Utilisateur:Gylfi/BrouillonIslande

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Histoire[modifier | modifier le code]

PARTIE 1: Temps reculés (1912-1945)[modifier | modifier le code]

Sous partie 1: Historique du développement/comparatif europe[modifier | modifier le code]

Le football arrive en Islande à la toute fin du XIXème siècle. Le plus vieux club du pays, le KR Reykjavik, est fondé dès 1899. Le premier championnat d'Islande, l'Úrvalsdeild, a lieu en 1912. Il met aux prises trois équipes, puisqu'au KR se joignent le Fram Reykjavik et l'ÍB Vestmannaeyja. Jusqu'en 1929, trois clubs se partagent les titres de champion: Fram Reykjavik (10 titres), KR Reykjavik (6 titres) et Víkingur Reykjavik (2 titres).

- Les clubs commencent à se structurer au sortir de la première guerre mondiale et pendant les années 1920, notamment le KR - Parmi les premiers meilleurs buteurs du championnat, Friðþjófur Thorsteinsson joue déjà à l'étranger - En 1930, un quatrième club de la capitale, le Valur Reykjavik, décroche son premier championnat.

Sous partie 2: Tournées et premier match non-officiel[modifier | modifier le code]

Durant les années 1930, plusieurs clubs étrangers viennent disputer des matchs sur le sol islandais. Ces tournées les opposes aux meilleurs clubs de l'époque (ceux qui se disputent le championnat de première division, en somme): Fram Reykjavik, KR Reykjavik, Valur Reykjavik, Vikingur Reykjavik. Ces mêmes clubs font le chemin inverse et commencent à se tester face à des clubs du continent européen. Là, il arrive que ces clubs se mélangent afin d'opposer une résistance plus solide. Ces "super-équipes" connaissent des fortunes diverses, aux cours de tournées au Danemark, en Norvège et en Allemagne et aux Féroés. C'est lors de la première tournée aux îles Féroé en 1930 qu'a lieu ce qui peut s'apparenter au premier match de l'équipe nationale islandaise. En effet, une sélection de quinze joueurs islandais (dont deux d'entre eux se succèderont à la tête de la fédération vingt ans plus tard) fait le voyages jusqu'à l'île voisine, affrontant d'abord un club local. Le second match les oppose à une sélection des meilleurs joueurs féroïens.

L'Islande, qui aligne Jón Karel Kristbjörnsson, Sigurjón Jónsson, Sigurður Halldórsson, Jón Oddsson, Daníel Stefánsson, Hrólfur Benediktsson, Þorsteinn Einarsson, Hans Kragh, Jón Eiríksson, Gísli Guðmundsson et Agnar Breiðfjörð remporte la confrontation 1-0, grâce à un but de Þorsteinn Einarsson[1]. Les quatre autres joueurs présents étaient Björgvin Schram, Hólmgeir Jónsson, Tómas Pétursson et Þórir Kjártansson [2]. Ce match constitue donc le premier affrontement entre les deux sélections. Néanmoins, aucune des deux îles n'étant indépendante à l'époque, la rencontre n'est pas considérée comme un match officiel.

- A la même époque, quelques entraîneurs étrangers débarquent en Islande, apportant leur savoir-faire. Ainsi, Murdo McDougall est champion avec Valur en 1936, 1937 et 1938. Steele coach KR en 1946, Joe Divine,

PARTIE 2: les débuts (1946-1958)[modifier | modifier le code]

Sous partie 1: Le premier match officiel[modifier | modifier le code]

L'Islande proclame son indépendance totale vis-à-vis du Danemark le 17 juin 1944, et le football ne tarde pas à en profiter puisque se déroule dès 1946 le premier match officiel de la sélection islandaise. La rencontre se tient le (président rep présent visir 18 juillet 46 p4) au melavollur. Le président de la jeune république assiste au match qui voit ses ouailles perdre 0-3 face au Danemark.

- Il n'est pas étonnant de voir que les joueurs présents lors du premier match viennent de 4 clubs différents + entraineurs - bilan joueurs

Sous partie 2:Mise en place de la sélection et ère de l'IA Akranes[modifier | modifier le code]

Peu de temps après ces débuts, le 26 mars 1947, la fédération islandaise de football (Knattspyrnusamband Islands, ou KSI) est fondée, puis obtient son affiliation à la FIFA dans la foulée. Toujours en cette année 1947, Albert Guðmundsson devient le premier islandais à passer professionnel après avoir signé au FC Nancy. Surtout, le 24 juillet, il est le premier buteur de l'histoire de sa sélection tandis qu'il inscrit un doublé lors d'un match face à la Norvège perdu 2-4. A noter que ce match voit débuter Ríkharður Jónsson, dix-huit ans, qui entame là sa longue et prolifique carrière internationale. C'est d'ailleurs lui qui, le 2 juillet 1948, sécurise la première victoire de l'Islande grâce à un doublé face à la Finlande.

Le 29 juin 1951, pour son cinquième match officiel (près de deux ans après le quatrième et une défaite face au Danemark), c'est la Suède qui se dresse face à l'Islande. Les suédois ont à cette époque des joueurs redoutables, qui ont remporté le tournoi de football aux Jeux Olympiques de Londres en 1948 et ont terminé 3ème de la Coupe du Monde 1950. Côté insulaire, pour la première fois, la sélection est entraînée par un islandais, en la personne de Óli B. Jónsson (il effectue là le premier de ses trois mandats), éphémère international et petit frère de Sigurjón, l'un des pionniers de 1930. Bien que les suédois envoient une sélection inexpérimentée[3], les islandais réalisent l'exploit de remporter ce match 4 buts à 3. Le héros du match n'est autre que Ríkharður Jónsson, auteur d'un quadruplé[4]. Il faudra attendre presque cinquante ans et un match du Championnat nordique en 2000 pour assister à une nouvelle victoire de l'Islande sur la Suède.

En cette même année 1951, l'Úrvalsdeild sacre pour la première fois un club originaire d'une ville autre que Reykjavik, l'ÍA Akranes. Emmené par ses cannoniers internationaux Ríkharður Jónsson et Þórður Þórðarson, le jeune club met fin à l'hégémonie de la capitale, et préfigure le visage de la sélection pendant la décennie à venir. L'ÍA fournit en effet à l'équipe nationale un gros contingent de joueurs, sorte de colonne vertébrale. Ainsi, lors d'un match face à la Norvège en 1954, pas moins de sept titulaires jouent pour le club d'Akranes[5]. Lors de ce même match, le capitaine Karl Guðmundsson fête sa dixième et dernière sélection, cependant qu'il entame sa longue carrière de sélectionneur. Le brassard échoit naturellement à Ríkharður Jónsson. Il y a à nouveau sept joueurs de l'ÍA dans l'équipe qui défie les États-Unis en août 1955, à l'occasion de la première confrontation face à une nation non-européenne (match remporté 3-2)[6]. Il sont même neuf un an plus tard pour affronter l'Angleterre amateur, qui s'impose trois buts à deux[7].

Ce match face aux britanniques est le quinzième de la sélection islandaise, après dix ans d'existence. À l'aube de ses premiers matchs à enjeux, le bilan est de quatre victoires et onze défaites, vingt-trois buts marqués et quarante-trois buts encaissés.

Sous partie 3: Les premiers matchs à enjeux et Laugardasvollur[modifier | modifier le code]

Car pour son seizième match, l'Islande prend part au tour préliminaire de la Coupe du Monde 1958, sa première expérience en compétition officielle. Le 2 juin 1957, au stade Marcel-Saupin (à l'époque Stade Malakoff), les islandais sont défaits huit buts à zéro par la France d'Albert Batteux, grâce notamment à des doublés de Jean Vincent et Roger Piantoni[8],[9]. Une entrée en matière délicate, confirmée trois jours plus tard par une nouvelle défaite face au troisième membre du groupe, la Belgique. Au stade du Heysel, les Diables rouges s'imposent en effet huit buts à trois, Rik Coppens, Victor Mees, Richard Orlans et Þórður Þórðarson marquant chacun deux buts.

Les matchs retours ont lieu à Reykjavik trois mois plus tard, au Laugardalsvöllur, le tout nouveau stade national. Inauguré le 8 juillet 1957 lors d'un match perdu face à la Norvège[10], il vient remplacer le vieillissant Melavöllur, qui sera dès lors exclusivement utilisé pour diverses rencontres de clubs. Leur nouvelle enceinte n'empêche pas les insulaires de subir deux nouveaux revers: 1-5 contre la France et 2-5 contre la Belgique, en dépit de l'ouverture du score de Ríkharður Jónsson après quinze secondes de jeu[11]. Ce dernier, qui n'a manqué que le tout premier match de la sélection depuis sa création, est par ailleurs félicité par le président de la fédération Björgvin Schram pour sa vingtième sélection et ses services rendus[12]. Il faut noter que non content d'être recordman de sélections, recordman de buts et capitaine, Ríkharður est également entraîneur-joueur de l'ÍA Akranes (six fois champion sous ses ordres) et meilleur buteur du championnat (à sept reprises). Au reste, l'Islande termine dernière du groupe tandis que la France se qualifie pour le mondial suédois, qu'elle terminera à la troisième place.

Cette première campagne de qualification a permis aux islandais de se jauger face à de bonnes nations continentales. Mais l'année 1957 se termine avec six matchs et six défaites, et le sélectionneur écossais Alexander Weir quitte alors son poste. Il est remplacé par Óli B. Jónsson qui revient aux commandes le temps d'une rencontre face à l'Irlande amateur, la seule disputée en 1958. Ce match amical a priori anecdotique revêt tout de même une importance particulière, puisqu'il voit trois joueurs honorer leurs dernières sélections. Deux joueurs de l'ÍA Akranes, le milieu de terrain aux seize sélections Guðjón Finnbogason[13] et l'attaquant Þórður Þórðarson, alors second meilleur buteur de la sélection avec onze buts en dix-huit matchs[14]. Mais c'est surtout la dernière apparition d'Albert Guðmundsson sous le maillot national. S'il n'a pas eu la carrière en sélection qu'il méritait (six capes seulement), Monsieur Albert, son surnom en France[15],[16], demeure une légende du football islandais.

D'une manière plus générale, c'est la fin d'une certaine époque, celle de l'omniprésence des joueurs de l'ÍA Akranes. Car c'est désormais l'ossature du KR Reykjavik qui va prédominer en sélection.

PARTIE 3: (1959-1972)[modifier | modifier le code]

Sous-partie 1: Qualifs Euro et ère du KR[modifier | modifier le code]

L'année 1959 est exclusivement dédiée au tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Rome. Si la sélection change quelque peu de visage, certains cadres de l'ÍA Akranes sont toujours présents, à l'image du gardien Helgi Daníelsson, du défenseur Sveinn Teitsson ainsi que des frères Jónsson, Ríkharður et Þórður. Du côté de l'Úrvalsdeild, c'est le KR Reykjavik d'Óli B. Jónsson qui est sacré champion après avoir remporté tous ses matchs, bien aidé notamment par l'éclosion au plus haut niveau de deux jeunes pousses. D'une part Þórólfur Beck, attaquant de dix-huit ans qui termine meilleur buteur avec onze buts, et d'autre part Ellert B. Schram, milieu offensif d'un an son aîné, qui inscrit huit buts. Les deux joueurs intègrent naturellement la sélection au cours de ce tournoi pré-olympique, qui voit l'Islande se frotter à ses "voisins" danois et norvégiens. Avec sept joueurs du KR Reykjavik au coup d'envoi, l'Islande ne peut empêcher le Danemark de remporter le premier match 2-4[17], malgré les débuts réussis de Þórólfur Beck qui inscrit un but. Lors du second match, Ríkharður Jónsson délivre les 11 000 spectateurs du Laugardalsvöllur grâce à un but tardif qui permet à son pays de l'emporter 1-0 sur la Norvège de Thorbjørn Svenssen[18]. Ce dernier, qui fête sa 84ème sélection, étrennait sa quatrième cape en 1947 au cours du match face à l'Islande, dont seul subsiste alors Ríkharður Jónsson. Il est intéressant de noter que les deux joueurs, qui ont donc commencé avec leurs équipes nationales respectives la même année, ont pourtant 61 sélections d'écart, signe que l'Islande ne dispute que peu de match comparativement aux autres nations européennes. Quoi qu'il en soit, les hommes de Karl Guðmundsson, de retour aux affaires, terminent le tournoi par un match nul contre le Danemark puis une défaite face à la Norvège, ce qui les classe à la deuxième place. Le bilan est bon, puisque les insulaires ont regoûté à la victoire, qu'ils n'avaient plus connu depuis quatre ans et le match face aux États-Unis.

Tandis que se déroule en 1960 le premier Euro, nommé à l'époque Coupe d'Europe des nations, l'Islande ne dispute elle que des match amicaux, tous perdus excepté une belle victoire 4-3 face aux Pays-Bas amateur. À noter qu'en septembre 1961, le club écossais de Saint Mirren fait une tournée en Islande, affrontant les clubs locaux. Impressionné par Þórólfur Beck qui fait des étincelles, les britanniques décident d'engager le jeune attaquant[19], faisant de lui le second islandais à passer professionnel. En 1962, les islandais prennent part aux éliminatoires de l'Euro 1964. Après celle de la Coupe du Monde 1958, il s'agit de leur seconde participation à des éliminatoires. A cette époque, le format est tel que les équipes s'affrontent en matchs aller-retour afin d'accéder au tour suivant. L'Islande hérite de l'Irlande, dont tous les joueurs évoluent en First Division (la Premier League d'aujourd'hui), notamment trois à Manchester United[20]. À l'aller, au terme d'un match haletant, les insulaires s'inclinent 4-2 face aux professionnels irlandais, livrant une prestation de haut-vol au Dalymount Park de Dublin. Le président de la fédération d'alors, Björgvin Schram, déclare à la radio après le match que ses compatriotes "se sont battus comme des héros"[21]. Son fils Ellert B. Schram, l'expérimenté gardien Helgi Daníelsson, et le défenseur Hörður Felixson sont salués pour leurs performances par le capitaine irlandais Charles Hurley (en). Axel Einarsson, le reporter dépêché par le Morgunblaðið, félicite en plus des trois précités Þórólfur Beck ainsi que le toujours vaillant Ríkharður Jónsson, auteur des deux buts islandais (et accessoirement entraineur adjoint de la sélection), convenant du fait qu'un match nul et même une victoire n'aurait pas été imérité[22]. Le match retour a lieu quelques semaines plus tard, et vient confirmer l'excellente tenue de l'équipe de Karl Guðmundsson, qui obtient un match nul méritoire 1-1 à Reykjavik.

En dépit de cette belle performance, il faudra attendre dix ans pour revoir l'Islande s'inscrire à un tournoi qualificatif de l'UEFA ou de la FIFA.

Sous-partie 2: période creuse[modifier | modifier le code]

Au sortir des qualifications de l'Euro, les islandais enchaînent néanmoins par d'autres matchs à enjeux, au travers du tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Tokyo. En septembre 1963, opposée à l'équipe de Grande-Bretagne olympique, l'Islande est balayée sur ses terres 6-0 au match aller, puis 4-0 au match retour, de grosses désillusions après les promesses entrevues face à l'Irlande. Pour autant, cette dernière rencontre revêt un caractère spécial. En effet, parmis les huit joueurs du KR Reykjavik qui débutent la rencontre se trouvent les trois frères Felixson, Hörður, Bjarni et Gunnar[23]. C'est la seule occurrence répertoriée où trois frères jouent ensemble sous le maillot bleu. Si tous comptent plusieurs sélections, ils ne rejoueront jamais tous les trois en même temps. Les années suivantes, tandis que les clubs islandais fêtent leurs premières participations en coupe d'Europe (honneur au KR Reykjavik de l'incontournable Karl Guðmundsson en 1964 en Coupe des clubs champions), la sélection collectionne les matchs amicaux. Le 10 août 1964, L'Islande affronte les Bermudes, à l'occasion du tout premier match officiel de la sélection nord-américaine. Deux doublés d'Ellert Schram et du désormais joueurs des Glasgow Rangers (transfert le plus cher de l'histoire du club à l'époque[24]) Þórólfur Beck sécurise la victoire de l'Islande quatre buts à trois[25].

Au milieu des années 1960, les plus anciens s'effacent peu à peu, à l'image de Sveinn Teitsson qui s'arrête à 23 sélections en 1964, après une défaite contre la Finlande[26]. Puis en août 1965, après un match nul et vierge face à l'Irlande, Helgi Daníelsson et surtout Ríkharður Jónsson stoppent également leurs carrières internationales. Présents respectivement depuis 1953 et 1947, ils auront marqué de leurs empreintes la sélection islandaise, puisqu'avec eux s'en vont les deux internationaux les plus capés de l'époque (25 et 33 matchs)[27],[28]. Ríkharður est en outre le meilleur buteur de sa sélection avec 17 buts, record qui ne sera battu qu'en 2007 par Eiður Guðjohnsen! Árni Njálsson hérite du brassard pour ses quatre dernières sélections, et se retire en 1967, du haut de ses 21 sélections[29]. Pour ses derniers matchs, lui et ses compatriotes sont opposés à l'Espagne olympique lors d'une double confrontation qualificative pour les Jeux Olympiques de Mexico. Les insulaires s'en sortent avec les honneurs, puisqu'ils sont défaits 6-4 sur l'ensemble des deux matchs.

Mais désormais orpheline de tous ses joueurs expérimentés, ainsi que du coach Karl Guðmundsson remplacé par Reynir Karlsson, l'Islande s'apprête à subir le revers le plus humiliant de son histoire, le 23 août 1967. À Copenhague, les danois fêtent le 300ème match de leur sélection en écrasant 14-2 une équipe islandaise à la dérive. Finn Laudrup, Ulrik Le Fèvre et Kresten Bjerre (en) réalisent tous trois un hat-trick[30]. Côté insulaire, en l'absence d'Ellert Schram et Þórólfur Beck, les joueurs les plus capés culminent à onze et neuf sélections, tandis que le jeune défenseur Guðni Kjartansson honore lui sa seconde. L'année suivante, le président de la KSI Björgvin Schram quitte son poste après quatorze ans de bons et loyaux services. C'est un autre ancien joueur, le grand Albert Guðmundsson, qui lui succède. En 1969, et après vingt et un ans d'existence, la sélection islandaise dispute son cinquantième match, lors d'une nouvelle rencontre face aux Bermudes qu'elle remporte 2-1. Sous les ordres du tout frais sélectionneur Ríkharður Jónsson, les insulaires marquent grâce à Ellert Schram et un nouveau venu en sélection, Matthías Hallgrímsson, le nouveau cannonier de l'ÍA Akranes qui espère marcher sur les traces de son sélectionneur. Quelques semaines plus tard, Þórólfur Beck joue son vingtième et dernier match pour l'Islande. Il se voit contraint d'arrêter le football à l'âge de 29 ans, en raison de sa santé mentale qui commence à se déteriorer[31].

Puis un an après, tandis que l'Islande bat la Norvège grace à un doublé d'Hermann Gunnarsson, c'est le capitaine Ellert Schram qui se retire, marquant définitivement la fin de l'ère dorée du KR.

Sous partie 3[modifier | modifier le code]

En cette année 1971 de tournoi pré-olympique, et pour affronter l'équipe de France olympique, la sélection présente une composition hétéroclite, en ce sens que les internationaux viennent de tous les clubs du championnat local. On trouve en effet le défenseur emblématique de l'IBK Keflavik Guðni Kjartansson, celui du Fram Reykjavik Jóhannes Atlason et son milieu de terrain Ásgeir Elíasson, accompagnés par le milieu de l'ÍA Akranes Eyleifur Hafsteinsson et son attaquant Matthías Hallgrímsson, ainsi que deux joueurs du Valur Reykjavik Jóhannes Eðvaldsson et Ingi Björn Albertsson, le fils d'Albert Guðmundsson. Avec seulement deux victoires au compteur depuis 1965 (Bermudes et Norvège) en dépit d'un nombre de matchs disputés par ans en forte croissance, l'Islande réalise une performance honorable face aux Bleus de Gaston Barreau où évolue notamment Pierre Mankowski. Le match aller à Reykjavik est assez terne, se terminant par un score nul et vierge, mais le Morgunblaðið salue néanmoins la performance de Ásgeir Elíasson et la volonté permanente de construire de Eyleifur Hafsteinsson[32]. Le match retour se tient dans un stade Jean-Bouin presque vide, et voit la France l'emporter 1-0. Le gardien Þorbergur Atlason (qui évolue au Fram avec son frère) réalise une superbe prestation, permettant à son pays d'obtenir ce score quelque peu flatteur[33]. L'Islande est donc éliminée et ne parvient toujours pas à gagner lors de matchs à enjeux.

Deux mois plus tard, les insulaires affrontent pour la première fois une équipe asiatique, à savoir le Japon. Les nippons l'emportent 2-0 grâce à un doublé de Ryuichi Sugiyama, au grand dam de la presse islandaise. Le journal Timinn parle même de "pure catastrophe" pour décrire le jeu de la sélection[34]. À l'issue de ce match, le coach Ríkharður Jónsson se retire, posant un point final à une longue et riche carrière.

- A noter qu'en 1970 est mise en place une équipe islandaise des moins de 19 ans - affluences - fin sélection amateurs - 73 albert remplacé par Ellert

PARTIE 4: Fin de l'ère amateur (1973 à 1985)[modifier | modifier le code]

- Teitur Þórðarson (fils de Þórður Þórðarson, Ásgeir Sigurvinsson 72 danemark

- Le président Ellert Schram est conscient de la difficulté de la tâche, mais assure que les joueurs seront "déterminés, comme d'habitude, et vendront chèrement leur peau"[35] atli, petur ormslev à dusseldorf

- Début sélections espoirs

- Il faut attendre les qualif de l'euro 1976 pour revoir l'Islande en éliminatoire. La génération des frères Jóhannes et [[Atli Eðvaldsson], Teitur Thórdarson, Ásgeir Sigurvinsson, Matthías Hallgrímsson et Ásgeir Elíasson.

- 8/6/73, première victoire à l'extérieur (féroé) - 75 teitur norvege 100e but - 75 Guðgeir Leifsson signe à charleroi - 76 mathias hallgrimsson troisième joueur à atteindre les 10 buts en sélection - 72 sigurvinsson 17 ans, 13e world soccer magazine 1984 - 83 atli edvaldsson, 5 buts pour fortuna dusseldorf contre eintracht puis but contre malte le lendemain - 100e match de la sélection... - 85: plus large victoire contre féroé - première victoire à enjeu?

PARTIE 5 1985-2005[modifier | modifier le code]

islandais s'exportent asgeir en allemagne, pas mal en Angleterre eidur remporte la ligue des champions quelques perfs en qualif Eidur remplace Arnor dadason termine comme son grand père à 17 buts

PARTIE 6: Emergence au haut-niveau: 2005-présent[modifier | modifier le code]

- modernisation infrastructures - meilleur classement fifa et chapeau - peu évoluent au pays - euro espoir - première fois que tous les joueurs jouent à l'étranger - retour de Eidur en 2015 après des années sans marquer

à placer[modifier | modifier le code]

plus large victoire plus large défaite capitaines successifs différence notoriété étranger/locaux Pourquoi albert peu sélectionné Pourquoi thordur thordarsson arrête à 28 ans présidents KSI

Annexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (is) Morgunblaðið, 30 juillet 1930, page 4
  2. (is) Árbók knattspyrnumanna, page 59
  3. (en) Feuille du match Islande-Suède en 1951, sur www.eu-football.info
  4. (is) Morgunblaðið, édition du 30 juin 1951, page 12
  5. (en) Feuille du match Islande-Norvège en 1954, sur www.eu-football.info
  6. (en) Feuille du match Islande-Etats-Unis en 1955, sur www.eu-football.info
  7. (is) Morgunblaðið, édition du 20 juillet 2010, page 30
  8. (is) Feuille du match France-Islande sur le site de la KSI
  9. Résumé vidéo du France-Islande 1958 sur le site de l'INA
  10. (is) Morgunblaðið, édition du 9 juillet 1957, page 1
  11. (is) Morgunblaðið, édition du 5 septembre 1957, page 3
  12. (is) Morgunblaðið, édition du 5 septembre 1957, page 3
  13. (is) Capes internationales de Guðjón Finnbogason sur le site de sa fédération
  14. (is) Capes internationales de Þórður Þórðarson sur le site de sa fédération
  15. (it) Fiche d'Albert Guðmundsson sur un site de supporters de l'AC Milan
  16. Vente du contrat professionnel d'Albert Guðmundsson à Nice sur le blog de Bernard Morlino
  17. (en) Feuille du match Islande-Danemark en 1959 sur www.eu-football.info
  18. (en) Feuille du match Islande-Norvège en 1959 sur www.eu-football.info
  19. (en) Saison 1961/1962 de St Mirren sur un site non-officiel de St Mirren
  20. (en) Feuille du match Irlande-Islande en 1962 sur www.eu-football.info
  21. (is) Morgunblaðið, édition du 14 août 1962, page 15
  22. (is) Morgunblaðið, édition du 14 août 1962, page 15
  23. (en) Feuille du match Royaume Uni-Islande en 1963 sur www.eu-football.info
  24. (is) Vignettes Panini de joueurs islandais sur Lemurinn.is
  25. (en) Feuille du match Islande-Bermudes en 1964 sur www.eu-football.info
  26. (is) Capes internationales de Sveinn Teitsson sur le site de sa fédération
  27. (is) Capes internationales de Helgi Daníelsson sur le site de sa fédération
  28. (is) Capes internationales de Ríkharður Jónsson sur le site de sa fédération
  29. (is) Capes internationales de Árni Njálsson sur le site de sa fédération
  30. (en) Feuille du match Danemark-Islande en 1967 sur www.eu-football.info
  31. (is) Morgunblaðið, édition du 28 décembre 1999 - Hommage de son ancien coéquipier en sélection Hermann Gunnarsson
  32. (is) Morgunblaðið, édition du 13 mai 1971, page 31
  33. (is) Morgunblaðið, édition du 17 juin 1971, page 30
  34. (is) Timinn, édition du 14 août 1971, page 14
  35. (is) http://timarit.is/view_page_init.jsp?pageId=3873621 Tíminn, édition du 1 septembre 1976, page 15