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Utilisateur:Juliepnc/Brouillon

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Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme occupe une place importante dans l’économie de l'île d'Hokkaidō. En 2014 le Japon a attiré plus de treize millions de visiteurs étrangers, ce chiffre est en hausse depuis 2011[1]. La majorité des touristes vient d’Asie, en particulier de Chine, de Taiwan et de Corée du Sud.

Hokkaido est doté de paysages divers (montagnes, mer, plaines). Il y a donc de nombreux touristes, notamment grâce aux stations de ski et aux stations thermales. Ces ensembles touristiques attirent beaucoup la population asiatique, et en particulier les Chinois. Ce n’est cependant pas un tourisme qui provient de toutes les régions du monde. La clientèle ciblée vient de pays proches, ou du Japon même. Cela montre la marginalité et la méconnaissance d’Hokkaido, car les principales villes japonaises qui se situent sur l’ile d’Honshū, au « Japon de l’endroit » attirent, elles, des touristes très divers, qui viennent de différents continents. 

Agriculture[modifier | modifier le code]

Hokkaidō occupe le premier rang dans l'agriculture du Japon, notamment pour la production de riz et de poisson. L'ensemble de la filière agricole est très développé : élevageculturepêche. Un quart des terres cultivées se situe dans cette région[2]. Les productions principales sont celles de blé (65,5%), de pommes de terre (79,5%) et de betteraves (100%). On y produits également de nombreuses variétés de légumes, de la viande, du poisson, et des fruits de mer. 

Transports[modifier | modifier le code]

Le tunnel du Seikan (tunnel ferroviaire), qui est le deuxième plus grand tunnel du monde, a été ouvert en mars 1988 après plus de 10 ans de travaux. Il relie l’île d’Honshu à Hokkaido, et permet une meilleur intégration de l’espace insulaire, grâce à sa ligne ferroviaire[3].

Le Shinkansen est un autre élément d’intégration d’Hokkaido à la dynamique du Japon[4]. En effet, le Shinkansen est un service de train à grande vitesse qui existe au Japon depuis environ cinquante ans. Le , une ligne a été ouverte entre les gares de Shin-Aomori (qui se situe au Nord de l’île d’Honshu) et de Shin-Hakodate-Hokuto (qui se situe au Sud de l’île d’Hokkaido). On voit ainsi une continuité de la ligne, qui traverse les espaces dynamiques du Japon et qui va sur l’île la plus septentrionale du pays. Cette ouverture récente a pour but de dynamiser et d’intégrer Hokkaido en rendant cet espace plus accessible. De plus, une extension de la ligne du train à grande vitesse est prévue pour 2030 afin de relier la ville principale d’Hokkaido, Sapporo, à ce système ferroviaire. 

Revendications territoriales[modifier | modifier le code]

Il y a un conflit à propos des îles qui se situent au Nord d’Hokkaido. En effet, les îles Kouriles sont revendiquées par le Japon et la Russie, et cela créé un contentieux. Chaque partie revendique les îles du Sud de l’archipel des Kouriles, et ne reconnait pas la souveraineté de l’autre. Cet archipel est composé d’environ trente îles volcaniques et de plusieurs îlots. Le Japon et la Russie s’affrontent dans ce conflit, en particulier pour bénéficier de la zone économique exclusive des îles [5].

Les zones économiques exclusives des îles Kouriles offrent en effet de nombreuses ressources halieutiques, car c’est l’un des espaces les plus poissonneux de l’Océan Pacifique, mais aussi des ressources minérales avec des gisements de souffre et de pyrite. Ainsi, le Japon réclame les quatre îles les plus au Sud de l’archipel, qu’il décrit comme des extensions de l’île d’Hokkaido. 

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fréquentation touristique au Japon », Kanpai,‎ publié en déc 2013 - mis à jour en oct 2016 (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Agriculture in Hokkaido Japan », sur http://www.pref.hokkaido.lg.jp, (consulté le )
  3. « Atouts et faiblesses », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Au Japon, le Shinkansen relie désormais Tokyo à l’île d’Hokkaido », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Pierre Gentelle, Philippe Pelletier, sous la direction de Roger Brunet, Géographie universelle : Chine, Japon, Corée, Belin, , 480 p. (ISBN 978-2-7011-1664-8)