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La crise grecque
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Elle a commencé en début d'année 2010, avec des craintes exprimées sur les marchés sur la dette grecque. Ce pays n'a guère été transparent dans la présentation de sa dette et de son déficit. Pour l'économiste Jean Pisani-Ferry « depuis dix ans,l'écart moyen entre le déficit budgétaire réel et le chiffre notifié à la Commission européenne a été de 2,2%[1] du produit intérieur brut (PIB) »[2]. Cela amènera la Commission européenne et des responsables politiques européens à demander des explications à la Grèce[3], à s'interroger sur le rôle joué par Goldman Sachs[N 1] en tant que conseil du gouvernement grec[4] et à envisager de réglementer le marché des CDS[5]. Cette crise a entrainé une baisse de l'Euro qui favorise les exportations et la reprise [6]. Elle a aussi et, peut-être surtout, provoqué un double débat sur la façon de venir en aide à la Grèce (faut-il ou non s'en occuper entre européens ou vaut-il mieux laisser le pays demander l'assistance du FMI ?) et sur la gouvernance de la zone euro.
Concernant le premier point, selon Jean Pisani-Ferry, il conviendrait de laisser faire le FMI, car cette institution possède l'expertise de ce genre de problème et, à la différence des institutions européennes, « est capable d'affronter l'impopularité »[7]. Au contraire pour d'autres, tel Jean-Claude Trichet le recours au FMI serait vu comme un échec pour la zone euro[8] Lors d'un sommet extraordinaire le 11 février[9], les européens s'engagent à soutenir la Grèce si celle-ci faisait des efforts et, une équipe d'officiels de l'Union européenne et de la BCE est envoyée à Athènes pour examiner la situation. Ces experts sont accompagnés d'un représentant du FMI qui doit se pencher sur les comptes publics[9].
Le 26 mars un conseil européen[10] décide que la zone euro pourrait se porter au secours d'un pays de la zone en difficulté après que ce dernier a fait appel au FMI[N 2]. et ait reçu une aide substantielle de cette institution. Dans ce cas sous certaines conditions les pays de la zone euro pourraient apporter un complément d'aide. Par ailleurs, la déclaration prévoit d'améliorer le fonctionnement de la zone euro. Sur ce point, il existe, entre la version anglaise et la version française, une différence notable. Là où le texte anglais emploie l'expression gouvernance économique, le texte français utilise le terme gouvernement économique [11].
Pour Jean Pisani-Ferry, cette crise a fait prendre conscience à la zone euro qu'il n'est pas sans risque de prendre les affaires à la légère[11].
Le 7 mai 2010 [12]les dirigeants de la zone euro ont endossé formellement le plan d'aide à la Grèce. Les pays de la zone euro ont mis en place un mécanisme sans précédent d'aide à la Grèce consistant en des prêts bilatéraux pour un montant total de 110 milliards d'euros (80 milliards pour les pays de la zone euro et 30 milliards pour le Fonds monétaire international).
Le 10 mai 2010 [13] les ministres des finances des Vingt-Sept ont annoncé la mise en place d'un plan de sauvetage de l'ordre de 750 milliards d'euros afin d'éviter que la crise grecque ne s'étende à l'Espagne, au Portugal, voire à l'Italie.
Le renouveau du débat sur la gouvernance économique
[modifier | modifier le code]A l'occasion de cette crise, selon Pisany-Ferry[2], la zone euro a montré des limites : surveillance budgétaire inadaptée, absence d'un mécanisme de gestion des crises, insuffisance de débats économiques. C'est dans ce contexte que le débat sur la gouvernance économique a été rouvert.
Dans les années 1990, deux options s'étaient opposées. D'un côté celle qui a prévalu, d'un pacte de stabilité avec une surveillance multilatérale assez faible, reposant sur l'idée que si chacun gérait bien ses finances publiques et son économie les choses iraient bien[14]. D'un autre côté, certains tel Jacques Delors, prônaient également le respect du pacte mais dans le cadre d'une zone euro plus proactive[14], s'inscrivant dans le cadre d'une coopération renforcée. La zone euro, dans cette optique, aurait notamment participé à l'établissement « d'un calendrier de long terme pour des réformes structurelles, telles que celles de l'allongement des durées de vie au travail »[14].
En lien avec l'option retenue, la clause dit du «no bail-out» (clause de non renflouement, article 125 du Traité de Lisbonne)[8] interdit à l'Union et aux États de porter une assistance financière à un pays de la zone en difficulté financière. Pour rendre cette clause crédible des économistes du Centre for European Policy Studies ont envisagé la création d'un Fonds monétaire européen qui à la fois inclurait un mécanisme de gestion des crises auquel contribuerait les États à risque, un mécanisme de "défaut ordonné" afin d'éviter les comportements de passager clandestin et ouvrirait la possibilité d'exclure un pays qui ne respecterait pas les règles. D’autres experts estiment que ces projets nécessitent une révision du traité de Lisbonne car ils pourraient avoir pour conséquence de réduire les prérogatives budgétaires et fiscales des états-membres au-delà des dispositions du traité dans sa forme actuelle[15]. Toutefois, selon Stephen Castle, lors du sommet européen des 25 et 26 mars 2010, « Angela Merkel a montré sa détermination à réécrire le livre des règles économiques de l'Union économique même si cela exige une longue et éprouvante bataille »[11].
Côté français, on insiste plutôt sur la façon de relancer l'économie européenne de façon concertée. C'est ainsi que l'institut Montaigne plaide pour l'émission d'Eurobonds destinés dans un premier temps à financer des investissements stratégiques de long terme franco-allemands[16].
Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, a déclaré le qu'il réfléchissait à la création d'une agence de notation européenne[17]. Des économistes et des journalistes économiques estiment que, pour partie, les politiques refusent de voir les réalités économiques. Par exemple Charlemagne, pseudo du journaliste qui tient la rubrique Europe dans The Economist[18], écrit « les politiques devraient admettre que les marchés ont des raisons valables de croire qu'il est plus risqué de prêter de l'argent à la Grèce qu'à l'Allemagne ». Pour un économiste monétariste comme Michael Bordo[19], si « les européens fermaient les yeux pour assouvir un projet politique » sur la réalité des comptes publics grecs, les marchés le moment venu ont fait payer à la Grèce le prix fort.
Le plan d'aide de 750 milliards : les causes, les mesures et les débats sur les effets
[modifier | modifier le code]Les causes
[modifier | modifier le code]Les risques de contagion à l'Espagne et au Portugal
[modifier | modifier le code]Le risque de contagion de la crise grecque au Portugal s'est accru fin avril. Ce pays, comme la Grèce, a vu ses taux d'emprunt augmenter suite à la dégradation de la note de sa dette souveraine, de A+ à A-, par Standard & Poor’s. Le fait que sa dette extérieure (privée et publique) évaluée à près de 100 % du PIB est essentiellement détenue par des actifs étrangers (80 % pour la Grèce) [20] est à la fois un élément de fragilité et de force car les pays dont les banques ont prêtés peuvent s'inquiéter des conséquences d'un défaut de paiement sur celles-ci. Si le Portugal présente des similitudes avec le cas grec, malgré tout son endettement et son déficit sont moindres [21],[22] et, le pays, n'a pas présenté des budgets « améliorés ». L'agence Standard & Poors a rétrogradé le crédit espagnol de AA+ à AA, invoquant les faibles espoirs de croissance de ce pays, frappé de plein fouet par l'éclatement de la bulle immobilière et de la construction[23]. Le secteur immobilier ayant été le moteur de la croissance espagnole, la crise de ce secteur impacte fortement le déficit public espagnol qui explose en 2009. Il s'est élevé à 11,2 % du PIB selon Eurostat, bien au-delà de la limite des 3 % du pacte de stabilité européen. Le gouvernement socialiste s'est engagé à le ramener à 3 % en 2013, mais S&P estime « que le déficit public devrait probablement encore excéder 5 % du PIB d'ici 2013 »[24]. Par ailleurs le principal moteur de croissance de ce pays étant atteint, les perspectives de croissance son très faible ce qui accroit les inquiétude sur ce pays. Enfin, du fait du poids de l'économie espagnole[25], la dégradation de la note de l'Espagne est plus préoccupante en raison du poids de son économie dans la zone euro, qui exigerait en cas de problèmes des sommes largement supérieurs aux 110 milliards d'euro de la Grèce.[26].
Les tensions sur les marchés financiers
[modifier | modifier le code]Dans la semaine du 3 au 7 mai 2010, les bourses baissent, notamment le 4 mai 2010 où une rumeur se répand selon laquelle l'Espagne aurait besoin d'un prêt de 280 milliards du FMI,[27]. Au Portugal, en Italie en Grèce et en Espagne les bourses perdent durant la semaine respectivement, 10,58%, 12,6%, 12,81% et 13,78%[28].
La crise monétaire devient crise boursière par le biais des banques qui « seraient au tapis »[29] en cas de défaut de paiement de la Grèce, du Portugal, de l'Italie ou de l'Espagne. Les cours des banques chutent durant la semaine (20% pour Santander, 15% pour le Crédit agricole et la Société générale etc.)[30].
Le vendredi 7 mai selon le Financial Times, quarante sept grandes banques européennes auraient supplié la Banque centrale européenne d'être « un acheteur de dernier recours »[31]
Par ailleurs les États-Unis craignent une extension de la crise[32]. C'est durant cette semaine que les prix Nobel d'économie, Paul Krugman et Joseph Stiglitz soulignent combien l'Euro est en danger. Le premier est de plus en plus convaincu que la Grèce quittera la zone Euro[33]. Pour le second, pour sauver l'Euro, il convient d'engager « les réformes institutionnelles fondamentales y compris en fixant un cadre budgétaire »[34]
Les mesures : le Fonds européen de stabilité financière et la coopération avec le FMI
[modifier | modifier le code]Dans la nuit du 9 au 10 mai 2010, pour faire face à la peur des marchés et éviter que la crise grecque s'étende à l'Espagne, au Portugal voire à l'Italie, l'Union européenne en coopération avec le FMI se dote d'un fonds de stabilisation de 750 milliards d'Euro (La commission européenne est autorisée à emprunter 60 milliards d'Euros, 440 milliards apportés par les États à travers la création d'un Fonds européen de stabilité financière et 250 milliards apportés par le FMI)[35]. Ce montant est à mettre en lien avec les besoins de financement du Portugal, de l'Espagne et de l'Irlande qui s'élèvent à 600 milliards d'euros pour la période allant jusqu'à 2012 [36].
Les 440 milliards des États seront empruntés par un instrument spécial (Special Purpose Vehicule) grâce aux garanties des États participants[37] et serviront à acheter de la dette des pays menacés. L'Allemagne apporte des garanties sur 28% de l'ensemble (la fraction de sa part dans le capital de la BCE) soit 123 milliards. Toutefois, cette garantie peut aller jusqu'à 150 milliards pour compenser la non participation de certains pays non euro[38]. La France apporte des garanties de 90 milliards d'euros[39]. Si les britanniques ont refusé de s'associer au mécanisme estimant que c'était l'affaire des pays de la zone euro[40], la Pologne et la Suède bien que non euro ont accepté de participer[41].
Durant la journée du dimanche 9 mai 2010, le président Barack Obama[N 3] soucieux des répercussions sur les autres pays[N 4], téléphone deux fois à Angela Merkel et une fois à Nicolas Sarkozy pour leur faire part que les États-Unis voulaient une « action résolue »[42]. Dès dimanche matin la Fed avait ouvert des lignes de crédit aux banques centrales afin d'éviter qu'elles manquent de dollars.[43].
Le 10 mai, la BCE décide de permettre aux banques centrales de la zone d'acheter de la dette publique et de la dette privée sur les marchés secondaires[44]
En général la plupart des observateurs partagent, peu ou prou, l'idée exprimée par le commissaire européen à l'Energie, Günther Öttingerque selon laquelle ces mesures ont permis de gagner du temps mais que « nous n'avons pas encore décidé de l'issue de la bataille ». De fait l'essentiel reste à faire, notamment, retrouver des finances publiques soutenables sur la longue période, renforcer le fonctionnement de la zone euro, retrouver la croissance[45]
A terme, selon le centre de recherche économique CEE Council , le retour à l’orthodoxie financière prôné par le gouvernement allemand et la BCE et la politique de rigueur généralisée qui en découle nécessiteront une révision du traité de Lisbonne, car ils pourraient avoir pour conséquence de réduire les prérogatives budgétaires et fiscales des Etats-membres au-delà des dispositions du traité dans sa forme actuelle[46].
Les conséquences à court terme
[modifier | modifier le code]A court terme on assiste à un très fort soulagement des marchés. Le lundi 10 mai, le CAC 40 gagne 9.66%, Le DAX allemand 5.30 % et le Dow Jones américain 3.90%[47]. Les valeurs bancaires sont particulièrement à la hausse, car ils vont pouvoir apporter les emprunts publics les plus "risqués" à la BCE[48]
La crise irlandaise de l'automne 2010
[modifier | modifier le code]Un risque de contagion
[modifier | modifier le code]En septembre l'Irlande doit une nouvelle fois se porter au secours de ses banques ce qui provoque une augmentation considérable de son déficit public qui atteint 32 % du PIB[49]. Le pays hésite à demander l'aide du Fonds européen de stabilité financière, à la fois pour des raisons de fierté nationale et parce qu'il craint que les autres pays lui imposent de relever son impôt sur les sociétés qui a assuré son succès mais qui est jugé « non coopératif » par les autres États européens. Ceux-ci ont « incité » l'Irlande à recourir au mécanisme du Fonds européen de stabilité financière car ils craignaient une contagion au Portugal voire à l'Espagne. Si ce pays était touché, alors, pour le chef économiste de la Deutsche Bank, la France, selon lui, pourrait ne plus être à l'abri[50].
Les débats engendrés ou ravivés par la crise
[modifier | modifier le code]Les débats sur l'analyse du problème
[modifier | modifier le code]Au-delà se pose la question de savoir si la Grèce, l'Irlande voire le Portugal ne souffrent que d'une crise de liquidité ou s'ils ont des problèmes de solvabilité. S'ils n'ont que des problèmes de liquidité, le fonds européen peut y pourvoir. S'ils ont des problèmes de solvabilité, c'est-à-dire que, structurellement, ils ne peuvent pas faire face à leur engagements, il faudra penser à des restructurations de la dette. Cette hypothèse est envisagée par Thomas Mayer chef économiste de la Deutsche Bank[51] ou en France et par Jacques Delpla[52]. Daniel Cohen, au contraire insiste sur le fait que si un pays faisait défaut cela provoquerait un risque systémique. Angela Merkel, quant à elle, insiste sur la nécessité de ne pas faire supporter les risques liés aux dettes souveraines uniquement aux États mais d'impliquer aussi les prêteurs. Elle promeut une clause d'« d'action collective »[53] visant à organiser après la mi-2013 des restructurations de dette. Cette position a fait l'objet d'un accord franco-allemand et d'une certaine façon cela a inquiété les marchés[54]. De son côté, le think tank Bruegel propose un mécanisme de règlement organisé de la dette des pays en situation de "défaut". Dans les deux cas, l s'agit de faire supporter par les prêteurs les conséquences de leurs prêts risqués.
Les débats sur les réformes financières depuis la crise de 2008
[modifier | modifier le code]Dans un article du Monde intitulé Austérité : l'Europe à contresens, Michel Aglietta et Lionel Jospin insistent sur le fait qu'il appartient aux États qui ont renfloué les banques de ne pas « accepter leurs diktats ». Pour ces auteurs, la « restructuration des dettes pourrait servir d'utile avertissement à l'égard des marchés »[55].
Les débats sur les politiques économiques
[modifier | modifier le code]Pour sortir de la crise de la dette la seule solution réside-t-elle dans des politiques d'austérité budgétaire ?
Pour Lionel Jospin et Michel Aglietta, les politiques d'austérité poussent à une contraction du PIB, qui aggravent les problèmes de financement[56]. Pour eux, il faudrait « remodeler la structure des budgets comme l'ont fait les Scandinaves après la crise bancaire de 1991-1992 ». Ils proposent de[57] :
- redonner du pouvoir d'achat aux salariés en réformant la fiscalité et en supprimant les avantages fiscaux aux très hauts revenus, par une « une fiscalité du capital réformé », et par un renouveau de la taxation des héritages.
- augmenter la croissance potentielle en procédant à des investissements publics et en mettant en place de meilleures incitations à destination du privé. Ces mesures devraient pouvoir être financées par une TVA mieux harmonisée au niveau européen et par l'instauration d'une taxe carbone. Une partie de la taxe pourrait subventionner les plus modestes qui seraient les plus impactés, l'autre pourrait être utlisée pour financer les investissements verts à travers un « un fonds vert européen ».
Les questions sur la zone euro
[modifier | modifier le code]Un très grand nombre de questions continuent à se poser parmi les quelles :
- Y aura-t-il des pays en défauts de paiement et si oui avec ou sans maintien dans la zone euro ?
- Comment réduire l'endettement sans tomber dans la récession ?
- Comment augmenter le potentiel de croissance de la zone euro qui permettrait à terme de desserrer plus aisément l'étau de l'endettement ?[58]. Question subsidiaire : dans l'économie mondiale quelle spécialisation doit adopter la zone euro pour assurer son avenir.
- Pour Alain Lamassoure président de la commission des budgets du parlement européen, la crise a montré que le modèle économique de la plupart des États était en faillite. Il voudrait que budget européen ait les financements nécessaires à la "Stratégie 2020" qui vise à investir dans les secteurs d'avenir[59]
- Pour Thomas Klaus, de l'European Council on Foreign Relations[60], le plan suppose que les pays acceptent de ne plus être souverains en matière de politique économique et budgétaire, l'accepteront-ils ?
- La Zone euro est-elle assez homogène ? ou y a-t-il de facto deux zones euro, une zone du Nord (Allemagne, Autriche, Pays-Bas notamment) et une zone du Sud (France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce...) [61] ?
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La banque aurait conçu un «véhicule spécial Titlos» permettant selon le «Wall Street Journal» de«profiter de l'effort de la BCE d'injecter des liquidités dans le secteur bancaire» ( Pierre de Gasquet, «Goldman Sach reconnaît que ses opérations sur les swaps auraient dû être plus "transparentes"» Les Echos du 24/02/2010
- Le recours au FMI continue de faire débat. Jean Claude Trichet le perçoit comme « très, très mauvais », par contre pour Adarsh Sinha de chez Barclay Capital, « ce mécanisme à l'avantage d'éviter l'aléa moral que pourrait représenter un plan d'aide purement européen (Isabelle Courbet, «La monnaie unique devrait se rapprocher de 1,20 dollar» Le Monde du 25 mars 2010) »
- Sur le rôle de Barack Obama voir Jean Quatremer [1]. Pour les fondements théoriques de sa démarche on pourra se rapporter à Théorie de la stabilité hégémonique
- Wall Street a connu le 6 mai, un mouvement de panique de 45 minutes que les autorités boursières cherchent à comprendre - Voir articcle de Sylvain Cypel, "Jeudi 6 mai, 14h26, un vent de panique souffle soudain sur Wall Street" Le Monde du 8 mai 2010
Références
[modifier | modifier le code]- chiffre donné in Jean Pisani-Ferry, «C'est le tour de l'Espagne», Le Monde du 17/03/2010
- Jean Pisani-Ferry, "Gouvernement économique mode d'emploi" Le Monde du 23/02/2010
- Alexandre Counis,« Bruxelles demande à Athènes des explications sur ses tours de passe-passe comptables» Le Monde du 16/02/2010
- Grégoire Biseau et Jean Quatremer,«La main dans le Sachs» Libération des 20 et 21 février 2010)
- Marie de Verges, «Les États s'attaquent au puissant et nébuleux marché des CDS», Le Monde du 5 mars 2010
- Marie de Vergès, "La baisse de l'euro, une aubaine pour la reprise" Le Monde du jeudi 4 mars 2010
- Jean Pisani-Ferry "L'Europe n'a rien prévu pour gérer ce type de crise" La Tribune du 3 février 2010
- Catherine Chatignoux, "La zone euro piégée par ses incohérences" Les Echos du 11 février 2010
- G.G "Les Européens et le FMI à Athènes pour concrétiser la mise sous tutelle de la Grèce" Les Echos du 24 février 2010
- Philippe Ricard, «La zone euro s'accorde sur un modèle inédit d'aide à la Grèce», Le Monde du 27/03/2010
- Stephen Castle, «Greek rescue in thinking on E.U. rules» International Herald Tribune des 27-28/03/2010
- «Les leaders de la zone euro endossent le plan d'aide à Athènes», Le Monde du 07/05/2010
- «L'Europe répond aux marchés par une riposte massive », Le Monde du 10/05/2010
- Jérôme Vignon, "Trois visions pour un gouvernement économique de l'Europe" La Croix du 23/02/2010
- M. Nicolas Firzli, "Greece and the EU Debt Crisis" The Vienna Review de mars 2010
- Voir Résumé en une page du projet.
- Michel Barnier souhaite créer une agence de notation européenne, Les Échos du 30 avril 2010
- Charlemagne,Going for markets, The Economist du 1 mai 2010
- Cypel 2010
- http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/le-portugal-va-t-il-sombrer-dans-la-crise-grecque_231296.html
- http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/crise-grecque-pas-comparable-a-portugal-espagne-min-fin-alld-247309.php
- http://www.touteleurope.fr/fr/actions/economie/euro/presentation/crise-economique-dans-la-zone-euro-2010/articles-crise-economique-zone-euro/afficher/fiche/4310/t/90905/from/4632/breve/ana-navarro-pedro-le-portugal-nest-pas-la-grece-mais-ses-perspectives-restent-sombres.html?cHash=4ec2ee9d2a
- http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5gRaBGQ7FMrAh6Q5T7RgKpK7JL8NQ
- http://info.france2.fr/economie/la-note-de-l-espagne-abaissee-a-son-tour-62784749.html
- http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100428.REU7500/l-espagne-sanctionnee-a-son-tour-par-s-p-a-aa.html
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- "La rumeur qui fait peur" La Tribune du 4 mai 2010
- Claire Gatinois, "La crise s'aggrave, les Bourses plongent", Le Monde des 9 et 10 mai 2010
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- Marie de Vergés, "Les banques supplient la BCE d'acheter de la dette" Le Monde des 9 et 10 mai 2010
- Voir Jean Quatremer [2]
- Paul Krugman : Greek End of Game, 5 may 2010 [3] consulté le 15/05/2010
- Joseph E. Stiglitz, Peut-on encore sauver l'euro ? Les Echos du 10 mai 2010
- Ricard 2010
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- "Berlin adopte sa contribution au plan européen" Les Echos des 12 et 13 mai 2010
- Interview de Christine Lagarde dans les Echos du 11 mai 2010
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- Les Echos du 11 mai 2010, "Soixante-douze heures pour sauver l'Euro"
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- Intervuew d'Alain Lamassoure par Jessica Bertheeau et Catherine Chatignoux, Les Echos du 10/05/2010
- Catherine Chatignoux, "La crise a obligé la zone euro à bouleverser les règles du jeu" Les Echos du 11/05/2010
- Jean-Pierre Vesperini, "La moins mavaise des solutions serait sans doute la sortie de l'Allemagne" Le Monde du 11/05/2010
Bibliographie
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- Jean Pisani-Ferry, André Sapir, Benedicta Marzinotto,mars 2010, Two crises, two responses, Policy Brief Bruegel (Think Tank)
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- fondapol, 25 mars 2010, La crise grecque et nous (enquête d'opinion réalisée dans plusieurs pays de l'union européenne)
- Déclaration des chefs d'État et de gouvernement de la zone euro du 25 mars 2010, version anglaise [5]
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- Jacques Delpla, Jakob von Weizäker, mai 2010, The Blue Bond proposal , Policy Brief Bruegel (Think Tank)
- Jacques Delpla 2010 - Dette bleue et dettes rouges pour sauver l'euro , article dans Les echos du 5 mai 2010