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Chevalier au cygne - Chevalier au Cygne


  • Gerhard Swan
  • Thomas Heywood, “Hierarchies of the Blessed Angels, 1635, notes, fait du chevCyg un incube/succube (ayant inspiré Southern pour "Rudiger"


à exploiter (néerlandais)
à exploiter (allemand)

Histoire[modifier | modifier le code]

  • premières attestations au XIIe s.
  • diffusion XIIIe s.-XVe s.
  • disparition de la culture au XVIe s. (dernières mentions/usages dans la culture)
  • redécouverte au XIXe s. (intérêt pour les oeuvres du MA, publication de sources), Lohengrin de Wagner

Gui de Bazoches[modifier | modifier le code]

  • passage souvent vu comme concernant Baudouin, frère de Godefroy
  • lettre 33 de Gui (avec allusion à ChevCy publiée ds Memory and gender in Medieval Europe, 900-1200 (dispo UL D 113 V256 1999

Redécouverte au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Lohengrin de Wagner[modifier | modifier le code]

  • sources du Lohengrin de Richard Wagner
  • version du chevalier au cygne de Lohengrin
  • énorme succès et impact populaire de Lohengrin
  • Alain Corballeri, De Wolfram à Wagner, ds Lohengrin, Avant-Scène Opéra no 272, 2013, dispo UL MT 95 A946 W134 L833 2013

Château de Hohenschwangau[modifier | modifier le code]

Château de Neuschwanstein[modifier | modifier le code]

  • dans la salle du Trône, fresque de saint Georges terrassant le dragon - le saint porte un cimier au cygne

Palais ducal de Nevers[modifier | modifier le code]

  • Nevers, le Palais Ducal, images
    • "La palais de Justice de Nevers s'y installe vers 1850, tandis que la façade sud est restaurée. À cette occasion, tous les bas-reliefs de la tourelle centrale et des lucarnes, fortement dégradés, sont refaits. Ils illustrent désormais la légende du chevalier Hélias et celle de saint Hubert. Des animaux y sont aussi représentés, notamment le cygne des Clèves."


  • Les légendes représentées sur la façade du Palais ducal (avec photos)
    • "Plusieurs bas-reliefs ornant la façade du Palais ducal suscitent la curiosité des visiteurs. Ils sont une création du milieu du XIXe siècle, réalisés lors de l’aménagement du bâtiment pour accueillir le Palais du Justice. Les scènes antérieures, très dégradées, n’étant pas reconnaissables, le sculpteur Jouffroy s’inspira de légendes rapportées par l’historien local Guy Coquille : celle de saint Hubert dont prétendait descendre Diane de la Marck, femme de Jacques de Clèves, et de celle du chevalier au cygne, ancêtre mythique des Clèves. [...] La légende de St Hubert : Les épisodes de la chasse de saint Hubert sont représentés sur la tourelle axiale, au troisième niveau de gauche à droite puis au second niveau à droite. [...] La légende d’Hélias, le chevalier au cygne. La voici telle qu’elle est rapportée au XVIe siècle par Guy Coquille : « Au diocèse de Cologne, sur la rivière du Rhin était un château de grand renom auquel plusieurs princes et grands seigneurs étaient assemblés pour faire preuve de leur vaillance aux armes. Alors apparut à l’improviste sur le Rhin une nacelle qu’un cygne tirait avec le col, auquel était attachée une chaîne d’argent, et que de cette nacelle sortit un chevalier nouveau et inconnu… Ce chevalier fit de grands et nonpareils faits d’arme et, pour l’occasion lui fut donnée en mariage une fille de grande maison de laquelle il eut des enfants. Après un certain temps passé, le cygne reparut avec la nacelle dans laquelle le chevalier monta et nul ne les vit plus désormais ». C’est de cette union que seraient issus les ducs de Clèves qui toujours depuis, ont retenu la devise du cygne dans leurs armes.


ico

commons:Category:Palais ducal de Nevers

Rêve d'Elsa (vase Daum, 1894)[modifier | modifier le code]

Vase « Le Rêve d'Elsa » de la cristallerie Daum, 1894, conservé au Musée des beaux-arts de Nancy
  • Christophe Bardin, « Le Rêve d'Elsa : l'affirmation de l'entreprise Daum comme verrerie d'art », La Revue du Louvre et des musées de France, 2002, 52, 1, p. 67-73. résumé : « Entré dans les collections du Musée des beaux-arts de Nancy en 1985, le Rêve d'Elsa, vase historique de la manufacture Daum créé en 1894 et montré à l'Exposition d'art décoratif et industriel lorrain aux Galeries Poirel, très abîmé, n'avait jusqu'à ce jour pas reçu l'attention qu'il méritait. Un nouveau travail de recherche lié à une campagne de restauration permet de redécouvrir cette pièce dessinée par Jacques Gruber d'après le Lohengrin de Richard Wagner. Evocation de l'importance de ce vase et sa fortune critique »
  • commons:Category:Vase Rêve d'Elsa - d:Q62602789

Hendrik Conscience[modifier | modifier le code]

  • Hendrik Conscience (Henri Conscience), La sorcière flamande, 1876 (trouver la source néerlandaise), réécriture de la naissance du chevalier au cygne

XXe-XXIe s.[modifier | modifier le code]

  • figurines Playmobil
  • Dol Amroth (Tolkien) (faire une recherche avec Lohengrin et Tolkien)

Fontaine de Lohengrin (ou d'Elsa) (XXe s.) à Clèves[modifier | modifier le code]

Lohengrinbrunnen (ou Elsabrunnen)

  • fontaine de Lohengrin, à Clèves, réalisée par de:Karl-Henning Seemann : le cygne arrache Lohengrin à sa femme et à ses enfants

Les enfants-cygnes[modifier | modifier le code]

  • Claude Roussel, « Le conte et le mythe : histoire des enfants-cygnes », Frontières du conte, Paris, Centre national de la recherche scientifique, 1982, p. 15-24.
    • UL : PQ 145.6 T34 F935 1982
  • Claude Roussel, Conter de geste au XIVe siècle: inspiration folklorique et écriture épique dans La belle Hélène de Constantinople, 1998...
    • UL : PC 13.5 S678 222


  • La naissance du Chevalier au cygne ou les enfants changés en cygnes. French poem of the XIIth century published for the first time, together with an inedited prose version, from the MSS. of the National and Arsenal libraries at Paris with introduction, notes, and vocabulary by Henry Alfred Todd, Baltimore, Modern Language Association, 1889
    • Édition de la version Elioxe d'après le ms. BnF, fr. 1621
    • dispo : Gallica 1 - IA 1 - IA 2


Dolopathos[modifier | modifier le code]

  • traduction allemande du Dolopathos, ARLIMA
    • Version allemande de sept contes extraits du Dolopathos de Jean de Haute-Seille. (le conte des enfants-cygnes en fait-il partie ???)
    • oui, voir Lecouteux, p. 76-77


Elioxe[modifier | modifier le code]

Beatrix[modifier | modifier le code]

Isomberte[modifier | modifier le code]

Variantes modernes du conte[modifier | modifier le code]

  • Aarne-Thompson type 451

Le chevalier au cygne et Godefroy de Bouillon[modifier | modifier le code]

  • (en) Simon John, « Godfrey of Bouillon and the Swan Knight », dans Simon John et Nicholas Morton, éd., Crusading and Warfare in the Middle Ages: Realities and Representations : Essays in Honour of John France, Ashgate, (ISBN 9781472407412), p. 129-142
    • copié-collé depuis Google Livres, complet
  • David A. Trotter, « L'ascendance mythique de Godefroy de Bouillon et le cycle de la Croisade », Métamorphose et bestiaire fantastique au Moyen Âge, 1985, p. 107-135 (dispo UL)


  • faux sceaux de Godefroy de Bouillon avec un cygne

Le chevalier au cygne[modifier | modifier le code]

Dolopathos[modifier | modifier le code]


Dolopathos (latin) de Jean de Haute-Seille[modifier | modifier le code]

édition et traduction moderne en français
  • Dolopathos ou Le roi et les sept sages, éd. et trad. Yasmina Foehr-Janssens et Emmanuelle Métry, Turnhout, Brepols, 2000.

Dolopathos (français) d'Herbert[modifier | modifier le code]


éditions
  • Jean-Luc Leclanche, éd. — Herbert : Le Roman de Dolopathos. Édition du manuscrit H 436 de la Bibliothèque de l'École de Médecine de Montpellier. Paris/Genève, Champion/Statkine, 1997, 3 vol. (Classiques français du Moyen Âge, 124/6)


Dolopathos (allemand)[modifier | modifier le code]

Versions françaises[modifier | modifier le code]

Cycle de la croisade[modifier | modifier le code]

Mises en prose[modifier | modifier le code]

Godefroi de Buillon, XIIIe s.[modifier | modifier le code]

  • manuscrit unique : Paris, BnF, fr. 781
  • mise en prose des six premières branches du Premier Cycle de la Croisade: Naissance du Chevalier au Cygne (Beatrix), Chevalier au Cygne, Enfances Godefroi et Retour de Cornumarant, Chanson d’Antioche, Chétifs, Chanson de Jérusalem
  • édition : J.B. Roberts, Godefroi de Buillon, The Old French Crusade Cycle, X, Tuscaloosa, University of Alabama Press, 1996
  • Godefroi de Buillon (notice : description, sources, édition, bibliographie, etc.) ***

Geste du chevalier au cygne de Berthault de Villebresme[modifier | modifier le code]

  • un manuscrit unique
  • La Naissance du Chevalier au Cygne (version Beatrix) occupe les ch. 2 à 19 (ff. 3v-44v) La prose raconte ensuite l’histoire du Chevalier au Cygne (ch. 20-36, ff. 45r-99v), puis la Fin d’Elias (ch. 37-42, ff. 99v-119r). Le ch. 43 (ff. 119r-122v) est consacré au préambule des Enfances Godefroi, avec le mariage d’Ydain et d’Eustache, comte de Boulogne, et l’annonce de la naissance de Godefroi et de ses frères, ainsi que de leurs futures prouesses.
édition
  • La geste du Chevalier au cygne, edited by Edmond A. Emplaincourt, Tuscaloosa et London, University of Alabama Press (The Old French Crusade Cycle, 9), 1989, xxxv + 166 p.
études

Généalogie de Godefroi de Bouillon de Pierre Desrey[modifier | modifier le code]

études
  • Jean-Jacques Vincensini. "Pierre Desrey, genealogie du tres preux et renommé prince Godefroi de Bouliou et de ses chevalereux Baudouin et Eustace", XVe s. (n° 442) dans Cl. Galderisi. Translations médiévales, cinq siècles de traductions en français du moyen Âge (XIe-XVe siècles) : Etude et répertoire, Brepols, pp.749, 2011
    • dispo UL : P 306.8 F815 T7722 2011 vol 1, 2.1, 2.2
  • Larry Stuart Crist, « Pierre Desrey et son Histoire de la Croisade », dans Mélanges de littérature du Moyen Age au XXe siècle offerts à Mademoiselle Jeanne Lods, Paris, Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles, 1978, p. 153-172
  • Jean-Jacques Vincensini. « Pierre Desrey, genealogie du tres preux et renommé prince Godefroi de Bouliou et de ses chevalereux Baudouin et Eustace, XVe s. (n° 442) » dans Cl. Galderisi. Translations médiévales, cinq siècles de traductions en français du moyen Âge (XIe-XVe siècles) : Etude et répertoire, Brepols, pp.749, 2011.
  • F. Suard 1987, «Pierre Desrey et la généalogie de Godefroy de Bouillon», in Les épopées de la croisade, Stuttgart, F. Steiner, pp. 151-162 [réimprimé in Chanson de geste et tradition épique en France au Moyen Age, Caen, Paradigme, 1994, pp. 387-399]


éditions du XVIe s.

Versions allemandes[modifier | modifier le code]

autres versions
  • Lohengrin sur Britannica**
    • "An anonymous Middle High German poem, Lohengrin (c. 1275–90), set the story in the historical context of the reign of the German king Henry I the Fowler (876?–936), and its author elaborated the realistic elements of the story at the expense of much romantic material."
    • "A contemporary poem [i.e. (c. 1275–90)] known as the Wartburgkrieg presented the story of Lohengrin as an entry in a story-telling competition; it was the contribution of von Eschenbach, who recited it in the famous singers’ contest held at Wartburg (a castle overlooking the town of Eisenach) by the landgrave of Thuringia, Hermann I (c. 1156–1217)."
    • Lorengel, "an anonymous 15th-century epic... was the chief source used by the 19th-century composer and librettist Richard Wagner for his opera Lohengrin (first performed on Aug. 28, 1850, at Weimar, Ger.)."
ico tirée d'un manuscrit de Lohengrin v. 1460
travaux d'Alastair Matthews


Parzival de Wolfram von Eschenbach[modifier | modifier le code]

  • Wolfram von Eschenbach (+ v. 1220), Parzival, composé entre 1200 et 1210, évocation de Lohengrin (Loherangrin), fils de Parzival, à la fin de l'oeuvre (première version allemande de la légende du chevalier au cygne)
  • résumé : « enfin, Wolfram rattache à son Parzival, en épilogue, la légende du Chevalier au Cygne qui était déjà liée à la famille de Godefroy de Bouillon, l’un des chefs de la Première croisade (en 1096) et premier roi de Jérusalem. Loherangrin, l’un des fils jumeaux de Parzival et de Condwiramurs, celui qui a été appelé à Munsalvaesche par Dieu, est envoyé par le Graal en Brabant où il doit venir au secours d’une princesse harcelée par des prétendants éconduits. Conduit à Anvers par un cygne, il restaure l’ordre et la justice et épouse la princesse, après lui avoir fait jurer que jamais elle ne demanderait qui il est, et il devient prince de Brabant. » (BUSCHINGER, Danielle. « Les liens de parenté dans le Conte del Graal de Chrétien de Troyes et son adaptation allemande, le Parzival de Wolfram von Eschenbach » In : Lignes et lignages dans la littérature arthurienne [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2007.


Der Schwanritter de Konrad von Würzburg[modifier | modifier le code]

  • Konrad von Würzburg (+1287), Der Schwanritter (de), vers 1258 (résumé de l'article consacré à l'auteur)
    • résumé depuis l'article français de Konrad von Würzburg : Der Schwanritter (de) : le Chevalier au cygne, écrit vers 1258, une version allemande du chevalier au cygne. L’œuvre est fragmentaire (1642 vers en subsistent) et ne relate que la première partie de l’histoire : le duc de Saxe conteste les droits sur le duché de Brabant de la femme et de la fille de son frère Godefroid, mort en croisade. L’affaire est portée devant l’empereur Charles. Le duc refuse tout arrangement et demande un combat singulier entre lui-même et le champion des dames de Brabant. Au cours du débat est arrivé un chevalier endormi dans une barque qu’un cygne tire en volant, à l’aide d’une chaîne d’argent. Voyant le désarroi de la duchesse et après avoir entendu la prière de la jeune fille, il se déclare leur champion ; le combat a lieu et le duc de Saxe est tué. Les dames proposent au chevalier vainqueur de prendre l’une d’elles comme épouse. Il refuse d’abord (il n’a fait que son devoir) puis accepte la main de la jeune fille, en y mettant une condition : « Si elle me demande qui je suis, je devrai immédiatement me séparer d’elle pour toute la vie ».
  • Cain Van D'Elden, Stephanie, « Does might make right? The Schwanritter by Konrad von Würzburg », Courtly Literature: Culture and Context. Selected Papers from the 5th Triennial Congress of the International Courtly Literature Society, Dalfsen, The Netherlands, 9-16 August, 1986, éd. Keith Busby et Erik Kooper, Amsterdam et Philadelphia, Benjamins (Utrecht Publications in General and Comparative Literature, 25), 1990, p. 549-559.
  • les maisons de Geldern, Clèves et Rieneck, qui portent l'emblème du cygne, descendent du chevalier au cygne

Versions néerlandaises[modifier | modifier le code]


Versions anglaises[modifier | modifier le code]

Livre du cygne de l'abbaye de Feversham[modifier | modifier le code]

  • "The marriage

before 1125 of Matilde, niece of Godfrey of Bouillon, to Stephen of Blois, may well have stimulated English interest in the traditional legends of her family. Extracts copied in the thirteenth century in the Red Book of the Exchequer from a monastic register of Feversham Abbey, founded by Matilda and Stephen in 1148, show that the monastery possessed a Liber de Cigno which was possibly a royal gift (Liebermann, p. 106)."

There is a delightful legend about the birth of Godfrey and his brother Baldwin:

Feversham ex eodem Libro de Cigno - temp Reiner Duke of Lotharingia, Godfrey de Bouillon called “Alkalate”- relicta uxore et filia unica, vita deccesit. Terras Godefrid et uxoris Reinerus aggreditur hostiliter. Ipsa implora auxilium Roman Imperatoris. Tandem in dicto monomachico certamine cum mullus anderet cum duce Reinero confligere subito divino nutu, sub Castrol de Buillon in Flandris advexit cignus catens, aurea collo colligata et (cimbae) firmata, militem strenuissismum, qui postmodom cum Rainero confligens in campo, devait illum capite amputato, qui, propter suam probitatem, Imperator cum fillia Godefridi dimidium ducatus Lotharingiorum contulit ex qua idem miles genuit filliam nomina Idam appropinquante postmodem morte dicti militis, cum sua uxor instaret ut illius investigaret originem reversus cignus illim (cimba) revexit, nec constabat amplius alicui de eo vel ejus prosapia.

Secumdam filiam Idam duxit magnus Comes Boloniae Eustachius als Gernuns ex qua geminos fratre genuit Godefridum et Baldewynum qui postmodum duces Lotharingarorum relictus omnibus pro Christo, Jerosilimis reges fuerunt. Quorum gesta plenius descripsit Fulcherus Carnotensis in libro quam vocavit Ytinerarium.

Mortuo quidam Eustachio Magno reliquit Eustachium quandam filium suum qui duxit Matildam filiam Martgareta reginae Scottorum de qua genuit Matildam postmodum Regina Anglorum

Rex Stephanus ex Matildi filia unica et haerede Comitis Boloniae genuit Eustachium primogenitum, Willelmum qui fuit Comes Warenne et etiam decessit sine haerede Mariam Sanctimonialem quae fuit Abbatisse Sancti Silipici quae postmodum ex dispensatis ne Papae educata monasterio nupsit."

Feversham Book of the Swan: During the reign of Rainier, duke of Lotharingia, Godfrey de Bouillon called "Alkalate" (the Valiant) died leaving a widow and only daughter. Rainier attacked Godfrey's land and his widow begged for help from the Holy Roman Emperor. Finally during a single combat with duke Rainier, a swan appeared suddenly as if by divine command, near the Castle of Bouillon in Flanders, with a golden chain fastened and firmly secured around its neck which turned into a strong soldier who fought with Rainier in the field of battle and cut off his head. Because of his uprighteousness and honesty the Emperor divided the Duchy of Lotharingia between Godfrey's daughter and the knight, by whom she had a daughter named Ida. When the knight was about to die, his wife tried but failed to find out the origin of the swan knight and his family.

His daughter Ida married Eustace al Gernons, Count of Boulogne by whom she had twins, the brothers Godfrey and Baldwin who were afterwards dukes of Lotharingia, but both left and went to the kingdom of Jerusalem for Christ. Their history is told by Fulcher of Chartres in a book called the Itinerary.

Eustace the Great died leaving a son who married Matilda, daughter of Margaret the Queen of Scotland by whom he had Matilda afterwards Queen of England.

King Stephen by Matilda, only daughter and heiress of the Count of Boulogne, had Eustace, his eldest son, William, Count of Warenne who died without heirs and Marie, the holy Abbess of Saint Sulpice who by Papal dispensation was brought up in a convent and took the veil.




Chevelerie Assigne[modifier | modifier le code]

  • A Critical Edition of the Cheuelere Assigne, from the Fifteenth. Century MS Cotton Caligula A II, v-zith Introduction, Notes,. Glossary and Bibliography,' submitted by Elizabeth Glenys. Williams as a thesis in partial fulfilment of the requirements of the M.A. Examination, April 1963

Godfrey of Boloyne (Caxton) (?)[modifier | modifier le code]

  • voir si contient histoire du chevalier au cygne ????
  • date d'édition : 1481
  • Translated from the French by William Caxton, based on books 1-9 of William of Tyre
  • n'est pas une traduction de Desrey


The Knight of the Swanne, de Robert Copeland[modifier | modifier le code]

  • "En revanche The Knight of the Swanne, œuvre de Robert Copeland, imprimé par William Copland à Londres en 1560, est bien une traduction des 31 premiers chapitres du premier livre de la Généalogie de Desrey : le texte se termine avant le passage en Europe de Cornumarant. La traduction anglaise est fidèle au texte français (indications fournies par Philip Bennett)". (source)

Brabon[modifier | modifier le code]

  • Sjoerd Bijker, “The functions of the late medieval brabantine legend of Brabon”, dans Robert Stein et Judith Pollmann, éd., Networks, Regions and Nations: Shaping Identities in the Low Countries, 1300-1650, BRILL, 2010 p. 91-109 (copié-collé Google)

Version populaire italienne : Stella e Mattabruna[modifier | modifier le code]



  • travaux de Margherita Lecco
  • LECCO, Margherita. Un adattamento italiano della Naissance du Chevalier au Cygne. Il cantare di Stella e Mattabruna. ITALIAN STUDIES, 2011, vol. 66, no 1, p. 5-20. (Dispo en ligne Ul)
nombreuses œuvres en ivoire associées à l'atelier des Embriachi représentant des scènes de l'histoire de Stella e Mattabruna
    • coffret rectangulaire : Histoire d'Helias, Cluny, Cl.375
      • faire rech. Avec"Helias" sur photo.rmn.fr ex 1 2, etc., avec description des scènes
  • description : Coffret. L'histoire d'Helias; Venise, atelier des Embriachi, 15e siècle; Fonds Du Sommerard; Os, bois; H. : 32,5 cm; Larg. : 40 cm; Pr. : 22,5 cm (source


    • Fictile ivory, "Seven plaques from a casket, with scenes of the Romance of the Knight of the Swan. 19th cnetury fictile ivory from an Italian original from the School of the Embriachi, beginning of the 15th century, at the British Museum. W.715." (Victoria & Albert)
    • voir aussi Flaxey casket



  • Carlo Donà, « Les Cantari et la tradition écrite du conte populaire », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 20 | 2010.
  • Margherita Lecco, « Un adattamento italiano della Naissance du Chevalier au Cygne. Il cantare di Stella e Mattabruna », Italian Studies, Volume 66, 2011 - Issue 1, p. 5-20


X

Chasse de Saint Remacle[modifier | modifier le code]

George, Philippe. "La châsse de saint Remacle (1263-1268) et Liège." Bulletin de la Société Royale Le Vieux-Liège 14 (2002): 317-334.


Ico[modifier | modifier le code]

  • Flaxley Casket, représentant les scènes de la naissance du chevalier au cygne (pas la version italienne, parce qu'on voit clairement le cygne entraînant Elias à la fin)
    • Flaxley Casket
    • un faux : « On display is a pair of intricately-turned ivory candlesticks made by Antony, and the Flaxley casket, also of carved ivory. Once though to be medieval, the casket is in fact an intriguing early Gothic Revival fake. »[1]

Cimier au cygne[modifier | modifier le code]


Légendes généalogiques[modifier | modifier le code]

  • Germain BUTAUD et Valérie PIETRI, Les enjeux de la généalogie (XIIe-XVIIIe siècles). Pouvoir et identité, Paris, Autrement, 2006, Chapitre VI. Fables généalogiques et falsifications : l'enjeu des origines - La fable des origines : ancêtres fondateurs et êtres surnaturels - p. 235 pour le chevalier au cygne. Dispo UL : CS 583 B983 2006
  • [Le chevalier au cygne] « devançant de plus d’un siècle l’association de Mélusine au renom des Lusignan, représente le premier modèle d’ascendant mythique d’une lignée ». (Noacco 2010, note 15)


Angleterre[modifier | modifier le code]

  • Tosny, Bohun, Beauchamp, Lancastre, Stafford, Courtenay...
  • Edward Stafford (1478-1521), duc de Buckingham
    • commandita l'impression (la traduction ?) de Helyas, Knyghte of the Swanne


rech. Eneas "Rous Roll", John Rous Enyas


Tosny[modifier | modifier le code]

Matthew Paris
  • passage où il signale que les Tosny affirmaient descendre du chevalier au cygne dans la "Gesta Abbatum Monasterii Sancti Alban" à propos de Ralph, fils de Roger de Tosny
  • "Erat enim in armis clarissimus, et genere, natione Normannus; ab illis famosis militibus trahens propaginem qui a Cigni nomine intitulantur"
  • meileur commentaire dans Brault, Early Blazon
  • traduction à trouver
Robert de Tosny
  • Robert de Tosny / Tony, mort 1309, dernier représentant mâle de la famille des Tosny
    • dans le Roll of Caerlaverock :

Blanche cote et blanches alettes Escu blanche et baniere blanche Avoit o la vermaylle manche Robert de Tony ki bien signe Ke il est du chevalier a cigne.

    • sceau apposé à la lettre des barons de 1301 adressée au pape
      • "an opinion further supported by the fact of the shield, on his seal affixed to the Baron's letter to the Pope, 1301, being surrounded by lions and swans alternately"



Bohun[modifier | modifier le code]

  • Eneas de Bohun lien archivé
    • « Eneas, the Knight of the Swan, drawn in his boat by his brother, transformed to a swan through the wickedness of their grandfather... Children were also likely to learn the story in the two noble English families that claimed descent from the knight of the swan. One was that of the Bohun earls of Hereford and Essex, who named a son Eneas in about 1310-15. (Nicholas Orme, Medieval Children, Yale University Press (New Haven: 2001), p. 291. »
    • dernier fils et 9e des dix enfants de Humphrey de Bohun (4e comte de Hereford) et d'Élisabeth de Rhuddlan



  • The Bohun Wills

Beauchamp[modifier | modifier le code]

  • Emma Mason, « Legends of the Beauchamps' ancestors: the use of baronial propaganda in medieval England », Journal of Medieval History, Volume 10, Issue 1, March 1984, p. 25-40 (à se procurer)
  • Yin Liu, « Richard Beauchamp and the uses of romance », Medium Ævum, vol. 74, no. 2, 2005, pp. 271–287
  • Eneas / Enyas dans le Rous Roll
  • Swan Cup au château de Warwick
  • cygne dans l'ico des Beauchamp (sceaux, tombes...)

Comtes de Boulogne (et d'Auvergne)[modifier | modifier le code]

  • un sceau de 1351 de Jean de Boulogne, alors comte de Montfort-l'Amaury, porte un cimier au cygne
    • Louis Douët d'Arcq, Collection de sceaux, première partie, tome I, 1863, p. 352, no 564
    • cygne figurant sur les sceaux de Jean Ier et Jean II (Beaune et Lequain, p. 408)

La Tour d'Auvergne[modifier | modifier le code]

  • A. Schoysman., « Jean Lemaire de Belges et la généalogie d'Anne de la Tour d'Auvergne dans le ms. 74 G 11 de La Haye (1518) ». In: La littérature à la cour de Bourgogne. Actualités et perspectives de recherche. Actes du 1er colloque international du Groupe de Recherche sur le Moyen Français, Université Catholique de Louvain-la-Neuve, 8-9-10 mai 2003. In: Publ. par Claude Thiry et Tania Van Hemelryck . Montréal 2005-2006, p. 315-333, afb. (Le moyen français: 57-58 ).
  • Colette Beaune et Élodie Lequain, « Histoire et mythe familiaux chez les Boulogne-Auvergne », Danièle Bolher et Catherine Magnien-Simonin, dir. Écritures de l’histoire (XIVe-XVIe siècle), Actes du colloque de Bordeaux des 19-21 septembre 2002, Droz, 2005.
    • p. 408 pour l'emblématique du cygne dans la famille



  • devise et costume de Jean Stuart d'Albany, époux d'Anne, lors de l'entrée de François Ier dans Paris en 1515


Clèves[modifier | modifier le code]

sur le cygne sur les pierres tombales de Clèves


  • Ann Adams, "Revealed/Concealed: Monumental Brasses on Tomb-chests – the examples of John I, Duke of Cleves and Catherine of Bourbon" Ann Adams, Jessica Barker (eds.), Revisiting the Monument: Fifty Years Since Panofsky's Tomb Sculpture (London, The Courtauld Institute of Art, 2016), 160-183.
    • article seulement
    • livre complet
    • tombeau de Jean I, duc de Clèves (plaque funéraire originale toujours existante : les pieds repose sur un cygne (p. 67 : "Instead of the lion which is conventional for men, John I rests his feet on a swan, a reference to the legend that the dukes of Cleves are descended from the Swan Knight.46")
    • note 46, p. 180-181 "The motif of the swan is repeated on the tombs of Count Arnold of Cleve (†1142), Count Adolf I of Cleve (†1394) and Gerhard of the Marck (†1461)."
    • la plupart des tombeaux des Clèves ds Stifskirche or the Collegiate Church of St. Mary in Cleves : reconstruction 1950s - voir : https://www.historyofroyalwomen.com/places-to-visit/royal-tombs-cleves/



  • première mention que les comtes de Clèves descendent du chevalier au cygne : Der Schwanritter de Konrad von Würzburg (aussi Brabant et Gueldres) (notamment Simon John, 2014) et Lecouteux
Chronique des haulx et nobles princes de Clèves


comtes, puis ducs de Nevers (Clèves, puis Gonzague)[modifier | modifier le code]

  • utilisation du cygne dans l'emblématique des comtes, puis ducs de Nevers de la maison de Clèves, puis leurs successeurs Gonzague
  • légende du cygne évoquée dans Guy Coquille, Histoire du pays et duché de Nivernais, 1612, p. 283 (et autres écrits de Coquille)
  • "Les ducs de Nevers l’avaient [légende familiale des Clèves descendant du chevalier au cygne] déjà utilisée, à plusieurs reprises, dans la première moitié du XVIe siècle, parfois avec cette même figuration d’un cygne blanc et couronné" (Boltanski), d'après Robert Descimon, « Les ducs de Nevers au temps de Blaise de Vigenère ou la puissance de faire des hommes puissants », dans Blaise de Vigenère, poète et mythographe au temps de Henri III..., p. 13-37, ici p. 24-25
  • cartel de Ronsard, faire recherche avec "conduits d'un Cigne blanc"/"conduits d'un Cygne blanc"





Gueldres[modifier | modifier le code]

  • Der Schwanritter de Konrad von Würzburg

comtes de Rieneck[modifier | modifier le code]

armoiries avec le cimier au cygne


Électeurs de Brandebourg[modifier | modifier le code]

commons:Category:Schwanenorden

Châtillon / Saint-Pol[modifier | modifier le code]

  • « En témoigne un jeton de Mahaut de Châtillon-Saint-Pol, troisième épouse de Charles de Valois (†1325), frère de Philippe IV le Bel, frappé avant 1358, qui présente au revers un cygne nageant, allusion aux liens légendaires entre la maison de Saint-Pol et le chevalier au cygne. » (Laurent Hablot, « La pièce et la devise. Formes et fonctions du discours emblématique sur les émissions monétiformes à la fin du Moyen Âge », Héraldique et numimastique II, dir. Y Loskoutoff, Le Havre, PUH, 2014, p. 57-75, ici p. 64/65 ou 70/71 [lire en ligne]

Portugal[modifier | modifier le code]

  • Pas d'arme avec chevalier au cygne, Salle des cygnes

Emblématique[modifier | modifier le code]

  • la vogue du cygne dans le parahéraldique à la fin du Moyen Âge (cimier, devise, tenants, etc.)
  • swan badge
  • cygne du blason de Boulogne-sur-mer
  • cygne dans l'iconographie des ducs de Nevers
  • cygne du Buckinghamshire


Folklore[modifier | modifier le code]

Motifs[modifier | modifier le code]

La barque féérique[modifier | modifier le code]

La barque tirée par un cygne[modifier | modifier le code]

  • autres exemples (mythologie, iconographie) d'embarcations tirées par des cygnes (Vénus, cupidon, amours...)


l'homme sauvage en chevalier au cygne (livre d'heures Vanderbilt)

L'interdit[modifier | modifier le code]

La métamorphose[modifier | modifier le code]

Le cor[modifier | modifier le code]

  • Ásdís R. Magnúsdóttir, La voix du cor. La relique de Roncevaux et l'origine d'un motif dans la littérature du Moyen Âge (XIIe - XIVe siècles), Rodopi, 1998, p. 101-110, tout copié, sauf 106-107
  • Nelson, Jan A., « Le cor d'Elias et la formation du cycle », dans Les Épopées de la Croisade. Premier colloque international (Trèves, 6-11 août 1984), 1987, p. 119-125 (dispo UL : PQ 201 E64 1987)


= Lien avec les cygnes enchaînés ou portant des chaînes de la mythologie celtique?[modifier | modifier le code]

Autres oeuvres médiévales liées[modifier | modifier le code]

Liens avec le cygne arthurien[modifier | modifier le code]

Lohengrin, Wolfram et le Graal[modifier | modifier le code]

  • Lohengrin (Loherangrin, Lorengel, Swan-Knight)***
    • The Swan-Knight, who is one of the champions of virtue who in German versions of the tale is son of Parsifal and he is one of the knights at the Round Table. He is the one from the circle of knights who had been sent for the Holy Grail. Elsa's father had before he died given her and the country to Frederick de Telramund, but Elsa did not want him and were steadfast and said had not promised him her hand. Telramund appealed to Emperor Henrik Bird-Catcher and meant she was guilty of breach of faith. The emperor called for a single combat and the one who spoke for Elsa would meet Telramund. But he was known to be a mighty champion and no knight voluntered. Then there came a boat drawn by an angel, disguised as a swan, and in it a brave knight. He challenged Telramund and the fight were so hard that the rivets flew out from the armoury. The swan-knight won and when the talk of marriage came up Elsa had to promise that she would never ask for his name nor origin. The wedding happened and the maiden were "given to the bed, in which she had to endure the tournament-fights of love". After a few years, when Elsa had given birth to two sons, she were lead to ask her husband the banned question by a jealous lady. Before the king and the gathered court the knight told his name was Lohengrin, son of Parsifal, and he had been sent from the castle of the Grail to help Elsa. Now when she had broken her promise he had to return there. The swan got him and every time Elsa heard Lohengrin's name she fainted, according to Wolfram von Eschenbach. Lohengrin subsequently married Princess Belaye of Lizaborye, but he was murdered by armed men sent by her parents who thought he had enchanted her. Belaye died of grief. The country's name was changed to Lothringen (Lorraine) in his honour. Lohengrin's adventures also appears in Rigomer, a later, anonymous poem. In Wagner's opera Lohengrin Telramund does not demand Elsa's hand. He is already married to the witch Ortrud. To get a hold of Brabant he accuses Elsa of murdering his youngest brother Gottfried instead. In the closing scene it shows that the swan that had been pulling Lohengrin and his boat is Gottfried, who had been transformed by Ortrud.
  • Elsa (Elsam, Elsie, Ilslie)
    • The Duchess of Brabant who married Loherangrin (Lohengrin), Perceval’s son, after he saved her from a forced marriage to her steward, Friedrich of Dundramunt (Frederick de Telramund). Loherangrin made her promise never to ask his name or lineage, but she was coerced to do so by the Countess of Kleve. In response, Loherangrin left her and returned to his own kingdom, though Elsam had borne him two children. In the German Lorengel, Loherangrin does not leave and they live happily ever after.
  • Belaye of Lizaborye : A princess and wife of Lohengrin. She died of grief when Lohengrin was murdered by men sent by her parents.


Première continuation de Perceval ou le Conte du Graal : Guerrehés et Brangemuer[modifier | modifier le code]

épisode de Guerrehés
  • Perceval ou le Conte du Graal, première continuation (première continuation de Perceval)
  • Brangemor ou Brangemuer, fils de la reine-fée Brangepart et du mortel Guingamor (Guingamuer)
  • mellor baceler del mont
  • Venjance Brangemuer, Lai de Guigemar de Marie de France
  • Jean Marx, L'aventure de Guerrehés. In: Cahiers de civilisation médiévale. 6e année (n°22), Avril-juin 1963. pp. 139-143.
  • Brangemuer (le texte reprend mot pour mot de Bruce, The Arthurian Name Dictionary, 2013 (1999), p. 80. : « Brangemuer : A knight who was the offspring of a fairy (Brangepart) and a man (Guingamuer). He ruled an otherwordly island. / His body was borne to Camelot in a swan boat after the servant of a lord called the Little Knight slew him with a lance. Gareth agreed to avenge Brangemuer's death with the lance head. After Gareth accomplished his mission, Brangemuer's spirit returned to the realm of his mother. »
  • Antoinette Saly, Observations sur le Lai de Guigemar
    • exemples de barques féériques dans l'oeuvre arthurienne

Continuation de Gerbert (Quatrième Continuation)[modifier | modifier le code]

  • Julien Stout, « L’héritage mobile du roman médiéval :l’incursion du Bel Inconnu dans la Seconde Continuation du Conte du Graal », Memini [En ligne], 14, 2010.
    • « Le quatrième continuateur, qui a l’habitude d’insérer dans la narration des images « globalisantes » censées métaphoriser « une réflexion sur [son] art d’écrire », imagine une généalogie intertextuelle à Perceval, dont il se sert pour synthétiser sa démarche. Le soir du mariage du héros avec Blanchefleur, un ange lui raconte le destin de sa descendance et lui explique que, de sa lignée, viendra « une pucele » qui aura un fils « qui prime avra forme d’ome / qui molt sera gens et biaus / et puis devenra il oisiaus » (C4, v. 6918-6920) ainsi que trois autres fils « qui Jherusalem conquerront » (C4, v. 6932). Philippe Ménard a associé ces personnages anonymes aux héros de La Naissance du Chevalier au cygne et de la Chanson du Chevalier au cygne, deux textes qui ont influencé la réécriture en moyen haut-allemand du Conte du Graal, le Parzival de Wolfram von Eschenbach. »
      • Philippe Ménard, « L’histoire du Chevalier au Cygne dans la Continuation du Perceval de Gerbert », dans M. Accarie, Ch. Martineau-Génieys, J.‑G. Gouttebroze et É. Kotler (dir.), Marginalité et Littérature. Hommage à Christine Martineau-Génieys, ILF-CNRS, Université de Nice-Sophia Antipolis, 2001, p. 249-262
  • Sébastien Douchet. « Et par maintes fois m’ont dechut les diversitez qu’ai veües. La Continuation de Gerbert de Montreuil : une esthétique de la diversité », Études médiévales 7, 2005, pp. 88-101. [Centre d'études du Moyen âge et de la Renaissance (Amiens)]
    • en ligne (pagination différente de la version publiée : HAL - academia.edu
    • p. 1, note 1 de la verson pdf : « À l’instar de Philippe Ménard, nous penchons pour une datation plus tardive (vers 1240) que celle communément admise (vers 1230). Voir Ph. Ménard, « L’histoire du Chevalier au Cygne dans la Continuation du Perceval de Gerbert de Montreuil » [...]. Cette datation place historiquement Gerbert de Montreuil au bout de la chaîne de l’écriture continuatrice, après la Première Continuation version courte (vers 1190), la Deuxième Continuation de Wauchier de Denain (vers 1210), la Troisième Continuation de Manessier (vers 1230). »
    • p. 14-15 de la version pdf « Mais dans le même temps, la Quatrième Continuation propose une autre image de la généalogie et de l’écriture. Avec l’épisode des noces de Perceval et Blanchefleur se laisse lire une tension entre écriture de la continuation et écriture de la compilation. La valeur littéraire de l’image généalogique dans la Quatrième Continuation est en effet complétée par cet épisode fort déconcertant. Car il s’y trouve une contradiction que l’on peine à s’expliquer tant elle paraît grossière. Durant leur nuit de noces, Perceval et Blanchefleur font l’apologie de la virginité qui dépasse la chasteté, comme la topaze surpasse le cristal. Et, au lieu de consommer leur union, ils se mettent à prier Dieu qu’il les protège « qu’il n’enfraignent virginité ». Leur résolution de rester vierges est ferme. Et cependant, un peu plus tard dans la nuit, dans une étonnante scène d’annonce faite à Perceval, un ange visite le héros et lui prédit qu’il aura une descendance. Dans ce long monologue, l’ange explique que de sa "lignie venra, / Ces saches tu, une pucele / Qui molt ert avenans et bele : / Mariee ert au riche roi." De cette union naîtront de nombreux personnages dont le statut explique pourquoi il est possible d’engendrer des personnages sans consommation sexuelle : il s’agit de personnages littéraires. Car force est de constater que Gerbert de Montreuil rattache le lignage littéraire du Graal au lignage littéraire du Chevalier au Cygne en faisant de Perceval le fondateur de cette lignée. Ph. Ménard a bien analysé les points de contact entre les deux traditions littéraires, Gerbert faisant allusion au Beatrix de la Naissance du Chevalier au cygne et à la Chanson du Chevalier au cygne, ébauche de l’histoire du Loherangrin du Parzival de Wolfram d’Eschenbach . Le lignage promis à Perceval apparaît donc essentiellement comme un lignage littéraire qui par un jeu de l’auteur sauve bien la virginité de Perceval mais sert également de mode d’emploi à l’écriture continuatrice. »

Sone de Nansay[modifier | modifier le code]

  • Sone de Nansay fait de son héros éponyme l'arrière-grand-père du chevalier au cygne
  • version ancêtre des ducs de Brabant (?)
  • lien fait dans le prologue en prose
  • « Un seul auteur français, celui de Sone de Nansay, a cherché à souder, au XIIIe siècle, les deux mythes d’origine, le mythe du Graal et le mythe du Chevalier au Cygne, en célébrant son héros comme le fils spirituel de Joseph d’Arimathie et en lui accordant le privilège d’une visite au château du Graal, qu’il imagine en Norvège. » (atherine Gaullier-Bougassas, « Le Chevalier au Cygne à la fin du Moyen Âge », 2005


édition du texte
  • Sone von Nausay, herausgegeben von Moritz Goldschmidt, Tübingen, Litterarischer Verein in Stuttgart (Bibliothek des Litterarischen Vereins in Stuttgart, 216), 1899
  • analyse extraits concernant chevalier au cygne, Bulletin du bibliophile belge, Volume 21, p. 74 : "Ses freres fu apareilliés atout le batiel. Elyas entra. ens, si arriva a Baruch, au port me dame qui i manoit encore, et avoit..."
    • ref Scheler, A., « Notice et extraits de deux manuscrits français de la Bibliothèque royale de Turin. I », Le bibliophile belge, 1, 1866, p. 246-279 et 343-374. (???)


dispo UL
  • Lachet, Claude, Sone de Nansay et le roman d'aventures en vers au XIIIe siècle, Paris, Champion (Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge, 19), 1992, p. 608, 614, 619...
    • UL : PQ 1533 S698 L137 1992
  • Sone de Nansay, édité par Claude Lachet, Paris, Champion (Classiques français du Moyen Âge, 175), 2014
    • UL : PQ 1300 C614 175


autres
  • FINDLEY, Brooke Heidenreich. “The Parrot and the Swan: Performance and Composition in Sone De Nansay”. In : Poet Heroines in Medieval French Narrative. Palgrave Macmillan, New York, 2012. p. 61-79. (copié-collé Google extraits)

Doon de Mayence[modifier | modifier le code]

Doon de Mayence

Mélusine[modifier | modifier le code]

Mélusine
  • Claude Lecouteux, "interdit mélusinien"
  • Catherine Gaullier-Bougassas « Le Chevalier au Cygne et Mélusine à la fin du Moyen Âge: images épique et romanesque de la féerie aux origines d’un lignage de la croisade », à paraître en 2013 dans les actes du colloque de Montréal (juin 2007), Motifs merveilleux et poétique des genres. (source de l'info, à vérifier si a été publié)

Lohengrin (opéra)[modifier | modifier le code]

ico

Autres oeuvres modernes / contemporaines inspirées par la légende[modifier | modifier le code]

Ressources potentielles[modifier | modifier le code]

Anciennes éditions et études


Éditions modernes
  • Emanuel J. Mickel, Jr., et Jan A. Nelson, éditeurs généraux, The Old French Crusade Cycle, University of Alabama Press, 1977-2003. Présentation de l'éditeur
Enfances Godefroi


Historiographie
Œuvres artistiques
  • [1], ico (gravures 16e s)
Tapisserie


  • Magdalena Piwocka, Arras z Historią rycerza z łabędziem (Resume: Tapisserie à l'histoire du chevalier au Cygne)
    • lien alternatif
      • résumé : « La tapisserie represente en quelques scenes la fameuse legendę bourguignonne du Chevalier au cygne. Le nombre presume de scenes de la legendę fait supposer que c'ćtait une tapisserie type «chambre», tendue tout autour de la salle. Malheureusement cette precieuse tapisserie ne s'est pas conservee en entier; a peine deux de ses fragments sont restes: un plus petit (357 X26o cm) representant quelques premieres scenes du cycle – actuellement au Ósterreichisches Museum fur angewandte Kunst aVienne (fig. 1), 1'autre plus grand](479 X 413,5 cm) au chateau royal du Wawel a Cracovie(fig. 2, 2a i 2b). II est probable qu'il y avait des scenes entre les deux fragments conserves, puisque pour epuiser le sujet de la legendę il en manque plusieurs. Le fragment cracovien de la tapisserie a ete depose au Wawel en 1929 par les Augustins du couvent pres Peglise Ste Catherine de Gracovie, qui l'avaient reęu vers la moitie du XIXe s. comme don de Stanislas Górski. La tapisserie a ete un butin de guerres napoleoniennes (de France? ou d'Espagne?). Cet eminent objet d'art a ete deja etudie il y a 52 ans par Marian Morelowski; en analysant les costumes et les inscriptions en dialecte picard qui expliquent certaines scenes de la tapisserie, il Pa rattachee au mecenat de Philippe le Bon duc de Bourgogne (1419—1467). II a egalement essaye d'identirier les heros de la legendę representee sur la tapisserie, en y voyant les membres de la familie du prince et de sa cour. Apres avoir etudie les livres de comptes de la cour il a prouve que la tapisserie avait ete faite dans Patelier de Pasquier Grenier a Tournai en 1460 environ. On a reussi de trouver une note mentionnant que Philippe le Bon offrit la tapisserie au cardinal Geoffroy, mais on ne connait pas son histoire posterieure jusqu'au XIXe s. Dans Particie present Pauteur reprend le probleme, qui n'a pas ete resolu par Morelowski, concernant Pidee et le projet du carton. L'auteur ajoute quelques details de Phistoire posterieure de la tapisserie et caracterise Pactivite artistique des tapissiers du XVe siecle du centrę franco-flamand en analysant les resultats des dernieres recherches. Elle parle egalement d'autres tapisseries de Patelier de Pasquier Grenier, et souligne leurs analogies formelles. En cherchant Pauteur du carton elle examine les propositions actuelles de differents savants et concentre son attention sur les rapports entre la tapisserie, la peinture de chevalet et Penluminure. En resultat de ses examens bases sur une analyse detaillee de cette oeuvre d'art, elle elimine tour a tour des inspirateurs supposes du projet: Jean le Tavernier, Maitre des Privileges de Gand et de la Flandre et aussi Jacques Daret dont les oeuvres n'ont rien de la beaute de notre tapisserie, de ses valeurs de composition, du charme specifique et delicat des personnages, de Pexpression melancolique de ses scenes. Les etudes menees dans la suitę aboutissent a Phypothese, que Pauteur du premier petit patron de la tapisserie est probablement un miniaturiste de Pentourage de Robert Campin et Roger van der Weyden; elles incitent a indiquer le nom du Maitre Girart de Roussillon comme celui d'un artiste le plus proche aussi bien de la conception que du style de notre tapisserie. En terminant son article Pauteur souligne le rapport qui existe entre notre tapisserie, en tant que Poeuvre d'art, et la culture, les evenements et les tendances de Pepoque. Le manuscrit illumine de la legendę du Chevalier au cygne fut execute presqu'en meme temps que notre tapisserie, dans la periode de grandes ceremonies a Lille en 1454 qui furent illustrees non seulement par des banquets et des tournois, mais aussi par la representation d'un spectacle compose selon la legendę du Chevalier au cygne. Les manifestations pompeuses et theatrales furent organisees pour honorer la croisade antiturque projetee par Philippe le Bon. II desirait de faire oublier la defaite essuyee a Nicopolis et Popprobre recent de la chute de Constantinople, satisfaire Pambition et la soif de la gloire, prouver son independance du roi de France. II fit rappeler donc un de ses ancetres, Godefroi de Bouillon et 1'a'ieul pretendu de celui-ci, Chevalier au cygne, en liant sa predilection personnelle pour le passe a son esprit politique et a ses plans de longue portee. On connait bien les soins don’t on entourait a Pepoque les mythes de familie; on en etait fier et ils sanctionnaient la superiorite de la hierarchie et la manierę d'agir. Et quoique les faits et les idees abandonnees aient passee et la croisade bourguignonne ne fut jamais realisee, les oeuvres litteraires et les arts plastiques de cette ćpoque, notre tapisserie entre autres, tćmoignent d'une vie artistique exubćrante de la cour des princes bourguignons dans cette célèbre période. »
  • « Clôturons le bref aperçu de ces récits profanes représentés dans un décor contemporain en mentionnant une Histoire du Chevalier au Cygne admirablement dessinée et dans laquelle le Mariage de Béatrice et Orient comme le Triomphe de Béatrice sont à peu de chose près la transposition visuelle des fêtes données à la cour de Marguerite d’Autriche. On a pu établir récemment que pendant des siècles et jusqu’en 1871 ces deux tapisseries avaient fait partie de la collection du Palazzo Martinengo à Brescia en même temps que deux autres tapisseries bruxelloises de la même période représentant des scènes du Roman de la Rose et conservées elles aussi au Musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg. »[2]



dans les enluminures (sans lien avec les manuscrits de l'histoire du chevalier au cygne)
Autres ressources web
Cc dans les pas d'armes et tournois
  • Le Pas du chevalier au cygne, avant le banquet du faisan
  • Selon le chroniqueur Rui de Pina, le roi Jean II de Portugal se déguise en Chevalier au cygne lors d'un tournoi organisé à Evora en 1490 à l'occasion du mariage de son fils Alphonse[3].
imagerie d'Épinal

Boulogne[modifier | modifier le code]

Boulogne

l'anneau (2)


Autres

Recherche iconographique[modifier | modifier le code]

À voir[modifier | modifier le code]

  • Gaston Paris, La Chanson d'Antioche Provençale et La gran conquista de Ultramar, paru dans Romania en plusieurs livraisons : t. XVII (1888), p. 513-541; XIX (1890), p. 562-591, 3e partie
  • Susan Crane, Should We Believe in the Agential Object? Speculative Realism and The Knight of the Swan, octobre 2013
    • concerne Chevelere Assigne, ico cimier au cygne de Thomas Beauchamp, 4e comte de Warwick dans l'armorial Gelre (dernière page)
  • Susan Crane, The Performance of Self: Ritual, Clothing, and Identity During the Hundred Years War, Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 2002, chapitre "Chivalric Display and Incognito"
  • Laurent Guyénot, La mort féerique : anthropologie du merveilleux, XIIe-XVe siècle, 2011, dispo UL : PN 682 M38 G988 2011
  • Anne-Lise Bégué, « Transfiguration de la figure féerique entre Murkmere et Ambergate de Patricia Elliott : la féérie moderne et le sublime », M@gm@, vol. 14, no 3, 2016
    • figure de la femme-cygne dans l'oeuvre, chevalier au cygne selon Guyénot
      • La barque, la capacité de voler et le cygne qui suit de près l’embarcation sont d’autant de signes que « [l]e départ pour l’autre monde est, dans la tradition irlandaise figurée soit par une navigation, soit par une métamorphose en cygne [19] », figuration qui a contaminée Le Chevalier au cygne dont « [l]’une des particularités formelles […] est la nef tirée par un cygne[20] »,résultat « d’une superposition de deux versions du mythème funéraire, l’une où le héros disparaît sous forme de cygne, l’autre où il disparaît sur une nef magique (guidée surnaturellement) [21] ». Ces deux mythèmes funéraires, comme les nomme Laurent Guyemot se retrouve ainsi à la fin d’Ambergate par le biais de deux figures suivantes : l’embarcation et le cygne. Patricia Eliott insère alors dans ses œuvres une autre des fonctions de la fée médiévale, celle de pouvoir conduire les héros vers l’autre monde et ainsi les soustraire à la mort. Erland avant sa transformation en cygne est blessé mortellement. Quelques minutes après sa mort, un cygne fantomatique surgit derrière l’embarcation. Tout dans le texte indique qu’il puisse s’agir d’Erland ; il faut comprendre que sa métamorphose après trépas appelle une fonction de transfert, de psychopompe. La fée conduit dans l’autre monde cet amant qui pourra ainsi échapper à la mort, car « la métamorphose magique constitue une façon de féeriser les morts, et l’implicite de la mort s’efface derrière l’explicite de la métamorphose [22] »."
        • notes : [19] L. Guyénot, La Mort féerique, op. cit., p. 128.; [20] Id., p. 127. ; [21] Id., p. 127. ; [22] Id., 271-272.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Catherine Gaullier-Bougassas, « Le Chevalier au Cygne à la fin du Moyen Âge : Renouvellements, en vers et en prose, de l'épopée romanesque des origines de Godefroy de Bouillon », Cahiers de recherches médiévales, no 12,‎ (DOI 10.4000/crm.2232, lire en ligne)
  • Laurent Hablot, « Emblématique et mythologie médiévale : le cygne, une devise princière », Histoire de l’art, no 49 « Animalia »,‎ , p. 51-64 (ISSN 0992-2059, résumé)
  • (en) Simon John, « Godfrey of Bouillon and the Swan Knight », dans Simon John et Nicholas Morton, éd., Crusading and Warfare in the Middle Ages: Realities and Representations : Essays in Honour of John France, Ashgate, (ISBN 9781472407412), p. 129-142
  • Cristina Noacco, « La plume, le vol et l’esprit. L'oiseau et la métamorphose dans quelques récits des XIIe et XIIIe siècles », dans Fabienne Pomel, éd., Cornes et plumes dans la littérature médiévale : Attributs, signes et emblèmes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 9782753546998, DOI 10.4000/books.pur.39963, lire en ligne)

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Lydia Greeves, History and landscape: the guide to National Trust properties in England, Wales and Northern Ireland, National Trust, 6e édition, 2004, p. 405
  2. Guy Delmarcel, La tapisserie flamande du XVe au XVIIIe siècle, Lannoo Uitgeverij, 1999 (ISBN 2743303379 et 9782743303372), p. 83 et note 22 : note 22 : Biryukova 1965, pl. 75-116; Forti Grazzini, 1997B
  3. Tibor Klaniczay, http://books.google.ca/books?id=gjrcZPFnkGgC L'époque de la Renaissance] 1400-1600: L'avènement de l'esprit nouveau (1400-1480), Volume 1 (Histoire comparée des litteratures de langues européennes, vol. 7), John Benjamins Publishing Company, 1988, p. 414 ; William Tydeman, The Theatre in the Middle Ages: Western European stage conditions, c. 800-1576, Cambridge University Press, 1979, p, 89.