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Sarah Trouche

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Sarah Trouche, née le 26 juin 1983 à Bordeaux, est une artiste plasticienne française qui utilise comme moyens d'expressions la performance, la photographie, la vidéo et la sculpture. Elle s'inspire des rencontres qu'elle fait au cours de ses voyages et utilise son corps comme un outil pour faire passer un message social et politique. L'artiste fait se croiser des œuvres qui traitent de manières différentes notre positionnement face à l'histoire et aux évènements tragiques qui la traversent.

Sarah Trouche
Sarah Trouche dans son atelier à Paris, décembre 2016
Naissance
(41 ans)
Bordeaux, France
Nationalité
Française
Activité
Plasticienne
Formation

Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris

Art Center College of Design of Los Angeles

Goldsmiths University of London
Mouvement
Art corporel

Elle est lauréate de la Villa Medicis pour son projet "Arriba" dans le programme "Hors les murs" en 2014.

Sarah Trouche est née en 1983 à Bordeaux. Entre 2001 et 2007 elle étudie aux côtés des artistes Jean-Marc Bustamante, Jacky Chriqui et Guillaume Paris à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 2006 à l'occasion d'un échange, financé peu après par LVMH, elle étudie à Art Center College of Design de Los Angeles auprès des artistes Mike Kelley et Lita Albuquerque dans le cadre d'un Master Fine Art. En 2007 elle obtient son diplôme des "Beaux Arts de Paris". En 2008 elle poursuit avec un Master Performance Art making à la Goldsmiths University of London avec Anna Furse comme professeur. C'est durant cette même année qu'elle crée avec Benjamin Herr un collectif d'artistes pluridisciplinaire européen qui est lauréat du prix de la ville de Paris avec le projet "HitandRun" soit 30 jours sur un cargo de marchandises transformé en lieu de création. En 2011 elle expose au Japon lors d'une exposition personnelle dans la galerie Hakusen à Tokyo. En 2013 elle donne des conférences à la National Taiwan University of Arts (NTUA) et expose au Musée d'Art contemporain de Taipei. Durant les années 2012, 2013 et 2014 elle expose lors de la Fountain Art Fair, au sein de l'Armory Show à l'Armory Regiment à New York, avec la galerie Grace Exhibition et avec cette dernière elle expose lors de l'Art Basel de Miami. En 2014 elle suit une formation sur la réalisation d'un court métrage à La Gaîté lyrique de Paris. La même année elle monte un projet baptisé "Arriba" dans le programme de résidence de l'Institut français "Hors les murs" à la Villa Médicis. En 2015 elle réside à la Fountainhead Residency à Miami. La même année elle crée, avec la Fondation IADA, le premier Pavillon du Kazakhstan à la Biennale de Venise au côté du critique d'art et commissaire d'exposition Paul Ardenne. En mars 2015 elle réalise une vidéo "Décomposition et transcendance" sur le Manhattan bridge pour la Leo Kuelbs collection pendant l'Armory Show. En 2016 elle fait une performance lors du festival Rapid Pulse de Chicago. En août 2016 elle participe à Manifesta, la Biennale européenne d'art contemporain, qui se déroule au Cabaret Voltaire à Zurich en Suisse où elle expose un projet baptisé "I can not be silent". En septembre 2017 elle entrera dans la résidence de la Fondation Zinsou au Bénin.

Son travail intègre les collections telles que la JP Morgan, SJ Berwin, Benenson collection, Liza and Arturo Mosquera collection et IADA collection.

Elle vit et travaille entre Bordeaux et Paris.

Sarah Trouche est une artiste engagée et ce avant même le début de sa carrière. En effet, pour le concours d'entrée aux "Beaux-Arts de Paris" elle ne compose pas le dossier qui lui est demandé mais présente à la place sa première performance "First" à l'âge de 18 ans. À travers cette oeuvre elle parle des gens qui dorment sous le pont de Notre-Dame à Paris et pour ce faire elle s'attache nue à une corde et saute. Cette première oeuvre amorce la carrière d'une performeuse qui dénonce en mettant son corps au service de la paroles des autres, d'une cause à défendre, de faits sociaux à signaler.

En 2010 lors d'un de ses nombreux voyages en Chine, c'est suite à la découverte des éboulements de terrain de la ville de Lijiang et des centaines de personnes disparues, qu'elle crée une performance en s'enduisant de boue rouge, en référence à la couleur du sol, et marche sur les toits restant du village.

En 2011 c'est sur la Grande Muraille de Chine qu'elle crée une action intitulée "Action for Great Wall" à travers laquelle elle descend à pieds la muraille, nue, peinte en rouge avec du "feu à main" dans la main droite. En novembre 2011 Sarah Trouche est l'objet d'une interview pour la revue Diapo par Mehdi Brit sur notamment l'origine de son travail de performeuse.

En 2012 c'est au Japon qu'elle se rend pour faire une performance dont le point de départ est l'accident nucléaire de Fukushima. Pour y parvenir elle se met à genoux, nue et peinte en jaune, dans la neige, riche en radioactivité et par conséquent source d'angoisse pour les japonais, dans une forêt de bambou, symbole de l'espoir. Durant cette année, elle participe au salon d'art des Petites Antilles Pool Art Fair qui a lieu en Martinique et qui fait l'objet d'un article "Paris Art" de Florian Gaité dans lequel ce dernier analyse le travail de Sarah Trouche qu'il décrit comme "un dispositif à visée cathartique, cherchant à produire l'effet d'un pansement sur une plaie mémorielle, d'un engagement sur la voie du rétablissement". Au printemps 2012 l'artiste est le sujet d'un articlede Jérémy Benkemoun dans le MKR magazine relatant son travail de performeuse.

En 2013 Sarah Trouche est invitée à participer au festival artistique organisé par l'association IADA (International Art Development Association) à Almaty au Kazakhstan. Elle y fait une expédition pour se rendre à la mer d'Aral asséchée en raison d'un programme de culture intensive du coton. Son objectif ici est de créer une oeuvre qui fasse écho aux voix des personnes qui attendent, suite à la promesse du gouvernement, le retour de la mer. Elle se met alors debout, nue, peinte en bleu, sur une carcasse de bateau, agitant un drapeau aux couleurs du pays à savoir le bleu et le jaune. Sa performance fait l'objet d'un article dans le Monde, article sur l'art dans les régimes autocrates : "L'art au régime fort" écrit par Roxana Azimi. En mars 2013 elle est le sujet d'un poème de Julien Blaine intitulé "IL CADEAU & THE RÉGAL" mais elle est également le sujet d'un article de Pascal Lièvre sur son travail à travers son corps. Elle apparaît dans l'article "El arte como experiencia errante" de Janet Batet dans le quotidien de langue espagnole El Nuevo Herald. Sa personne et son travail se retrouvent aussi dans un écrit d'Agnès Violeau Habeas Corpus dans lequel elle dit de Sarah Trouche qu'elle ""met à nu" littéralement le corps social, ses codes et ses anomalies". En juin 2013 elle est interviewée par le magazine de mode Chasseur Magazine dans lequel figure un article intitulé "Chasseur interviews Sarah Trouche". À l'automne 2013 un article, écrit par Julie Crenn intitulé "Performatif", lui est consacré dans la revue d'arts visuels Inter, art actuel.

En 2014 lors d'un voyage au Maroc pour assister à la Biennale de Marrakech, elle rencontre des Berbères qui lui partagent leur désir de partir. De là elle imagine une oeuvre qui serait le reflet d'une construction qui abrite le corps et lui permet en même temps de se déplacer. Florian Gaité écrit un article "Lacan au Sahara - Sarah Trouche ou la performativité de l'autre" sur ce travail de la performeuse en le mettant en parallèle avec certains principes lacaniens comme le "petit autre" "(soit l'alter ego qui me ressemble)" et le "grand Autre" "(soit l'absolument différent)" et il utilise alors un néologisme pour situer l'artiste comme étant le "moyen autre" c'est-à-dire le "medium". En 2014 Jeanne Susplugas présente la vidéo de Sarah Trouche "Action for Macédonia" au sein de son exposition "All the world's stage" au Centre d'art Le LAIT d'Albi. En février 2014 Stephen Sarrazin, spécialiste du cinéma japonais, fait un essai intitulé The Hidden portrait : The photographs of Sarah Trouche, sur le travail photographique de l'artiste qui selon ses dires "tell us how Sarah Trouche has begun looking like a painter." En 2014 elle propose une exposition, à la Galerie Short Cuts Namur en Belgique qui s'intitule "Sarah Trouche : rétrospective vidéographique". En mai 2014 l'artiste fait une performance à New York à la Cutlog Art Fair parmi les artistes Rafael Fuchs et Allyson Anne Lamb. En 2014 elle fait une performance au festival Poésie Marseille au Musée d'Art Contemporain de Marseille. Elle réalise également une performance lors du festival des arts vivants Résurgence à la Plateforme Paris en juillet 2014. En septembre 2014 elle participe à Paris Photo au Grand Palais dans l'exposition de la Fondation JP Morgan "Camera As Release" aux côtés des artistes Vito Acconci, Cindy Sherman, Laurie Simmons, Dennis Oppenheim, Miguel Angel Ríos, Bjørn Sterri, Sanford Biggers, Flavia Da Rin, Bruce Nauman, Tseng Kwong Chi ou encore Lilly McElroy. En novembre 2014 elle est citée dans une "interview avec Lisa K. Erf à propos de la JP Morgan Chase Art Collection", réalisée par Anne Claire Meffre, parue dans le magazine L'Oeil de la Photographie. En hiver 2014 elle figure dans le magazine des arts pluriels Stradda n°34 à l'article "Actions en relation" de Julie Crenn dans lequel elle relate certaines performances de l'artiste.

En mars 2015 elle réalise une vidéo "Décomposition et transcendance" sur le Manhattan bridge pour la Leo Kuelbs collection pendant l'Armory Show. Le 9 mai 2015 pour la 56e Exposition internationale d'art contemporain de la Biennale de Venise intitulée "All the world's futures", Sarah Trouche y fait une performance baptisée "Serioulsly all the world's futures ?" au cours de laquelle elle s'habille de tous ses vêtements et se jette dans la mer. Cette action est le reflet des migrants qui emportent le peu qu'ils possèdent, et en nageant à contre courant elle symbolise l'isolement. La même année elle fait une performance au Cabaret Voltaire de Zurich en Suisse. En 2015 elle crée, avec la Fondation IADA, le premier Pavillon du Kazakhstan à la Biennale de Venise au côté du critique d'art et commissaire d'exposition Paul Ardenne.

En 2016 elle fait une performance, lors du festival Rapid Pulse, sur la condition des femmes afro-américaines à Chicago en collaboration avec trois femmes de la ville en soulevant les questions du genre et des discriminations quotidiennes. En août 2016 elle participe à Manifesta, la Biennale européenne d'art contemporain, qui se déroule au Cabaret Voltaire à Zurich où elle expose un projet baptisé "I can not be silent".

En février 2017 l'artiste exposera au Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart auprès de l'artiste Giuseppe Penone sur une invitation de la commissaire d'exposition Julie Crenn. En mars 2017 elle a pour projet une exposition personnelle "Faccia a faccia, veni, vidi, vissi" qui aura lieu à la galerie Vanessa Quang à Paris, autour des défaillances du corps social et politique. En avril 2017 elle sera au côté de Paul Maheke à la Fondation d'Entreprise Ricard pour une conférence dans le programme "Partitions Performances" proposé par le commissaire d'exposition Christian Alandete. En octobre 2017 elle présentera une exposition personnelle à la galerie Building Bridges de Santa Monica à Los Angeles.

https://vimeo.com/user5725606

https://www.youtube.com/results?search_query=sarah+trouche

Liens externes et références

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http://www.sarahtrouche.com/

http://www.beauxartsparis.com/fr/

http://www.artcenter.edu/

http://www.gold.ac.uk/

http://www.fountainheadresidency.com/

http://fondationzinsou.org/

http://hakusen.jp/

http://m.ntua.edu.tw/ntuaen/index.htm

https://www.deuxiemepage.fr/2014/11/27/interview-sarah-trouche/

https://crennjulie.com

http://m11.manifesta.org/fr/artist/sarah-trouche

http://www.fondation-entreprise-ricard.com/Conferences/view/461-paul-maheke-sarah-trouche

https://frereindependent.wordpress.com/2012/11/10/pool-art-fair-martinique-2012/

http://www.parisphoto.com/fr/paris/programme/2014/camera-as-release

http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2014/11/14/article/26611/interview-avec-lisa-k-erf-a-propos-de-la-jpmorgan-chase-art-collection/

http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/05/20/l-elan-pour-l-art-des-regimes-autocrates_4631904_4497186.html

http://www.iada.kz/projects/33

http://www.institutfrancais.com/fr/actualites/residences-hors-les-murs-2014

http://www.piasa.fr/

http://culture.marseille.fr/les-musees-de-marseille/musee-d-art-contemporain-mac

http://www.festival-resurgence.fr/

http://fuchsprojects.com/cutlog/

http://www.acryom.com/article-23831-Galerie-short-cuts,23831.html

http://www.leokuelbscollection.com/

http://www.centredartlelait.com/ / http://www.centredartlelait.com/IMG/pdf/dossier_enseignants_AllTheWorld.pdf (page 21)

http://frenchculture.org/visual-and-performing-arts/events/sarah-trouche-fountain-art-fair-nyc / http://www.grace-exhibition-space.com/

http://rapidpulse.org/

Articles connexes

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  • Art corporel
  • Art performance
  • Art contemporain
  • Critical Perspectives on Conflict in Caribbean Societies of the Late 20th and Early 21st Centuries, éd. Patricia Donatien et Rodolphe Solbiac, 2015