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L’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau est un hôtel 5* situé au cœur du Triangle d’or, à deux pas des Champs-Elysées et de l’Arc de Triomphe construit dans un bâtiment chargé d'histoire.


Hôtel InterContinental Paris Avenue Marceau

Localisation

Adresse 64 Avenue Marceau 75008 Paris

Pays France


Coordonnées 0144433636

Architecture haussmannienne

Ouverture 2008

Architecte Bruno Borrione

Équipements 55 chambres et suites, 300m2 de salons de réception, un restaurant gastronomique

Étoiles *****

Chambres 55

Restaurants Le M64

Gestion M.F.I. SA

Propriétaire SIFI

Site web www.ic-marceau.com



Histoire[modifier | modifier le code]

Le quartier et l’avenue Marceau[modifier | modifier le code]

Le couvent Sainte-Périne de Chaillot composait le quartier. En 1659, le monastère de religieuses chanoinesses de l’ordre de Saint-Augustin (fondé à Nanterre en 1638) est transféré au village de Chaillot : entre les rues Quentin-Bauchard, Giraudoux, Galilée, Euler et Magellan. En 1742, les religieuses fusionnent avec les augustines du couvent Sainte-Périne de la Vilette (ancienne abbaye fondée à Compiègne au XIIIème siècle). En 1788, transformation en hôpital, avant de devenir en 1801, sous les auspices de l’impératice Joséphine, une maison de retraite « assurée à l’infortune et au malheur ».

L’Avenue Marceau descend de la place de l’étoile aux quais de Seine. Elle est percée au travers des anciens jardins du couvent Sainte-Périne de Chaillot en 1865. Elle est ouverte en 1864 sous le nom de JOSEPHINE (De Beaumarchais, première épouse de l’empereur Napoléon 1er de 1796 à 1809, impératrice des français et Reine d’Italie de 1804 à 1809). L’Avenue est rebaptisée MARCEAU en 1879, nom du Général de la Révolution François SEVERIN MARCEAU.

François SEVERIN MARCEAU est un général français pendant les guerres de la Révolution, à la carrière militaire exemplaire. Laissé pour mort lors d’une bataille en Allemagne, l’archiduc Charles de Prusse tente en vain de lui sauver la vie. Il est inhumé sur place, dans la plus grande émotion des deux camps ennemis. Lord Byron écrit sur son tombeau : « A sa base sont les cendres d’un héros, notre ennemi ; (…). Courte, brave et glorieuse fut sa jeune carrière. Ses pleureurs furent deux armées, ses amis et ses ennemis ; et tout étranger qui, aujourd’hui, s’arrête en ce lieu doit prier pour le repos serein de son âme chevaleresque. C’est qu’il a été le champion de la liberté, et l’un de ceux-là, peu nombreux, qui n’ont jamais outre-passé la mission du châtiment qu’elle impose à ceux qui portent son glaive, a préservé la blancheur de son âme, et pour cela les hommes ont pleuré sur lui. »

L’Arc de Triomphe « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe » (Napoléon en 1805 s’adressant à ses soldats). Edifice inauguré en 1836 sous Louis-Philippe 1er. C’est au pied du monument le plus colossal de Paris qu’est édifié l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau, un triomphe offert à l’intelligence de l’hôtellerie et du savoir-vivre à la française.

Un bâtiment historique[modifier | modifier le code]

En 1879, le comte de Breteuil fait construire ce bel hôtel de façade Haussmannienne , marqué par sa monumentale porte cochère qui en souligne le luxe discret. Les Champs Elysées sont désormais la promenade en bordure de ville où l’on doit paraître. Les plus fortunés y font édifier des hôtels particuliers offrant un point de vue à la fois sur l’ Arc de Triomphe et les Hôtels des Maréchaux qui en accentuent la glorieuse perspective. La période est à la redécouverte du Moyen Age, Breteuil utilisera donc le bâtiment le plus ancien de la cour pour en faire une écurie de six chevaux, sous une tourelle de style néo Renaissance. Ici vivait la comtesse de Breteuil. Charlotte Fould, fille du ministre des finances de Napoléon III (1826-1917) épouse en 1846 Alexandre Charles Joseph de Breteuil, fils de Charles de Breteuil, compte de Breteuil. Le roi Louis-Philippe leur accordera le privilège de ratifier lui-même leur contrat de mariage, toute l’aristocratie sera naturellement conviée au mariage. Cet hôtel particulier abritait donc en son temps chambres de cochers, chambres de domestiques, sellerie, remise de voitures et autres dépendances. Le 1er mars 1937, G. Roché Président du Conseil d’Administration de l’Union des Industries chimiques sollicite l’autorisation du Préfet de la Seine pour transformer et surélever de deux étages le bâtiment du fond sur cou de l’hôtel. Ce bâtiment abritera alors la maison de la Chimie. En 1994, l’Hôtel connaitra une nouvelle destinée et deviendra le lieu d’échanges et de contacts entre Israël et la communauté française. Il prendra la dénomination de Maison France-Israël et sera géré et financé par des mécènes dont l’une des ambitions sera de créer une sorte d’établissement pilote destiné à être dupliqué là où les communautés juives nationales cherchent à développer un mode d’expression laïque. Elle accueillera notamment la Chambre de Commerce Franco Israélienne et les services de Serge Klarsfeld. L’immeuble est inauguré par les deux chefs d’Etat mais bien vite, il apparaît que le concept ne peut s’auto suffire. L’immeuble change donc une nouvelle fois de propriétaire et de destination

Transformation en hôtel[modifier | modifier le code]

La Maison France-Israël, de la rue Marceau, laisse donc finalement la place à un magnifique et luxueux Hôtel. Passez le porche et vous êtes transportés là … au temps des redingotes, ombrelles et haut de forme mais encore dans un monde intemporel ouvert sur l’avenir. Comment alors préserver ce patrimoine et l’adapter au nouveau millénaire ? A cette question, Jean Pierre Bansard, le propriétaire a répondu : en le faisant rayonner à l’international en le transformant en hôtel de luxe tout en conservant le caractère historique du bâtiment.

A Paris, à l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau la modernité s'allie à la dimension historique des lieux.

De même que la pyramide de verre de l’architecte Pei en 1989 révèle l’architecture du palais du Louvre, la décoration de l’Intercontinental est un véritable parcours initiatique de l’âme parisienne dont l’hôtel est l’écrin qui suggère, laisse entrevoir et révèle dans la force et la joie de l’innovation. Un havre de repos dans le Paris authentique, le Paris historique, le Paris artistique. L’hôtel propose un hébergement raffinée et contemporain. Signée Bruno Borrione, collaborateur de Philippe Stark, la décoration de ce bâtiment chargé d’Histoire, allie design et confort dans une atmosphère paisible et chaleureuse.

Une fois passé le porche le visiteur se retrouve plongé dans une cour intérieur parisienne avec vue sur trois bâtiments historiques.

La décoration[modifier | modifier le code]

L’univers de la décoration[modifier | modifier le code]

Un blanc pur donne le ton, met en valeur l’architecture de l’hôtel, les plafonds des chambres représentent des fresques de la Renaissance vénitienne, apogée de la Renaissance italienne (XVII-XV siècle). La décoration de Bruno Borrione est avant tout confortable et utile. Rideaux, dessus de lits, mobiliers de créateurs, c’est de la que viennent les touches de couleurs. Une commode Louis XV, laquée à losanges Moisonnier dans une suite. Le Lobby de l’hôtel, l’accueil artistique : un fauteuil Chesterfield à côté des fauteuils Mushroom vert de Pierre Paulin et Egg d’Arne Jacobsen. Lustre Palmette suspension en verre de Murano chez Barovier et Toso et Console Crystal Supper de Philippe Starck chez Baccara, le nid d’abeille recouvre l’ascenseur, miroirs de différentes époques. Dans cet hôtel l’architecte fait dialoguer les grands hommes. Michel-ange et sa fresque d’architecture au fond du lobby.

L’architecte Bruno Borrione[modifier | modifier le code]

L’architecte Bruno Borrione, collaborateur de Philippe Stark pendant plus de 20 ans, a crée un lieu de vie qui rappelle en permanence que tout fait partie d’une même histoire continue. Le premier enjeu était de réunir les 3 bâtiments en 1 seul, ce qui donne un charme particuliers aux 55 chambres et suites. Elles sont lumineuses, spacieuses et modernes. Elles ont une hauteur de plafond exceptionnelle pour certaines, d’autres sont situées sous des combles et s’ouvrent sur des terrasses donnant sur les toits de Paris. Elles ont l’âme des appartements parisiens. La chambre est conçue en lieu ouvert pour avoir un angle de vue plus grand et une atmosphère intime : plus de couloir d’entrée ni de dressing, mais des placards design, la salle de bain se ferme par des portes coulissantes, pas de tableaux au mur mais un plafond tendu aux fresques de la renaissance vénitienne.

Style de Borionne[modifier | modifier le code]

Imprégné des analyses du situationniste Guy Debord. La société du spectacle, Bruno Borrione aime la déambulation dans la ville avec l’idée de se perdre, de ne pas savoir ce qu’on va découvrir ou ressentir. C’est ainsi qu’il plonge le visiteur dans un état de confusion en mêlant les styles, emboîtant le pas aux architectes des années 1920 et 1950 Dorothy Drapper et Morris Lapidus. Il aime les hôtels d’Amérique centrale dans lesquels on sent la modernité joyeuse de la liberté créative et de l’influence des matériaux locaux. Bruno Borionne offre au visiteur qui passe, un moment de rêve et suscite une réaction affective.

L’association des Clefs d’or[modifier | modifier le code]

Dans les années 1920, 11 portiers des grands hôtels parisiens créent une amicale pour asseoir leur profession. L’association internationale naît en France en 1929, avec pour premier présent Pierre Quentin. Les concierges Clefs d’or sont présents à travers le monde et en nombre à l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau.

Le Restaurant[modifier | modifier le code]

Le restaurant Le M64 et sa terrasse[modifier | modifier le code]

Situé au rez-de-chaussée de la tourelle d'inspiration renaissance qui abritait autrefois les écuries du Comte de Breteuil, il a été conçu pour s’y sentir comme chez soi. Sobriété, confort et transparence. A l’intérieur : la cuisine ouverte sur la salle permet de créer instantanément le lien entre celui qui offre et celui qui reçoit. Le visiteur peut choisir de s'installer au comptoir ou dans les fauteuils club. Dans la cour verte et fleurie ensoleillée et rafraîchie par le mur végétal, le visiteur est à l’abri des regards et au calme. La terrasse sur laquelle s’ouvre la véranda du restaurant aux beaux jours est assise sur une cour pavée d’architecture typique.

Le Chef Edward Uchiyama[modifier | modifier le code]

La cuisine du jeune Chef Edward Uchiyama, élève du célèbre Joel Robuchon, hérite de sa double culture en unissant des mets et des saveurs venues de France et du Japon. Ses origines japonaises l’ont inspiré pour l’élaboration de nouveaux plats. Il a tenu à innover en revisitant de célèbres recettes françaises agrémentées de quelques touches japonaises en travaillant les produits de saisons.

Tendance Business[modifier | modifier le code]

Dans le quartier emblématique du Triangle d’Or, l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau dispose également d'un espace de réceptions et de séminaires de 300 m2, modulable en 3 salons, accueillant les réceptions d’affaires ou privées.

Evénements artistiques et émissions télévisées tournées à l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau[modifier | modifier le code]

L’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau et les artistes[modifier | modifier le code]

Dès l’entrée de l’hôtel, sous le porche de l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau la place est données aux artistes. On peut en effet y découvrir une œuvre originale du peintre Raymond Moretti (1931-2005), élève et ami de Pablo Picasso. La tauromachie hybride représentée sur cette œuvre surprend le visiteur avant de l’embarquer dans l’atmosphère de l’hôtel.

Dans le lobby, une pièce numéroté appartenant au propriétaire de l’établissement, Jean-Pierre Bansard, les oiseaux bleus de Georges Braque (1882-1963)

Dans une volonté de toujours laisser une place belle aux artistes, l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau se positionne aujourd’hui comme découvreur de talents : Pour les mélomanes, il organise des concerts live hebdomadaires autour du jazz, de la bossa nova ou de la soul. Quelques-uns des artistes découvertes du M64 : Johanne Sayada (JIJI), Thomas Racine, Cynthia Abraham, Agathe Iracema.

Quant aux amateurs de photographie, de peinture ou de sculpture, ils seront surpris par les expositions itinérantes trimestrielles qui ont notamment mis en avant. Quelques-unes des expositions du M64 en partenariat avec la galerie Younique : « L'Inde inattendue » du photographe Joël CADIOU, « Autour du bleu » de Pierre DUCLOU (pastels), l’artiste peintre togolais Kisito ASSANGNI.

M6 au M64, Top Chef à l’hôtel InterContinental Paris avenue Marceau[modifier | modifier le code]

En 2011, le restaurant M64 de l’hôtel InterContinental Paris Avenue Marceau a accueilli « TOP CHEF », le plus grand concours de cuisine réservé aux professionnels diffusé sur M6. Le chef de l’époque (Romain Marzet) a apporté son conseil pour la préparation de l’émission et durant le tournage d’une épreuve inhabituelle L’émission « Top Chef » de la chaîne de télévision M6 a eu pour cadre l’hôtel InterContinental Paris Avenue Marceau et son restaurant, le M64, l’un des plus chics de son quartier prestigieux. On y a vu notamment le chef Romain Marzet accueillir les candidats avant qu’ils aillent officier dans les cuisines du M64, pour préparer notamment des plats servis – une fois n’est pas coutume – en chambre, par le room-service !

« L’hôtel InterContinental Paris Avenue Marceau se prêtait particulièrement à ce genre d’épreuve », explique Romain Marzet, 35 ans (ancien second au restaurant du George V, qui a travaillé au Grand Véfour et chez Taillevent à Paris). L’hôtel offre en effet un cadre chaleureux et distingué, possède ses propres cuisines et son propre restaurant et dispense un room-service 24h sur 24. L’équipe de « Top Chef » a été séduite d’emblée par le cadre moderne à la fois intimiste et lumineux de l’hôtel, l’un des plus beaux, et surtout le tout dernier établissement du groupe IHG à Paris. Romain Marzet, ancien chef du M64, dont la cuisine simple et élégante repose sur la saveur et l’authenticité des produits de saison, est également intervenu, aux côtés des équipes de production de l’émission, en tant que consultant sur l’ensemble de cette saison de TOP CHEF. Les chambres de l’hôtel, que l’on a pu voir dans l’émission, ont servi de cadre à la fois aux interviews des candidats, à la présentation des plats et aux délibérations du jury. On remarquera également le lobby de l’hôtel où le chef accueille les candidats. Mobiliser ainsi un établissement pour une émission de télévision nécessite des moyens logistiques importants. Les équipes de l’hôtel InterContinental Paris Avenue Marceau se sont volontiers prêtées au jeu. Pour Romain Marzet, l’expérience a été passionnante : « Au M64 comme à « Top Chef », nous avons le même souci de précision et d’efficacité. »

Partenariat entre le M64 et le parfumeur Cartier pour le lancement de l’Heure Mystérieuse[modifier | modifier le code]

En 2010, le parfumeur Cartier s’associe au Chef du restaurant de l’hôtel InterContinental, le M64, pour créer un dessert inspiré de sa nouvelle collection de parfums l’Heure Mystérieuse. Pour l’occasion, le restaurant a lancé un dessert aux parfums de cigare sous forme d’un macaron original.

Bibliographie :[modifier | modifier le code]

Guide Orphée ou l’Art d’aimer Paris et ses hôtels prestigieux (répertorié à la Bibliothèque Nationale de France)

http://www.lepoint.fr/tendances/2010-01-14/l-heure-mysterieuse-cartier/998/0/413665

http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2011-02/Top-Chef-au-M64.htm

http://www.lepoint.fr/tendances-gastronomie/2009-11-26/le-m64/1559/0/399134