Union des intellectuels français pour la justice, la liberté et la paix

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L’Union des intellectuels français pour la justice, la liberté et la paix, encore connu sous son sigle UDIF, était une organisation politique, née en France, après les accords de Munich en 1938.

Elle fut fondée en 1938 à la suite d'un départ de plusieurs membres du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA), pour refuser son attitude pro-accords de Munich. Elle regroupait des intellectuels francophones de gauche décidés à s'opposer à la montée du fascisme en France comme en Europe.

Historique de l'UDIF[modifier | modifier le code]

L'UDIF a été fondé en 1938 en réaction aux Accords de Munich par des intellectuels, dont Paul Langevin, Victor Basch et Jacques Soustelle[1]. L'organisation est née de la scission du CVIA, prouvant la difficulté à conjuguer à gauche l'antifascisme et le pacifisme. Les partisans de la fermeté face à Hitler, même au prix d'une guerre. Ses partisans s'efforcent de mobiliser l'opinion au cours du printemps 1939.

Après la signature du pacte germano-soviétique de l'été 1939, L'Œuvre du fait paraitre un appel d'un certain nombre de membres de l'UDIF qui font part de leur « stupéfaction devant la volte-face qui a rapproché les dirigeants de l'URSS des dirigeants nazis », et appelle à résister à l'agression nazie, au nom du droit[2].

Personnalités membres de l'UDIF[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nicole Racine, « Notice Soustelle Jacques », sur maitron.fr (consulté le ) : « Jacques Soustelle joua un rôle important dans la fondation, après Munich, d’une autre union d’intellectuels antifascistes, l’Union des intellectuels français pour la justice, la liberté et la paix (UDIF) où se retrouvaient Paul Langevin et certains de ses amis scientifiques. ».
  2. « Un appel de L'union des intellectuels français », L'Œuvre, 30 août 1939