Trace

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De manière générale, une trace est l'influence d'un événement sur son environnement. Toutes les conséquences d’un événement peuvent donc être considérées en tant que trace.

Le terme trace est parfois considéré comme synonyme des termes « marque », « empreinte », « indice »[1]. Néanmoins, peuvent être considérées en tant que « marque », les traces associées à une notion d'identification, en tant qu'« empreinte », les traces associées à une modification durable de matière et en tant qu'« indice », les traces associées la volonté de reconstitution d'un évènement passé pour lequel est posé l'hypothèse d'un scénario probable.

Sciences[modifier | modifier le code]

Archéologie[modifier | modifier le code]

L'archéologie est une science où les chercheurs travaillent à reconstituer le passé des humains à partir de traces matérielles. Pour l'archéologue, tout objet jusqu'à présent non répertorié comme ayant été utilisé dans une époque éloignée dans le temps apparait comme précieux pour reconstituer les usages de l' humain à travers son histoire.

Astronomie[modifier | modifier le code]

Chimie[modifier | modifier le code]

Informatique[modifier | modifier le code]

  • Trace d'un programme, représentation de l’exécution de ce même programme ;
  • Trace numérique, informations qu'un dispositif numérique enregistre sur l'activité ou l'identité de ses utilisateurs.

Mathématiques[modifier | modifier le code]

Météorologie[modifier | modifier le code]

  • Trace de précipitations, quantité supérieure à zéro, mais qui est plus petite que la plus petite quantité mesurable par les appareils standards de mesure comme le pluviomètre.
  • Le mot trace est également utilisé dans les rapports météorologique pour signaler une couverture nuageuse de moins d'un dixième, ou moins qu'un octa, du ciel.

Paléontologie[modifier | modifier le code]

Police scientifique[modifier | modifier le code]

En matière de police scientifique, un indice est une catégorie de trace que l’interprétant associe à la possibilité de reconstitution d’un méfait qui en serait la cause. Cette définition se retrouve dans la majorité des ouvrages en sciences humaines.

Sciences de l'information et de la communication[modifier | modifier le code]

L'analyse des logiques d'utilisation du terme "trace" dans "Traçabilité et réseaux" (Hermès, Merzeau et Arnaud, 2009) et la série L'Homme trace (CNRS éditions, 2011, 2013, 2015, 2017, 2021), qui regroupent des articles et chapitres de chercheurs français en sciences de l'information et de la communication spécialisés dans le domaine montre l'existence de deux courants de pensée (Iste, Jeanneret, 2019)[2] : celui qui considère que la trace est une donnée subie qu'il faut apprendre à gérer; l'autre qui s'intéresse à la dimension épistémologique et sémiotique et analyse le processus qui unit le signe et la trace (d'où la proposition terminologique de signe-trace par Galinon-Mélénec). Les publications des précurseurs comme celles les plus récentes sur les traces numériques ou sur l'anthropocène sont regroupées sous la dénomination Ecole française de la pensée de la trace[3].

Sports[modifier | modifier le code]

En alpinisme, en ski de randonnée et en randonnée pédestre, la trace désigne le cheminement réalisé à pied ou à ski par les montagnards dans un champ de neige vierge ou sur un glacier pour atteindre un sommet. Contrairement au sentier, la trace disparaît avec les intempéries (vent, neige). Son cheminement peut varier d'une année à l'autre, en fonction de la configuration du terrain, de l'enneigement, du déplacement des glaciers ou des dangers objectifs (chutes de pierres, éboulement de séracs, etc.).

Culture et loisirs[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

  • Trace, chasseur de primes convoitant la « puissance suprême » des Alimbics, dans Metroid Prime Hunters.

Littérature[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. hypothèses.org, « Ichnos-Anthropos. Le carnet de l'Homme-trace »
  2. Yves Jeanneret, La fabrique de la trace, ISTE, , page 38 à 40
  3. Béatrice Galinon-Mélénec, Sylvie Leleu-Merviel et Réseau L'homme trace, L'homme-trace. [Tome V], La trace, du sensible au social, vol. 5, dl 2021 (ISBN 978-2-271-13298-7 et 2-271-13298-3, OCLC 1259506617, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]