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Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Sanatruk Ier

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L'article en cours d'écriture: Sanatruk Ier
Article en Anglais: Sanatruk


Sanatruk Ier
Titre
Roi d'Arménie
Prédécesseur Tiridate Ier (?)
Successeur Axidarès (?)
Biographie
Dynastie ?

Sanadroug Ier ou Sanatruk (en arménien Սանա տ րուկ, Sanatrocès en latin) est un roi arsacide d'Arménie, ayant régné de 75 jusque vers 110[1],[2]. Il a aussi été roi d'Osroène (de 91 à 109).

Problématiques

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Ce roi dont les dates de règne ne sont pas attestées avec certitude est très peu connu. En rapprochant les différents textes antiques de façon rigoureuse[3],[4], suffisamment de preuves ont été obtenues pour conclure que Sanatroces (Sanatruk) doit avoir régné à la charnière des Ier – IIe siècle sur le royaume d'Arménie[5],[6]. Arrien dans son Parthica loue les mérites de ce monarque et le met au même plan que les Grecs et les Romains les plus illustres[5],[7]. Les auteurs arméniens parlent de lui comme le fondateur de la ville de Mcurkʿ[8]. Une inscription retrouvée à Hatra montre que cette ville faisait partie du royaume de Sanatruk en 76/77[9].

Sanatruk a été enterré dans une tombe de constructions cyclopéennes à Ani[5],[10]. Il pourrait être le successeur de Tiridate Ier. La tradition chrétienne hagiographique lui attribue le martyre de saint Thaddée[11],[12],[5] (appelé aussi Addaï dans de nombreuses sources en syriaque). À ne pas confondre avec Aggai que Thaddée-Addaïe désigne comme « évêque » de la ville d'Édesse, juste avant son départ. Selon Illaria Ramelli, la Doctrina Addaï mentionne la mort d'Aggai par la rupture de ses jambes sur ordre de Sanatruk[13]. Thaddée pour sa part était parti d'Édesse pour aller évangéliser des pays situés plus à l'est, c'est-à-dire le royaume d'Izatès II (l'Adiabène) ou le sud du royaume d'Arménie, et disparaît ensuite de tous les récits, sa mort n'étant jamais racontée.

Selon Marie-Louise Chaumont, la supposition que Sanatruk a survécu jusqu'à l'époque de la campagne de Trajan est contredite par le fait que le trône d'Arménie était tenu aux environs de 110 par Axidarès d'Arménie[5], neveu de Tiridate Ier et le fils du roi parthe Pacorus II (77-110). Axidarès était roi d'Arménie avec le consentement de Rome[14]. Lorsque Pacorus a été supplanté par Khosrô Ier de Parthie, celui-ci a déposé Axidarès et installé sur le trône d'Arménie le frère de ce dernier, Parthamasiris, sans consulter l'empereur romain[5]. C'est cette violation du traité de Rhandeia qui a donné à Trajan un prétexte pour faire la guerre[5]. Toutefois, selon Cyrille Toumanoff, Sanatruk aurait contrôlé l'Arménie méridionale vers 114/117. Cela pourrait expliquer qu'il soit donné comme un des chefs de la révolte contre Trajan, alors qu'il n'est clairement plus roi d'Arménie[15].

On ignore quelle est son ascendance. Selon l'hypothèse de Christian Settipani, il serait le fils d'un Mithridatès, éphémére roi d'Arménie (72-76), et d'Awde[16], sœur du roi Abgar VI d'Osroène[17].

Sources sur Hatra

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Le premier roi mentionné pour Hatra est un « roi des Arabes » et s'appelle d'un nom parthe Vologèse. Trois rois s’appellent aussi Sanatruk.

Encyclopedia Iranica

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A l'aide de rapporchement très rigoureux de différents textes[18], des preuves suffisantes ont été obtenues pour justifier l'insertion du nom de Sanatroces (Sanatruk), qui doit avoir régné à la charnière des Ier – IIe siècle, dans la liste des rois de l'Arménie[19]. Arrien dans son Parthica loue les mérites de ce monarque et le met au même plan que les Grecs et les Romains les plus illustres[20]. Les auteurs arméniens parlent de lui comme le fondateur de la ville de Mcurkʿ[21]. Il a été enterré dans une tombe de constructions cyclopéennes à Ani[22]. Probablement, est-il le même que le roi Sanatruk que la tradition hagiographique chrétienne blâme pour les martyres du missionnaire chrétien Thaddeus et de sa propre fille Sandukht[23],[5].

La supposition que Sanatruk a survécu jusqu'à l'époque de la campagne de Trajan est contredite par le fait que le trône d'Arménie était tenu aux environs de 110 par Axidarès d'Arménie, un des fils du monarque parthe Pacorus II. Lorsque Pacorus a été supplanté par Khosrô Ier de Parthie (c.-à-Ḵosrow), celui-ci a déposé Axidares et installé sur le trône d'Arménie le frère de ce dernier Parthamasiris d'Arménie sans consulter l'empereur romain. Cette violation du traité de Rhandeia a donné à Trajan un prétexte pour faire la guerre. La force expéditionnaire a quitté Antioche à l'automne de 114. Trajan a marché droit vers l'Arménie, le territoire en litige, s'arrêtant à Satala (en Petite Arménie), puis à Elegeia (près de Erzurum). Là, devant les troupes romaines assemblées, il a donné audience à Parthamasiris, qui était venu dans l'espoir que Trajan lui remette la couronne de la même manière que Néron avait couronné Tiridate. Trajan, cependant, a rejeté sa demande et a alors déclaré que l'Arménie était une province romaine (Dion Cassius et de 20,1 à 3 68.19.2-5). Ainsi la règle de la dynastie des Arsacides en Arménie a été porté à sa fin. Peu de temps après la réunion, Parthamasiris a été tué dans des circonstances obscures qui n'exclut pas la possibilité que Trajan était responsable (Fronton, Principia historiae, Loeb ed, II, pp 212-14;. Arrien, Parthiques, fragment 39; Dion Cassius 68,17 0.4; voir aussi AV Gutschmid, op cit, p 105;...... NC Debevoise, op cit, p 224). L'Arménie a été rattaché à la province de Cappadoce, qui a déjà composé la Petite Arménie[5].

Sanatruk Sanadroug Ier ou Sanatruk (en arménien Սանա տ րուկ, Sanatrocès en latin) est un roi arsacide d'Arménie, ayant régné de 75 à 110 ?[1] ou de 80 à 110 [2]. Ce roi dont les dates de règne ne sont pas attestées avec certitude est très peu connu. Seuls les auteurs antiques[3] en font mention. Il pourrait être le successeur de Tiridate Ier. Il serait responsable du martyre de saint Thaddée[4]. En 110, on sait qu'Axidarès (73-113 ou 110- ?), neveu de Tiridate Ier et le fils du roi parthe Pacorus II (77-110) est roi d'Arménie avec le consentement de Rome[5].


Sanadroug Ier ou Sanatruk (en arménien Սանա տ րուկ, Sanatrocès en latin) est un roi arsacide d'Arménie, ayant régné de 75 à 110 ?[1] ou de 80 à 110 [2]. Ce roi dont les dates de règne ne sont pas attestées avec certitude est très peu connu. Seuls les auteurs antiques[3] en font mention. Il pourrait être le successeur de Tiridate Ier.

He was also King of Osroene (reigned 91-109), a historic kingdom located in Mesopotamia .

Il a aussi été roi d'Osrohène (de 91 à 109), un royaume dont la capitale est Edesse.

Très peu d'information, voire aucune, n'est accessible à partir des sources littéraires ou numismatique pour ce qui concerne le successeur de Tiridate[5]. En colligeant diverses sources classique et arménienne, Sanatruk est supposé avoir régné à la fin du 1er et 2e siècles. [1] Certains savants ont proposé que Sanatruk a été le successeur de Tiridate entre 75 et 110, mais cette hypothèse pour laquelle il n'existe aucune preuve explicite a été rejeté par d'autres. [2] Ses mérites sont vantés par Arrien dans son Parthica où il est comparé aux plus illustres Grecs et Romains. Certaines traditions chrétiennes lui reproche le martyr de saint Thaddée en Arménie. En 110 le trône d'Arménie a été pris par Axidarès, le fils du monarque parthe d'Atropatène , Pacorus II qui sera déposé par Trajan en 113. Un certain nombre de sources nomment Sanatruk comme l'un des leaders de la révolte contre l'occupation de Trajan en 117. [2] Moïse de Khorène écrit, que Sanatruk a été enlevé, lorsqu'il était enfant, par Aude, une sœur du roi Abgar d'Édesse . En fuyant depuis Edesse jusqu'à l'Arménie à travers les montagnes Kordvats, ils ont été pris dans une tempête de neige soudaine. Ils ont passé trois jours aux prises avec la tempête et l'enfant a survécu grâce à un animal blanc qui les a gardé au chaud. Moïse de Khorène pense que l'animal doit avoir été un chien blanc en se fondant sur l'étymologie du nom qui a donné Sanatruk, donné peu de temps après à l'enfant (San - forme d'accusative en arménie Շուն (shun: chien) et truk (truk: hommage / cadeau de l'Arménien tur: donner). Une traduction littérale de Sanatruk serait: « don d'un chien ».

Little or no information is available from either literary or numismatic sources regarding the successor of Tiridates. [ 1 ] Through the collation of various Classical and Armenian sources, Sanatruk is assumed to have reigned at the turn of the 1st and 2nd centuries. [ 1 ] Certain scholars proposed that Sanatruk succeeded Tiridates between 75 and 110 but this hypothesis for which there is no explicit evidence has been rejected by others. [ 2 ] His merits are praised by Arrian in his Parthica where he is equated with the most illustrious Greeks and Romans. Hagiographic tradition blames him for the martyrdom of the Apostle St. Thaddée. In 110 the throne of Armenia was held by Axidares, the son of the Parthian monarch of Atropatene , Pacorus II who was deposed in 113 by Trajan .

A number of sources have named Sanatruk as one of the leaders of the revolt against Trajan's occupation by 117. [ 2 ] 

Moses of Khorene writes, that Sanatruk while being a child was taken by a sister of King Abgar of Edessa - Avde from Edessa to Armenia through the Kordvats Mountains, where they were caught in a sudden snow storm. They spent three days battling the storm and the child survived thanks to a white coated animal that kept him warm. It is thought that the animal must have been a white dog based on the etymology of the name Sanatruk that was soon after bestowed on the child (San - accusative form of Armenian Շուն (shun: dog) and truk (truk: tribute/gift ultimately from Armenian tur: give). A literal English translation of Sanatruk would be: Dog's gift.

Illaria Ramelli

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Traduction de la première phrase

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Dans la Doctrina, la loyauté d'Edesse à Rome du point de vue politique, est souligné tout au long du document. Cela pourrait être une rétrojection de la situation politique d'Edesse sous la domination Romaine dans la première moitié du IIIe siècle. AD107 retour dans le premier siècle, et correspondent à la communion religieuse avec le siège de Rome:. Dans la dernière section de notre document, l'auteur décrit la façon dont la hiérarchie ecclésiastique d'Édesse devient suffragant à Antioche et, finalement, relié avec Rome:

en fait, la Doctrina, après avoir mentionné la mort d'Aggai par la rupture de ses jambes sur l'ordre du fils apostat d'Abgar — dont l'apostasie est également mentionnée par Moïse de Khorène, (PH 2.34) — et expliquant ensuite l'incapacité d'Aggai de poser sa main sur Palut pour assurer sa succession, affirme que Palut a reçu l'ordination à la prêtrise de Sérapion, évêque d'Antioche, qui avait lui-même reçu son ordination à partir Zéphyrin, évêque de Rome, un "de la succession de l'ordination à la prêtrise de Simon-Pierre qui l'a reçu de notre Seigneur, et qui avait été évêque à Rome il y a [pendant] 25 ans dans les jours de notre César qui y régna depuis (ou pendant?) 13 ans[24].

Point 17 complet

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[17] In the Doctrina the loyalty of Edessa to Rome from the political point of view, stressed throughout the document, might also be a retrojection of the political situation of Edessa under the Romans’’ rule in the first half of the third cent. AD107 back into the first cent., and correspond to the religious communion with the see of Rome: in the final section of our document the author describes how the ecclesiastical hierarchy of Edessa became suffragan to Antioch and ultimately connected with Rome: in fact, the Doctrina, after mentioning Aggai’’s death by the breaking of his legs on order of Abgar’’s apostate son——whose apostasy is also mentioned by Moses, PH 2.34——, and after explaining Aggai’’s inability to lay his hand upon Palut for the succession, says that Palut received the ordination to the priesthood from Serapion, bishop of Antioch, who himself had received his ordination from Zephyrinus, bishop of Rome, ““from the succession of ordination to the priesthood of Simon Peter who received it from our Lord, and who had been bishop there in Rome 25 years in the days of our Caesar who reigned there 13 years.””108 Moreover, in Addai’’s farewell discourse to the hierarchs he mentions“the Letters of Paul, which Simon Peter sent to us from the city of Rome,””109 together with ““the Acts of the Twelve Apostles, which John the son of Zebedee sent to us from Ephesus.”” Also in the Protonike story we can see a special relationship of the queen with Peter himself, in Rome: Protonike is said to give glory to the Messiah ““with those who were followers of Simon, whom she held in great honor,”” and when she came back to Rome from Jerusalem ““she told Simon Peter that which had happened.”” In this passage a particular conception of the relationship between imperial and ecclesiastical power is clearly involved: it is also the case of Addai’’s address to Aggai, Palut and Abshlama (he recommends them ““to love rulers and judges who have attained to this faith […...] but if they go astray, rebuke them justly””).110 What Griffith rightly calls ““the Roman connection”, noticing that it has both civil and ecclesiastical dimensions in the Doctrina, has also a historical basis in the letters exchanged between Abgar and Tiberius. Abgar was the king of a little buffer state placed in a strategic position between the Roman empire and the Parthian kingdom in a period during which Tiberius strongly wanted to secure the loyalty of the states situated near the Parthian border. While in the rest of the Doctrina Abgar is a client king of Tiberius and then of Claudius, in the letters the matter is not of tributes111 or submission, but of loyalty. We know in fact that these kings of buffer states between the Romans and Parthians were often scarcely trustworthy:112 Abgar himself, according to Tac. Ann. 12.12-14, in the Claudian age first supported and then, having been bribed with money, abandoned the Parthian king imposed by the Romans, as I shall document. An evocation of the Parthian kingdom and its relations with Abgar’’s Edessa can perhaps be seen in the mention of Narsai as ““king of the Assyrians,”” whose subjects went into the territory of the Romans to see Addai (and here Edessa seems, rather unhistorically, a Roman city, while in other passages of the Doctrina Abgar is said not to be allowed to trespass into the territory of the Romans!).113 It is worth noticing that Narsai’’s ““Assyria””, which in the Doctrina seems to be evangelized soon after Edessa and by people coming from Edessa, is considered to be situated outside the territory of the Romans (bêth rhômayê); the author calls its inhabitants ““orientals.””114 It is probable that this ““Assyria”” ought to be regarded as located in the territory under Persian hegemony and it may be identified with the region of Adiabene. [18] We know that some traces of Christianity in this region might go back to the very time of Abgar ‘‘the Black’’, with the possible conversion of king Izates of Adiabene and his mother Helena, presented by Josephus as a conversion to Judaism.115 According to Ios. AI 20.2.4-5, Izates, in the first years of Claudius’’ reign, together with his mother, was converted by a certain Ananias—— who had the same name as the Christian who in Damascus played an important role in Paul’’s conversion to Christianity (Acts 9:10-11; 22:12), and as the archivist/courier in Eusebius and the Doctrina—— to a particular form of Judaism without circumcision.116 Now, in the self-same years, among the Christians it was an object of lively debate whether to maintain circumcision or not:117 in AD 49 the

Illaria Ramelli

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[17] In the Doctrina the loyalty of Edessa to Rome from the political point of view, stressed throughout the document, might also be a retrojection of the political situation of Edessa under the Romans’’ rule in the first half of the third cent. AD107 back into the first cent., and correspond to the religious communion with the see of Rome: in the final section of our document the author describes how the ecclesiastical hierarchy of Edessa became suffragan to Antioch and ultimately connected with Rome: in fact, the Doctrina, after mentioning Aggai’’s death by the breaking of his legs on order of Abgar’’s apostate son——whose apostasy is also mentioned by Moses, PH 2.34——, and after explaining Aggai’’s inability to lay his hand upon Palut for the succession, says that Palut received the ordination to the priesthood from Serapion, bishop of Antioch, who himself had received his ordination from Zephyrinus, bishop of Rome, ““from the succession of ordination to the priesthood of Simon Peter who received it from our Lord, and who had been bishop there in Rome 25 years in the days of our Caesar who reigned there 13 years.””108 Moreover, in Addai’’s farewell discourse to the hierarchs he mentions“the Letters of Paul, which Simon Peter sent to us from the city of Rome,””109 together with ““the Acts of the Twelve Apostles, which John the son of Zebedee sent to us from Ephesus.”” Also in the Protonike story we can see a special relationship of the queen with Peter himself, in Rome: Protonike is said to give glory to the Messiah ““with those who were followers of Simon, whom she held in great honor,”” and when she came back to Rome from Jerusalem ““she told Simon Peter that which had happened.”” In this passage a particular conception of the relationship between imperial and ecclesiastical power is clearly involved: it is also the case of Addai’’s address to Aggai, Palut and Abshlama (he recommends them ““to love rulers and judges who have attained to this faith […...] but if they go astray, rebuke them justly””).110 What Griffith rightly calls ““the Roman connection”, noticing that it has both civil and ecclesiastical dimensions in the Doctrina, has also a historical basis in the letters exchanged between Abgar and Tiberius. Abgar was the king of a little buffer state placed in a strategic position between the Roman empire and the Parthian kingdom in a period during which Tiberius strongly wanted to secure the loyalty of the states situated near the Parthian border. While in the rest of the Doctrina Abgar is a client king of Tiberius and then of Claudius, in the letters the matter is not of tributes111 or submission, but of loyalty. We know in fact that these kings of buffer states between the Romans and Parthians were often scarcely trustworthy:112 Abgar himself, according to Tac. Ann. 12.12-14, in the Claudian age first supported and then, having been bribed with money, abandoned the Parthian king imposed by the Romans, as I shall document. An evocation of the Parthian kingdom and its relations with Abgar’’s Edessa can perhaps be seen in the mention of Narsai as ““king of the Assyrians,”” whose subjects went into the territory of the Romans to see Addai (and here Edessa seems, rather unhistorically, a Roman city, while in other passages of the Doctrina Abgar is said not to be allowed to trespass into the territory of the Romans!).113 It is worth noticing that Narsai’’s ““Assyria””, which in the Doctrina seems to be evangelized soon after Edessa and by people coming from Edessa, is considered to be situated outside the territory of the Romans (bêth rhômayê); the author calls its inhabitants ““orientals.””114 It is probable that this ““Assyria”” ought to be regarded as located in the territory under Persian hegemony and it may be identified with the region of Adiabene. [18] We know that some traces of Christianity in this region might go back to the very time of Abgar ‘‘the Black’’, with the possible conversion of king Izates of Adiabene and his mother Helena, presented by Josephus as a conversion to Judaism.115 According to Ios. AI 20.2.4-5, Izates, in the first years of Claudius’’ reign, together with his mother, was converted by a certain Ananias—— who had the same name as the Christian who in Damascus played an important role in Paul’’s conversion to Christianity (Acts 9:10-11; 22:12), and as the archivist/courier in Eusebius and the Doctrina—— to a particular form of Judaism without circumcision.116 Now, in the self-same years, among the Christians it was an object of lively debate whether to maintain circumcision or not:117 in AD 49 the

Sanatruk Sanadroug Ier ou Sanatruk (en arménien Սանա տ րուկ, Sanatrocès en latin) est un roi arsacide d'Arménie, ayant régné de 75 à 110 ?[1] ou de 80 à 110 [2]. Ce roi dont les dates de règne ne sont pas attestées avec certitude est très peu connu. Seuls les auteurs antiques[3] en font mention. Il pourrait être le successeur de Tiridate Ier. Il serait responsable du martyre de saint Thaddée[4]. En 110, on sait qu'Axidarès (73-113 ou 110- ?), neveu de Tiridate Ier et le fils du roi parthe Pacorus II (77-110) est roi d'Arménie avec le consentement de Rome[5].


Sanadroug Ier ou Sanatruk (en arménien Սանա տ րուկ, Sanatrocès en latin) est un roi arsacide d'Arménie, ayant régné de 75 à 110 ?[1] ou de 80 à 110 [2]. Ce roi dont les dates de règne ne sont pas attestées avec certitude est très peu connu. Seuls les auteurs antiques[3] en font mention. Il pourrait être le successeur de Tiridate Ier.

He was also King of Osroene (reigned 91-109), a historic kingdom located in Mesopotamia .

Il était aussi roi d'Osroene (de 91 à 109), un royaume situé en Mésopotamie dont la capitale est Edesse.

Très peu d'information, voire aucune, n'est accessible à partir des sources littéraires ou numismatique pour ce qui concerne le successeur de Tiridate. [1] En colligeant diverses sources classique et arménienne, Sanatruk est supposé avoir régné à la fin du 1er et 2e siècles. [1] Certains savants ont proposé que Sanatruk a été le successeur de Tiridate entre 75 et 110, mais cette hypothèse pour laquelle il n'existe aucune preuve explicite a été rejeté par d'autres. [2] Ses mérites sont vantés par Arrien dans son Parthica où il est comparé aux plus illustres Grecs et Romains. Certaines traditions chrétiennes lui reproche le martyr de saint Thaddée en Arménie. En 110 le trône d'Arménie a été pris par Axidarès, le fils du monarque parthe d'Atropatène , Pacorus II qui sera déposé par Trajan en 113. Un certain nombre de sources nomment Sanatruk comme l'un des leaders de la révolte contre l'occupation de Trajan en 117. [2] Moïse de Khorène écrit, que Sanatruk a été enlevé, lorsqu'il était enfant, par Aude, une sœur du roi Abgar d'Édesse . En fuyant depuis Edesse jusqu'à l'Arménie à travers les montagnes Kordvats, ils ont été pris dans une tempête de neige soudaine. Ils ont passé trois jours aux prises avec la tempête et l'enfant a survécu grâce à un animal blanc qui les a gardé au chaud. Moïse de Khorène pense que l'animal doit avoir été un chien blanc en se fondant sur l'étymologie du nom qui a donné Sanatruk, donné peu de temps après à l'enfant (San - forme d'accusative en arménie Շուն (shun: chien) et truk (truk: hommage / cadeau de l'Arménien tur: donner). Une traduction littérale de Sanatruk serait: « don d'un chien ».

Little or no information is available from either literary or numismatic sources regarding the successor of Tiridates. [ 1 ] Through the collation of various Classical and Armenian sources, Sanatruk is assumed to have reigned at the turn of the 1st and 2nd centuries. [ 1 ] Certain scholars proposed that Sanatruk succeeded Tiridates between 75 and 110 but this hypothesis for which there is no explicit evidence has been rejected by others. [ 2 ] His merits are praised by Arrian in his Parthica where he is equated with the most illustrious Greeks and Romans. Hagiographic tradition blames him for the martyrdom of the Apostle St. Thaddée. In 110 the throne of Armenia was held by Axidares, the son of the Parthian monarch of Atropatene , Pacorus II who was deposed in 113 by Trajan .

A number of sources have named Sanatruk as one of the leaders of the revolt against Trajan's occupation by 117. [ 2 ] 

Moses of Khorene writes, that Sanatruk while being a child was taken by a sister of King Abgar of Edessa - Avde from Edessa to Armenia through the Kordvats Mountains, where they were caught in a sudden snow storm. They spent three days battling the storm and the child survived thanks to a white coated animal that kept him warm. It is thought that the animal must have been a white dog based on the etymology of the name Sanatruk that was soon after bestowed on the child (San - accusative form of Armenian Շուն (shun: dog) and truk (truk: tribute/gift ultimately from Armenian tur: give). A literal English translation of Sanatruk would be: Dog's gift.


Notes et références

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  1. Selon Cyrille Toumanoff, il était roi d'Osroène et il aurait contrôlé l'Arménie méridionale vers 114/117. (Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 97)
  2. Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, Paris, de Boccard, , 634 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-7018-0226-8), p. 107.
  3. Voir U. Ph. Boissevain, Hermès 25, 1980, p. 328-29, et dans ses éd. de Dion Cassius, vol. 3, les notes des p. 218-19.
  4. Moïse de Khorène, Livre II chapitres 35-36.
  5. a b c d e f g h i et j (en) Marie-Louise Chaumont, « Armenia and Iran ii. The Pre-Islamic Period », dans Encyclopædia Iranica (lire en ligne). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Iranica » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  6. Voir (de) Markwart, Untersuchungen zur Geschichte von Eran II, p. 221-22 ; Asdourian, op. cit., p.  100s[réf. incomplète] ; (en) H. Manadian, The Trade and Cities of Armenia, p. 83.
  7. Parthica, fragment 47, éd. A.G. Roos and G. Wirth, Teubner ed., 1968, p. 247.
  8. Pʿawstos Buzand 4.14 = Langlois, I, p. 250 ; Mar Abas Katina apud Pseudo-Sebeos = Langlois, I, p. 195 ; Moïse de Khorène, 2.36 = Langlois, II, p. 99.
  9. Javier Texidor, Notes hatréennes, 1966, Volume 43, Numéro 1, p. 91-97.
  10. Pʿawstos 4 = Langlois, I, p. 261.
  11. Michel van Esbroeck, « Le roi Sanatrouk et l’apôtre Thaddée », dans Revue des études arméniennes, n° 9 (1972), p. 241-283.
  12. Sur les problèmes découlant de cette tradition, voir F. Tournebize, Histoire politique et religieuse de l'Arménie, Paris, 1910, p. 410-413 ; L. S. Koyan, L'Église arménienne jusqu'au concile de Florence, 1961, p. 29s ;. aussi M. van Esbroek, Revue des études arméniennes, NS, 1972, p. 243-292, qui, contre toute probabilité, plaide en faveur de l'identité de ce roi d'Arménie avec le roi arabe de Hatra, Sanatruk Ier (ca. 177/178), fils de ʿAbd Simayā.
  13. (en) Illaria Ramelli, Possible Historical Traces in the Doctrina Addai, p. 93, point 17.
  14. Dion Cassius, Histoire romaine, Livre LXVIII, chapitre 17.
  15. (en) Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian People from Ancient to Modern Times, vol. I : The Dynastic Periods: From Antiquity to the Fourteenth Century, Palgrave Macmillan, New York, 1997 (réimpr. 2004) (ISBN 978-1403964212), p. 69-70.
  16. Christian Settipani, Nos ancêtres de l'Antiquité, Éditions Christian, 1991, p. 80.
  17. Christian Settipani, Nos ancêtres de l'Antiquité, Éditions Christian, 1991, p. 79.
  18. Voir U. Ph. Boissevain, Hermès 25, 1980, pp. 328-29, et dans ses éd. de Dion Cassius, vol. 3, les notes des pp. 218-19.
  19. Voir Markwart, Untersuchungen zur Geschichte von Eran II, pp. 221-22 ; Asdourian, op. cit., pp.  100s ; H. Manadian, The Trade and Cities of Armenia, p. 83.
  20. Parthica, fragment 47, ed. A.G. Roos and G. Wirth, Teubner ed., 1968, p. 247.
  21. Pʿawstos Buzand 4.14 = Langlois, I, p. 250; Mar Abas Katina apud Pseudo-Sebeos = Langlois, I, p. 195; Moïse de Khorène, 2.36 = Langlois, II, p. 99.
  22. Pʿawstos 4 = Langlois, I, p. 261.
  23. Sur les problèmes découlant de cette tradition, voir F. Tournebize, Histoire Politique et religieuse de l'Arménie, Paris, 1910, pp. 410-413; LS Koyan, L'Eglise Arménienne Jusqu'au Concile de Florence, 1961, pp. 29s ;. aussi M. van Esbroek, Revue des études arméniennes, NS, 1972, pp. 243-292, qui, contre toute probabilité, plaide en faveur de l'identité de ce roi d'Arménie avec le roi arabe de Hatra, Sanatruk I (ca. 177/178), fils de ʿAbd Simayā
  24. Illaria Ramelli, Possible Historical Traces in the Doctrina Addai, p. 93, point 17