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Utilisateur:Mabum20/Brouillon

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Contribution Mathieu

En 1867, Pamphile Le May est nommé au poste de bibliothécaire de la nouvelle Assemblée législative du Québec par le premier ministre de la province, Pierre-Olivier Chauveau[1]

Une grande partie de son travail consistait en l'achat d'ouvrages pour accompagner les parlementaires dans leurs fonctions. Pour se faire, il avait mis en place un système d'échanges de documents parlementaires et de livres avec plusieurs pays dont, entre autres, les États-Unis, la France et la Norvège. De plus, il s'était associé avec certains intermédiaires pour l'achat de livres à l'étranger[2]. Or, en 1886, un des agents en Europe, Arthur Dansereau, lui avait présenté des doubles factures. Cet incident avait poussé le solliciteur général de l'époque, Edmund James Flynn, à tenter de compromettre Le May. Cependant, le député James McShane défendit le bibliothécaire dont la réputation fut sauvée[3].

À son entrée en fonction, il du recomposer une nouvelle bibliothèque, car la plus grande partie des collections avaient été transférées à l'État fédéral nouvellement constitué[4].

En 1883, l'incendie de l'Hôtel du Parlement avait décimé les collections de la bibliothèque[5]. Il ne restait plus qu'environ 4 500 livres et Le May dut rebâtir les collections.

En 1892, à l'âge de 55 ans, il fut mis la retraite[6]. À son départ, la bibliothèque de la législature possédait 33 804 livres[7].



Contribution Julie

Mort (à la place de décédé)

Pamphile Le May est né en 1837 dans le rang Saint-Eustache à Lotbinière. Il est le cinquième d’une fratrie de 14 enfants nés de Léon Lemay et Marie-Louise Auger[8].

Le 22 octobre 1863, il se marie à Marie-Honorine-Sélima Robitaille. De leur union naîtront 14 enfants[1]. Sa première fille se prénomme Évangéline, en référence à l'héroïne du célèbre poème de Longfellow dont il faisait la traduction au moment de sa naissance[9].

Comme plusieurs Canadiens français de son époque, il part aux États-Unis dans le but de trouver du travail. Il se rend à Portland dans le Maine, où il ne restera que quelques jours. Au retour, il s'arrête à Sherbrooke, où il occupera un emploi de commis dans un magasin durant deux semaines.

et est inhumé au cimetière du même endroit[10].

Études[modifier | modifier le code]

Il a fréquenté l'école de sa paroisse jusqu'à l'âge de neuf ans, âge auquel il est entré comme pensionnaire au collège des Frères des écoles chrétiennes de Trois-Rivières.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'école secondaire de Sainte-Croix dans la MRC de Lotbinière porte son nom[11]. En 1972, la ville de Québec donne son nom à un parc et une rue de l'arrondissement Sainte-Foy-Cap-Rouge. D'abord orthographié Lemay, c'est corrigé pour Le May en 1994[12]. En 1980, le gouvernement du Québec change le nom de l'édifice parlementaire B pour lui donner le nom d'Édifice Pamphile Le May. Celui-ci sera déclaré site historique national le 20 juin 1985[13].

Édifice Pamphile-Le May

Pamphile Le May est inscrit au Registre du patrimoine culturel du Québec à titre de personnage historique le 13 juin 2019[10].

  1. a et b « Biographie – LE MAY, PAMPHILE – Volume XIV (1911-1920) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  2. « Biographie – LE MAY, PAMPHILE – Volume XIV (1911-1920) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  3. « Biographie – LE MAY, PAMPHILE – Volume XIV (1911-1920) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  4. Bernier, Gaston, « La bibliothèque du Parlement québécois : les méthodes de composition de la collection, de 1802 à 2002 », Documentation et bibliothèques, 53(3),‎ , p. 155-164.
  5. Gallichan, Gilles, « Les 70 ans de l’édifice Pamphile Lemay », Cap-aux-Diamants, 1(2),‎ , p. 39-40.
  6. « Biographie – LE MAY, PAMPHILE – Volume XIV (1911-1920) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  7. « Biographie – LE MAY, PAMPHILE – Volume XIV (1911-1920) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  8. Maurice Pellerin, Pamphile Le May, écrivain et bibliothécaire, Montréal, Ministère des Affaires culturelles, Bibliothèque nationale du Québec, (lire en ligne), « Biographie de Léon Pamphile Le May », p. 29
  9. Maurice Pellerin, Pamphile Le May, écrivain et bibliothécaire, Montréal, Ministère des Affaires culturelles, Bibliothèque nationale du Québec, (lire en ligne), « Biographie de Léon-Pamphile Le May », p. 35
  10. a et b « Le May, Pamphile », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le )
  11. Mélanie Labrecque, « L’École Pamphile-Le May célèbrera ses 50 ans », Le Peuple Lotbinière,‎ (lire en ligne)
  12. « Le May », sur Ville de Québec (consulté le )
  13. « Édifice Pamphile-Le May », Encyclopédie du parlementarisme québécois, Assemblée nationale du Québec,‎ (lire en ligne)