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Ursulines de Jésus

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Ursulines de Jésus
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 30 juin 1877
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement
Structure et histoire
Fondation 2 juillet 1802
Chavagnes-en-Paillers
Fondateur Louis-Marie Baudouin & Charlotte-Gabrielle Ranfray
Abréviation U.J.D.
Autres noms Sœurs de Chavagnes
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Ursulines de Jésus (en latin : Sororum Ursulinarum a Iesu) forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

La congrégation, appelée à l'origine Filles du Verbe Incarné, est fondée à Chavagnes-en-Paillers (Vendée) le par Louis-Marie Baudouin et Charlotte-Gabrielle Ranfray (Mère Saint-Benoît) pour l'assistance aux malades et l'enseignement[1]. Le titre originel de l'institut est bientôt changé en Ursulines de Jésus pour profiter d'un décret impérial de 1806 qui autorise de manière générique toutes les congrégations d'Ursuline à mener des activités éducatives. La cérémonie de prise d'habit des 24 premières postulantes a lieu le .

Le 24 novembre 1807, Mgr Gabriel-Laurent Paillou, évêque de La Rochelle (dont l'actuelle diocèse de Luçon dépend alors), affilie les Ursulines de Chavagnes aux Ursulines de Pons. La séparation des deux institutions se fait en 1825.

L'institut est approuvé civilement par Charles X le  ; il reçoit le décret de louange le et il est définitivement approuvé par le Saint-Siège le .

Plusieurs instituts ont fusionné avec les Ursulines de Jésus[2] :

  • 1822 : Les Ursulines de Luçon[3].
  • 1828 : Les Sœurs de Sainte-Marthe de Saint-Pierre-d'Oléron.
  • 1829 : Les Ursulines de La Roche-sur-Yon ou de Bourbon-Vendée.
  • 1835 : Les Ursulines de La Rochelle.
  • 1889 : Les Sœurs de Notre-Dame de la Présentation de Lorgues fondées en 1818 à Manosque par l'abbé Jean Joseph Proal (1788-1837) et Madeleine Jaussaud, en religion mère sainte Thérèse, et approuvées le par Mgr de Miollis, évêque de Digne. Une communauté est fondée à Lorgues en 1837 qui se détache de Manosque et devient autonome. En 1859, la maison de Lorgues comptait 30 religieuses et 100 pensionnaires. En 1889, les Dames de Notre-Dame de la Présentation de Lorgues fusionnent avec les Ursulines de Jésus[4]. Les sœurs de Notre-Dame de la Présentation de Manosque fusionnent en 1954 avec les Sœurs de la charité dominicaines de la Présentation.
  • 1920 : Les Ursulines de l'Incarnation d'Édimbourg.
  • 1937 : Les Ursulines de Troyes.
  • 2016 : Les Sœurs de l'Immaculée-Conception de Niort fondées le (jour même de la promulgation du dogme de l’Immaculée Conception par Pie IX) par le Père François Donatien Pécot (1815-1883), fils de Marie Immaculée[5]. Elles sont absorbées par les Ursulines de Jésus par le décret de fusion signé à Rome le [6]. En 1954, les Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie fondées à Niort en 1833 par Jeanne-Françoise Maichin (1796-1865) avaient déjà fusionné avec l'Immaculée Conception de Niort[7].

Activité et diffusion

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Maison-mère des Ursulines de Jésus, à Chavagnes.

Les Ursulines de Jésus se consacrent à diverses œuvres d’éducation et de santé.

Elles sont présentes en[8]:

La maison-mère est à Chavagnes-en-Paillers.

En 2017, la congrégation comptait 517 sœurs dans 84 maisons[9].

Références

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  1. « Notre histoire », sur incarnationweb.org (consulté le ).
  2. « Ursulines de Jésus », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  3. « Couvent d'ursulines, actuellement lycée et collège privés Sainte-Ursule », sur patrimoine.paysdelaloire.fr (consulté le ).
  4. « Les Sœurs de Notre Dame de la Présentation de Lorgues », sur lorgues.net (consulté le ).
  5. « La congrégation de l’Immaculée Conception de Niort », sur incarnationweb.org (consulté le ).
  6. « Une nouvelle étape, en 2016, dans la vie des Sœurs de l’Immaculée Conception », sur eglise-niort.net (consulté le ).
  7. « Sœurs du Saint et Immaculé-Cœur de Marie de Niort », sur congregation.fr (consulté le ).
  8. (en) « about », sur ursulinesjesus.org (consulté le ).
  9. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1583
(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Orsoline di Gesù » (voir la liste des auteurs).
  • Adolphe Poirier, La révérende mère Saint-Benoît (Charlotte-Gabrielle Ranfray) (1755-1828), fondatrice et première supérieure générale de l'Institut des Ursulines de Jésus, Paris / Tours: Mame, 1984

Articles connexes

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Liens externes

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