Sarthe et la Mayenne, le nord du Maine-et-Loire et de l’Indre-et-Loire, le nord ouest du Loir-et-Cher, le sud de l’Orne et le sud ouest de l’Eure-et-Loir. Cette IGP concerne une trentaine de production de Volaille élevée en plein air ou en liberté. La volaille de Loué s’inscrit donc dans l’ensemble du bocage du Maine.


Les certifications de qualité Label Rouge et Agriculture Biologique

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Depuis 1966 les Volailles de Loué possèdent un Label Rouge, leur fournissant un cahier des charges stricte d’élevage. Depuis 1994, des élevages de volailles de Loué sont sous l'appellation Agriculture Biologique (AB).

Le Label Rouge

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Le Label Rouge atteste que des denrées alimentaires ou des produits agricoles non alimentaires et non transformés possèdent des caractéristiques spécifiques établissant un niveau de qualité supérieure, résultant notamment de leurs conditions particulières de production ou de fabrication et conformes à un cahier des charges, qui les distinguent des denrées et produits similaires habituellement commercialisés [1]

Mode production Poulet fermier Label Rouge
race Rustique à croissance lente
Age d'abattage 81 jours minimum
Type d'élevage Fermier plein air ou liberté
Taille du poulailler 400² maximum
Densité du poulailler 11 poulets au m² maximum
Espace en plein air
  • 2m² minimum par poulet appellation “plein air”
  • Illimité en appellation “liberté”
Alimentation
  • 100% de végétaux, minéraux et vitamine
  • 75% minimum de céréales

Qualité supérieur organoléptique des volailles, le goût

Garantie par des analyses sensorielles régulières

Contrôles tiers indépendant Organisme certificateur

[2]


Les Volailles de Loué ont été dans les premiers à obtenir le Label Rouge sous le nom de “Volailles Fermières de Loué”. Ce Label Rouge englobe un grand nombre de production, le poulet, la dinde, la pintade, le chapon et le canard.

Agriculture Biologique (AB)

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Mode production Poulet biologiques
race Rustique à croissance lente
Age d'abattage 81 jours minimum
Type d'élevage Fermier plein air ou liberté
Taille du poulailler 480² maximum
Densité du poulailler 10 poulets au m² maximum
Espace en plein air

4 m² minimum par sujet, sur un parcours conduit selon les principes de l’agriculture biologique

Alimentation
  • 100% de végétaux, minéraux et vitamine
  • 95% minimum de matières premières issus de l’agriculture biologique

Qualité supérieur organoléptique des volailles, le goût

Contrôles tiers indépendant Organisme certificateur

[3]

Depuis le milieu des années 1990, des éleveurs de volailles ont leur exploitation sous le sigle Agriculture Biologique (AB) et sous l’IGP Volaille Fermière de Loué.

Histoire de la Volaille de Loué du XVIIème siècle à 1958

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L’histoire des Volailles Fermières de Loué s’inscrit dans une tradition d’élevage de volaille dès le XVIIème siècle et dans le marché aux volailles du village de Loué. Dès le XVIIème siècle, la région du Maine et plus particulièrement du Mans était réputée pour ses élevages dans les basses cours de chapon et de poularde. Très prisées les volailles étaient régulièrement sur les tables parisiennes, les oies étaient quand à elle parfois expédiées jusqu’en Angleterre. A la fin du XIXème siècle et au début du XXième siècle la production de poulardes a fortement diminuée sans pour autant impacter l’élevage de volailles dans le Maine qui ne s’est jamais limité aux poulardes et aux chapons. Après la 1ère guerre mondiale, les élevages ont commencé à se diversifier notamment dans le nord Sarthe où l’on commence à trouver pintades dindes et canards. C’est au cours du XIXème siècle que le marché du village de Loué se développe. Lors de la période précédent Noël il n’était pas rare de voir des achats de plus de 50 000 volailles par une centaine d’acheteurs. Après la seconde guerre mondiale et l’industrialisation de la production, le marché aux volailles, quoique toujours important dans la région, a commencé à se réduire et à voir sa qualité baisser. C’est lors du comice agricole de Loué en 1958 que germa l’idée de créer le Syndicat des Volailles de Loué (SYVOL) afin de protéger le savoir faire et le terroir du Maine. [4]

De 1958 à nos jours

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30 août 1958, la relance du fameux Poulet fermier de Loué

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Si trois noms sont à retenir de la grande aventure de Loué à ce jour, ce sont ceux d’Armand Boudvin, d’Auguste Lambert et de Raymond Cheval. En 1958, le premier présidait la FDSEA, le second les expéditeurs de volailles, et le troisième dirigeait les services agricoles de la Sarthe. Ces hommes d’ambition avaient constaté avec amertume “le dépérissement du marché de Loué” et, donc, “la perte d’une activité économique régionale” raconte Raymond Vaugarny (premier directeur du syndicat). Un beau dimanche de cet été-là au banquet du comice agricole de Loué, Raymond Cheval a pris la parole aux côtés du député Paul Goussu. “Il faut sauver nos poulets fermiers face à l’aviculture industrielle” a-t-il dit ce jour-là. Neuf mois plus tard venait au monde un comité interprofessionnel rassemblant tous les maillons de la chaîne, y compris les services du ministère. Un voyage dans la Bresse, autre région avicole réputée, s’imposait. Il fut organisé et emmené par ses trois instigateurs, en compagnie du directeur de la FDSEA de l’époque. Armand Boudvin, très concerné par le projet, accepta le siège de premier président du syndicat de défense du Poulet Fermier de Loué en décembre 1959, en pleine saison de volailles festives. Raymond Vaugarny n’hésite pas : il considère Armand Boudvin et Raymond Cheval, “inventeurs” de la grande idée de Loué, comme ses “deux maîtres dans la vie, pour forger ce magnifique outil qu’est le syndicat des fermiers de Loué”. [5]

Les engagements

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Afin de respecter le cahier des charges Volaille les éleveurs s’engagent à élever leur volaille pendant 84 jours minimums et à offrir un parcour entretenu selon les preceptes de l’Agriculture Biologique : bocager et enherbé. Ils se soumettent à des contrôles strictes permettant de vérifier que l’ensemble des règles des cahiers des charges Label Rouge & IGP ou AB & IGP sont biens respectées.

La filière

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Les volailles fermières de Loué sont aujourd’hui élevés pas les agriculteurs membres de la Coopérative Agricole des Fermiers de Loué. Celle-ci représente près de 1000 et 3000 emplois répartis sur l’ensemble du territoire d’élevage. La transformation et la commercialisation sont effectués par le groupe LDC, partenaire historique des Fermiers de Loué, dont le siège est à Sablé-sur-Sarthe.

Notes et références

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  1. art. L.641-1 du code rural
  2. http://www.volaillelabelrouge.com
  3. http://www.volaillelabelrouge.com
  4. Sarthe - Jeanne Dufour
  5. Les Fermiers de Loué, des Hommes et des Volailles