Louis-Marie Baudouin
| Louis-Marie Baudouin | |
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| Prêtre, fondateur, vénérable | |
|---|---|
| Naissance | Montaigu |
| Décès | Chavagnes-en-Paillers |
| Nationalité |  Français
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| Béatification | cause en cours |
| Vénéré par | l'Église catholique |
| Fête | 12 février |
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Louis-Marie Baudouin, né le à Montaigu et mort le à Chavagnes-en-Paillers, est un prêtre catholique français, fondateur des Fils de Marie Immaculée et des Ursulines de Jésus (avec Charlotte-Gabrielle Ranfray) et déclaré vénérable par le pape Benoît XVI le [1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Après avoir passé son enfance à Montaigu, où il reçoit les conseils de l'abbé de La Roche-Saint-André, Louis-Marie Baudouin fait ses études pendant sept années au grand séminaire de Luçon[2]. Il est ordonné prêtre le à Saint-Malo.
En 1790, le jeune abbé Baudouin refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé du gouvernement révolutionnaire. Peu de temps après la nomination de l'évêque constitutionnel Rodrigue le , Louis-Marie Baudouin est appréhendé et conduit à la prison de Fontenay-le-Comte où il demeure sept mois. Relâché puis arrêté à nouveau, il est reconduit à la même prison.
Il part en exil avec son frère Martin Baudouin, curé de Luçon, en Espagne le avec 74 prêtres de Vendée et de Saintonge. Il accoste le à Saint-Sébastien. Il restera quatre ans à Tolède. Le , Louis Marie Baudouin revient en France, et vit clandestinement pendant deux ans aux Sables-d'Olonne dans la maison de Mlle Guinemant.
En 1799, Bonaparte rend libre l'exercice du culte après la fin de la Guerre de Vendée. L'abbé Baudouin est nommé à la paroisse de La Jonchère puis le à Chavagnes-en-Paillers.
En 1803, un séminaire naît à Chavagnes. En 1805 est fondée la petite société des Enfants de Marie.
En , le séminaire de Chavagnes est transféré, sur l'ordre de Napoléon, en partie à La Rochelle et en partie à Saint-Jean-d'Angély. Louis Marie Baudouin part donc pour La Rochelle où il est nommé supérieur du grand séminaire et vicaire général du diocèse. En 1821, le diocèse de Luçon est rétabli, il y devient de nouveau supérieur du grand Séminaire et vicaire général du diocèse.
En 1822, en parallèle, il organise un petit séminaire dans l'ancien couvent des bénédictines aux Sables-d'Olonne.
En 1829, Louis Marie Baudouin se retire à Chavagnes-en-Paillers. Il y meurt à l'âge de 70 ans[3].
Le , il est déclaré vénérable par le pape Benoît XVI.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Décrets de la Congrégation pour les causes des saints », Vatican Information Service, (consulté le )
- Maurice Maupilier, Louis-Marie Baudouin et ses disciples, livre consacré à l’œuvre et à l'influence pastorales de ce prêtre vendéen (372 pages, 1973, imprimerie Saint-Paul, Bar-le-Duc n°i6726523).
- Père Marie-Alphonse, Le Vénérable Louis-Marie Baudouin, éditeur Carmel de Chavagnes-en-Paillers, 1924
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Maurice Maupilier, Louis-Marie Baudouin et ses disciples, livre consacré à l’œuvre et à l'influence pastorale de ce prêtre vendéen, 372 pages, 1973, imprimerie Saint-Paul, Bar-le-Duc n°i6726523.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Naissance en août 1765
- Décès en février 1835
- Prêtre catholique français du XVIIIe siècle
- Prêtre catholique français du XIXe siècle
- Vénérable catholique français
- Décès à 69 ans
- Saint lié au département de la Charente-Maritime
- Prêtre réfractaire
- Naissance à Montaigu (Vendée)
- Décès dans la Vendée
- Fondateur d'ordre
- Émigré sous la Révolution française