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Pierre Deschodt
Pierre Deschodt, portrait photographique de l'artiste peintre
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Saint-Escobille
Nom de naissance
Pierre Deschodt
Nationalité
Activités
Artiste peintre
Autres activités
Illustrateur
Formation
Saint-Luc (Belgique), ENSAD (promotion Emile Decoeur, N°167)
Maître
Marcel Gromaire, Jean Lurçat

Pierre Deschodt, né le 22 décembre 1927 à Douai et mort le 12 décembre 2003 à Saint-Escobille, est un artiste peintre français spécialiste des tableaux de grande taille aux couleurs vives.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mère: Marthe Varé née le 06/12/1896, décédée le 04/12/1967; descendante de Charles Lalou (frère de Julien Paul Lalou: 1806-1897) et Augustine Varé.

Père: Michel Deschodt né le 02/10/1887 décédé en 1972, notaire à Douai il a repris la charge notariale de son beau-père au 46 rue Alfred Trannin à Douai. Pierre Deschodt est issu d'une fratrie de cinq enfants. Le père comme ses deux frères peignaient.

Il fait des études post-baccalauréat à l'école Saint-Luc en Belgique avant d'entrer à l'ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs).

En août 1947, il réalise une des affiches du 6ème jamboree mondial du scoutisme à Moisson (Yvelines) (Jamboree de la paix).

Le 5 juillet 1954, il est diplômé de l'ENSAD [1], promotion Émile Decoeur N°167 et obtient un certificat de spécialisation en décoration peinture murale en tant qu'élève de Marcel Gromaire qui le recommande en 1955 [2].

Recruté par l'atelier de Jean Lurçat à Aubusson, il travaille ensuite à la papeterie de l'Aa, puis au Musée de l'Homme Place du Trocadéro à Paris.

En 1966 le maire du Touquet, Léonce Deprez, lui propose [3] de confectionner les maquettes des chars pour la fête des fleurs sur le thème de l'Europe.

En 1968 il se marie avec Madeleine Collardé, qui tenait le Salon de couture « Catherine », 4 rue Richepanse (rebaptisée rue du Chevalier de Saint-Georges) Paris 1er. La clientèle de celle-ci était constituée des femmes de banquiers influents de l'époque et de personnalités illustres comme Madame de Rothschild ou la Grande Duchesse du Luxembourg.

Le 15 mai au 8 juin 1970, il expose [4] ses quelques maquettes de tapisserie « Variations végétales » à Vallauris.

En 1990, le couple s'installe à Saint-Escobille (Essonne) et transforme un corps de ferme en maison-atelier. C'est dans ce village que l'artiste passera la fin de sa vie en compagnie de son épouse, il y décède en 2003.

Pierre Deschodt a peint toute sa vie pour nourrir un monde intérieur riche et foisonnant. A sa mort en 2003, il laisse un atelier complet, monographique qu’il n’a jamais ouvert. Comme un jardin secret qu’il cultivait avec beaucoup de patience, comme une thérapie pour mieux comprendre le monde, son travail nous livre des jolis jeux d’équilibre, une palette vive et un amour pour l’hédonisme.

Influences artistiques[modifier | modifier le code]

A ses débuts l'œuvre picturale de Pierre Deschodt est imprégnée de l'enseignement de son professeur à l'ENSAD : Marcel Gromaire, ami de Jean Lurçat et de Matisse. Les décors, les personnages aux couleurs minérales, figées nous parlent avec leur rudesse naturelle : « Le port de Boulogne » 1953, « Les pêcheurs » 1964[5].

L'artiste ouvre ses horizons, ses couleurs, ses formes et ses dimensions. Influence du mouvement Nabis avec son symbolisme et ses épanchements de sentiment « Hommage à Odilon Redon » 1976.

Son admiration pour Cocteau et Foujita experts en peinture murale se retrouve au travers de ses grandes esquisses.

Le travail de Pierre Deschodt s'apparente à celui d'un maître flamand du 20ème siècle dans ses compositions plusieurs actions y sont juxtaposées.

Nourri des expositions parisiennes, de ses rencontres et de son observation vive et contemplative de son environnement, Pierre Deschodt présente un Paris des années 50 à 80 en pleine ébullition. Des ponts, de la vitesse et beaucoup d'agitation pour retranscrire une ville en pleine transformation.

Critiques[modifier | modifier le code]

  • 1970 article dans la Revue Moderne de novembre sur les oeuvres « Les pêcheurs », « L’œil », « Voyance ».
  • 1970 article dans la revue Les Nouvelles Littéraires, à propos de l'oeuvre « Fantaisies Balnéaires ».
  • 1972 article dans la Revue Moderne de novembre sur les oeuvres « Voyance », « Dans le Port ».
  • 1972 article de Bernard Gauthron dans la revue les Nouvelles Littéraires se référant à l'exposition Cimaise-Ventadour à propos des oeuvres « Les pêcheurs », « Les sportifs », « L’œil ». Bernard Gauthron situe l'oeuvre de l'artiste à la fois dans la lignée des peintres décoratifs pour son choix de couleurs et en même temps dans la droite ligne des peintres figuratifs à la manière de Cocteau et de Nina Vidrovitch.
  • 1976 article dans la Revue Moderne de juin, juillet. Les oeuvres de Pierre Deschodt sont chargées de symboles en gardant de surcroît le sens du rythme (de la Nouvelle école de Paris). L'artiste philosophe sur le caractère artificiel des perceptions de la réalité que subit l'homme actuel au travers de la télévision et déjà le début des développements de la robotisation.
  • 1977 article dans la Revue Moderne sur « Au bord de la Mer » et « Phare Lune et Fêtes ».
  • 2021 témoignage [6] du designer et sculpteur Pierre Beaudan sur l'oeuvre artistique de Pierre Deschodt.

Oeuvres[modifier | modifier le code]

  • 1947 : une des affiches du 6ème jamboree mondial du scoutisme à Moisson (Yvelines) (jamboree de la paix).
  • 1954 : sculpture « Le coq » et le « Bal des Marins », panneau de toile (200x180) oeuvres présentées à l'ENSAD.
  • 1957 : « Dans le port » exposé à l'école Française N° 36846.
  • 1969 : sélection au XXème Grand Prix de Deauville.
  • 1970 : la Biennale internationale des céramiques et tapisseries à Vallauris où il présente quelques maquettes de tapisseries. Exposition de deux tableaux à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris (Salon d'hiver).
  • 1972 : exposition à la galerie « Cimaise Ventadour » à Paris (4, rue Ventadour) du 14/09 au 14/10 (dont la fresque muséale de 100 x 300).
  • 1976 : salon des Indépendants « Multifaces n°1330 », « Crescendo n°1331 », « Hommage à Redon ».
  • 1977 : salon des indépendants « Télé-printemps ».
  • 1978 : salon des indépendants « Côte de France n°1336 » et « Équidistances n°1337 ».
  • 1985 : salon des Indépendants « Continuité n°686 » et « Animation n°687 ».
  • 1996 : illustration dans la revue VSD n°978 sur les thermoplastiques (4 pages), auteur C. Gangloff.
  • 1996 : illustration dans la revue Pétrole et Progrès sur les véhicules hybrides (6 pages), auteurs Rémy Dessarts et Claude Sales.
  • 1996 : illustration dans la revue Pétrole et Progrés (4 pages), auteur Robert Leygonie.
  • 2002 : publication de 5 cartes postales de Saint-Escobille.
  • 2020 : exposition[7],[8],[9] de 25 oeuvres de l'artiste du 29 août au 9 septembre 2020 à la Halle aux Draps de Douai.
  • 2021 : exposition[10],[11] des oeuvres de Pierre Deschodt sur le thème "Une bouffée d’air pur" du 11 au 22 août 2021 à médiathèque Jean-de-La-Fontaine du Touquet.
  • 2022 : exposition[12] des oeuvres de l'artiste du 14 juin au 2 juillet 2022 à la Maison du Citoyen de Fontenay-sous-Bois.

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Léon Moussinac, Diplôme ENSAD 1954, 31 rue d'Ulm, Paris 75005, (lire en ligne), Pierre Deschodt, ancien élève de l'Ecole des Arts Décoratifs s'est distingué au cours de ses études par son application, son sérieux et ses dons et qu'il s'est fait tout particulièrement remarqué en 4ème année dans l'atelier de Peinture Murale de Monsieur Marcel Gromaire.
  2. Gromaire, Recommandation Marcel Gromaire, (lire en ligne), Je certifie que Pierre Deschodt est très nettement un de mes meilleurs élèves. Son diplôme a été brillamment obtenu dans sa spécialité. Je vois en lui un artiste d'avenir. Très doué, sensible, intelligent et travailleur.
  3. Deprez, Demande du maire Léonce Deprez, Le Touquet-Paris-Plage, (lire en ligne), J'ai un service à vous demander et espère que vous pourrez nous le rendre en tant qu'ami du TOUQUET. Vous serait-il possible de nous faire, à titre gracieux, sous forme d'esquisses à la gouache, une série de modèles (une vingtaine) pour les chars du "Week-End des Fleurs" qui doit se dérouler sur le thème de l'Europe.
  4. Galerie d'Art de Bendor, Exposition de Tapisseries, Vallauris, Fondation Paul Ricard, (lire en ligne)
  5. Pierre Deschodt, « Les Pêcheurs 1974 » [jpg], sur Flick
  6. Pierre Beaudan, Témoignage, wikipedia, , J'ai découvert les peintures de Pierre Deschot entassées dans un garage et la découverte de son univers pictural a été pour moi un choc et j'ai insisté auprès de sa nièce et son neveu pour qu'ils mettent son oeuvre en lumière. Cette peinture instinctive et ludique ne manquera pas de séduire un large public lassé de se voir imposer un art officiel désincarné. SA nièce, bien que néophyte, a commencé à répertorier et inventorier les innombrables réalisations de Pierre Deschodt pour notre plus grand bonheur. Je lui souhaite de rencontrer les galieristes et collectionneurs avisés qui vulgariseront cet artiste auprès du plus grand nombre.
  7. France 3, « Reportage sur France 3 Nord-Pas-de-Calais à propos de l'exposition, à la Halle aux Draps de Douai, des œuvres de Pierre Deschodt (extrait déposé sur le site Instagram) », sur Instagram, .
  8. Julien Gilman, « Pour la première fois, les tableaux du Douaisien Pierre Deschodt sont visibles à Douai », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Gauthier Clausse, « Douai. Pierre Deschodt enfin exposé en ville | », L'Observateur du Douaisis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Julie Ducrocq, « L’œuvre de Pierre Deschodt exposée pour la première fois au Touquet », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  11. Hugolin Gheller, « Pierre Deschodt et son amour pour le Touquet », Les Echos du Touquet,‎ (lire en ligne)
  12. « Maison du Citoyen, Fontenay-sous-Bois Exposition Pierre Deschodt », sur Agenda Culturel du Val-de-Marne, (consulté le )