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René Colcomb
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Capitaine René Colcomb
Naissance
Orsay (France)
Décès (à 82 ans)
Profession
Observateur, Pilote de chasse

René Colcomb[modifier | modifier le code]

René Colcomb, né le 30 juillet 1886 à Orsay[1], est un aviateur français de la Première Guerre mondiale ayant volé dans l'escadrille N3 (constituant avec d'autres escadrilles le Groupe de combat n°12 aussi appelée Escadrille des Cigognes) et ayant commandé entre juin 1916 à mars 1918 l'escadrille SPA 38.[2]

Biographie[modifier | modifier le code]

Alphonse Clément René Colcomb est né à Orsay (Seine et Oise) le 30 juillet 1886. Fils de Raymond Colcomb (Docteur en Droit) et Alice Tharin.[3]

Ingénieur de l'école des mines de Liège (1907) il entre dans l'entreprise de fabrication textile Dutoict par son oncle Charles de Hèle.[4]

Il épouse le 21 novembre 1911 Denise du Toict.

Il décède le 30 aout 1968 à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne).[5]

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il est affecté lors de la déclaration de guerre à l'Etat Major de la 6e armée du général Maunoury.[6]

Après la bataille de la Marne, il demande son affectation dans l'aviation et débute comme officier observateur. Il est affecté à l'aeronautique de la 6e armée. Il effectue des missions comme observateur dans l'escadrille MF 16 en mai 2015. Puis, il est affecté à l'escadrille MS 3 du 12 mai au 30 septembre 1915. Il est nommé capitaine le 5 janvier 1916, il est observateur et pilote de l'escadrille N 3, commandée par le commandant Brocard, du 11 février au 10 juin 1916[7]. Il y effectue de nombreuses missions d'observation[8] ainsi qu'avec l'escadrille N.62[9] Il vole avec notamment des pilotes tels que Georges Guynemer[10] dont il est l'observateur lors de son batême du feu[11][12] et Albert Deullin[13] (parrain de son fils Gérard également pilote durant la seconde guerre mondiale[14]).

Il obtient son brevet de pilote (n°2457) le 21 janvier 1916[15].

Il est fait chevalier de l' Ordre national de la Légion d'honneur le 5 novembre 1916[16].

Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Colcomb, commandant l'escadrille N 38, en date du 5 décembre 1916 : "Officier d'une haute valeur morale et intellectuelle. Placé depuis six mois à la tête d'une escadrille de chasse, a su, par son courage réfléchi et son entrain de tous les instants, en faire une unité de premier ordre, payant toujours de sa personne, a exécuté plusieurs reconnaissances lointaines et a livré plusieurs combats, particulièrement le 2 novembre 1916, où son adversaire est tombé de façon désordonnée. Déjà deux fois cité à l'ordre."[17]

Commandant de l'escadrille SPA 38[modifier | modifier le code]

Il commande du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 l'escadrille SPA 38.[18]

L 'escadrille 38 est créé le 21 janvier 1915 sous le nom de MS 38 car dotée de Morane-Saulnier type L. devient la SPA 38 en avril 1917 après la perception de Spad VII.

En juin 1917, elle totalise 41 victoires homologuées et en janvier 1918 elle reçoit une citation[19] pour leurs 60 victoires homologuées et l'unité obtient le droit au port de la fouragère.[20][21][22][23]

Au 11 novembre 1918, la 38 comptabilise 98 victoires homologuées et une centaine non validées.[24]

Elle compte dans ses rangs notamment :Georges Madon (4ème As français au 41 victoires); Hector Garaud ;Jean Casale ; David Putnam ; Gustave Douchy ; Jean Romatet.

Fin de la guerre[modifier | modifier le code]

Dans les derniers mois de la guerre il commande le groupe de bombardement GB 10[25].

Démobilisé en 1919, il est nommé commandant en 1921.

Il est cité (n° 32) à l'ordre de la brigade par le général commandant le 5ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1923[26].

Il reçoit la croix de 3ème classe des services militaires volontaires en date du 23 avril 1937[27]

Il est fait Commandeur de la Légion d'Honneur en date du 1er mars 1939 avec la citation[28] :

"30 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920.

Distinctions[modifier | modifier le code]


  1. Albane Colcomb, La famille Colcomb,
  2. Dossier militaire
  3. Albane Colcomb, La famille Colcomb, p.46
  4. Albane Colcomb, La famille Colcomb, p.57
  5. Albane Colcomb, La famille Colcomb, p.59
  6. Dossier militaire
  7. Dossier Militaire
  8. « l'As des As au combat », La guerre aérienne illustrée,‎
  9. « L'escadrille 62 »
  10. « les romans de la vie : "George Guynemer, Héros légendaire" », Dimanche illustré,‎
  11. Henri Bordeau, Vie héroïque de Guynemer, Paris, Librairie Plon,
  12. « Récit du premier vol de George Guynemer », L'intransigeant,‎ , p.2
  13. « L'escadrille 62 »
  14. « Lieutenant Gérard Edmond Albert Raymond COLCOMB »
  15. Dossier Militaire
  16. « Aviateur décoré », Le Petit Journal,‎
  17. « Escadrille 38 »
  18. Dossier militaire
  19. Ordre général n° 1161 du 29 janvier 1918 : Le général commandant la IVème armée, cite à l'ordre de l'armée, l'escadrille SPA 38 : "Sous le commandement du capitaine Colcomb, chef énergique d'une haute valeur militaire et morale, a exécuté avec hardiesse et précision, toutes les missions photographiques qui lui ont été confiées, souvent très en arrière des lignes ennemies. A abattu en six mois, vingt-neuf avions ennemis, ce qui porte à cinquante-et-un le nombre des appareils ennemis détruits par cette escadrille."
  20. « LISTE DES UNITÉS ET FORMATIONS AÉRIENNES AYANT REÇU LA FOURRAGÈRE AU TITRE DE LA GUERRE 1914-1918 »
  21. « La Fourragère Rouge », L'écho d'Alger,‎
  22. « Fouragère », L'oeuvre,‎
  23. Ordre général n° 78 F du 23 janvier 1918 : "Le général commandant en chef décide que l'escadrille SPA 38 (ancienne escadrille N 38) aura droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 14-18. Cette escadrille a obtenu deux citations à l'ordre de l'Armée pour sa brillante conduite devant l'ennemi."
  24. « L'escadrille 38 »
  25. Dossier militaire
  26. "S'est fait remarquer par son zèle et l'intérêt qu'il porte aux questions militaires, en assistant aux conférences de l'école de l'instruction des officiers de réserve et aux exercices sur la carte de la garnison d'Orléans."
  27. Citation : "Assure avec distinction depuis deux ans le commandement d'un centre aérien régional. A accompli 162 heures de vol pendant ses périodes volontaires. Huit années d'assuidité aux écoles de perfectionnement des officiers de réserve. A obtenu à ce titre : deux témoignages de satisfaction à l'ordre du régiment et à l'ordre de la brigade, deux lettre de félicitations du ministre et une mention au bulletin officiel."
  28. « Aviation : Légion d'honneur Ministère de l'Air », Le Petit Journal,‎
  29. n°289 à l'ordre de la 6e armée ; n°369 à l'ordre de la 5e armée ; n° 4293 à l'ordre de l'armée ; n°900 à l'ordre de la 4e armée de l'escadrille N 38 ; n°1624 à l'ordre de la 4e armée ; n°239 à l'ordre de la 15e division d'infanterie  ; n°11 à l'ordre du GB 8 ; n°158 à l'ordre de la première armée.