Traité de Paris (1947)

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Le traité de Paris signé le est le résultat de la conférence de paix de Paris tenue du 29 juillet au . Les Alliés de la Seconde Guerre mondiale, principalement les États-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni et la France négocient les détails du traité de paix avec l'Italie, la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Finlande après la fin de la Seconde Guerre mondiale[1].

Le traité

Le traité de Paris a été signé à Paris le , entre

Pour que ces pays puissent se présenter dans cet ordre, n'ont été prises en compte que les actions des premiers du côté allié (par exemple, celles de la France libre et celles de l'URSS après le ) et que les actions des seconds du côté de l'Axe (excluant les actions du côté allié de la Bulgarie et de l'Italie en 1944-45 et celles de la Finlande et de la Roumanie au début de la guerre puis en 1944-1945). Toutefois, certaines actions des seconds du côté allié leur valurent de conserver leur indépendance (Finlande) ou des gains territoriaux (Transylvanie du Nord à la Roumanie, Dobroudja du Sud à la Bulgarie).

Du côté français, Maurice Couve de Murville eut un rôle important dans les négociations.

Transferts territoriaux et indemnisations

Une borne matérialisant la nouvelle frontière franco-italienne, non loin du col de la Lombarde.

L'Italie abandonnait :

Elle payait aussi :

La Roumanie :

La Hongrie :

  • était ramenée à ses frontières du 1er janvier 1938 (moins trois villages dans le Győr-Moson-Sopron, transférés à la Tchécoslovaquie),
  • payait une indemnité de 300 millions de dollars à l'URSS,
  • payait aussi 100 millions de dollars à la Yougoslavie et à la Tchécoslovaquie.

La Bulgarie :

  • conservait la Dobroudja du Sud qu'un arbitrage de Hitler lui avait transférée en 1940,
  • payait 25 millions de dollars à la Yougoslavie,
  • payait 45 millions de dollars à la Grèce.

La Finlande :

Notes et références

Voir aussi

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Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Dictionnaire d'Histoire universelle, Éditions Bordas, 2004. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Louis Ricot, La Finlande dans la Guerre de Continuation (1941-1944) : sauver l’indépendance nationale au milieu des totalitarismes (numéro spécial sur les guerres de Finlande), Histomag 39-45, (lire en ligne).

Articles connexes

Lien externe