Thomas Ryder
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Thomas Ryder (Londres, 1746 — Londres, 1810) est un graveur britannique.
Biographie[modifier | modifier le code]
Thomas Ryder naît à Londres en 1746[1],[2].
Pendant son apprentissage chez James Basire, Ryder réalise des dessins pour la Free Society en 1766 et 1767[1]. Il est par ailleurs l'un des tout premiers élèves des écoles de la Royal Academy[1],[3].
Souhaitant d'abord être peintre, il se consacre exclusivement à la gravure dont il devient l'un des meilleurs de son époque en Angleterre[3].
Ryder grave quelques planches au trait, dont les plus importantes sont The Politician (un portrait de Benjamin Franklin d'après Stephen Elmer (en), 1782) et Vortigern and Rowena (d'après Angelica Kauffmann, 1802) ; mais il est surtout connu pour ses œuvres au pointillé, qui « sont parmi les plus belles de leur catégorie ». Parmi celles-ci, The Last Supper, d'après Benjamin West ; The Murder of James I of Scotland, d'après James Opie ; Prudence and Beauty, d'après A. Kauffmann[1],[2].
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En 1786, l'éditeur John Boydell l'engage pour participer au recueil de gravures de la Boydell Shakespeare Gallery : Ryder réalise neuf des planches de la grande édition[1],[4], d'après Henry Fuseli, Thomas Stothard, Robert Smirke, James Northcote, Johann Heinrich Ramberg, James Durno, William Hamilton et John Francis Rigaud[2]. Michael Bryan estime que ses estampes sont parmi les meilleures du recueil[2].
Principalement graveur de reproduction dont les plaques sont généralement imprimées à l'encre brune et parfois en couleurs[1],[3], il grave aussi d'après des dessins de William Redmore Bigg (en), Henry William Bunbury, Giovanni Battista Cipriani, Richard Cosway, John Ryley et Samuel Shelley. Ryder grave les portraits d'Anne Seymour Damer (d'après Kauffmann[a]) ; Henry Bunbury, d'après Thomas Lawrence ; William Watson, d'après Lemuel Francis Abbott ; et Maria Linley (en), d'après Richard Westall[1].
Ryder a un fils du même nom, également graveur, et ensemble ils exécutent le portrait en pied de la Reine Charlotte, d'après William Beechey[b], préfixé au deuxième volume du projet Shakspeare de Boydell[1].
Thomas Ryder meurt à Londres en 1810[1].
Conservation[modifier | modifier le code]
- Australie
- États-Unis
- Nouvelle-Zélande
- Royaume-Uni
- British Museum, Londres[11]
- Royal Academy, Londres[12]
- National Portrait Gallery, Londres[13]
- Suède
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Voir la gravure originale d'Angelica Kauffmann.
- Voir le tableau original de William Beechey.
Références[modifier | modifier le code]
- O'Donoghue 1893, p. 50.
- Bryan 1904, p. 308.
- Redgrave 1878, p. 373.
- (en) Winifred H. Friedman, Boydell's Shakespeare Gallery, New York, Garland Publishing Inc., , 266 p. (ISBN 978-0-8240-1987-7, OCLC 501043983, SUDOC 017070570).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur National Gallery of Victoria (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur National Gallery of Art (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur Philadelphia Museum of Art (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur Centre d'art britannique de Yale (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur Te Papa Tongarewa (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur British Museum (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur Royal Academy (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur National Portrait Gallery (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Thomas Ryder », sur Nationalmuseum (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Freeman Marius O'Donoghue, « Ryder, Thomas », dans Dictionary of National Biography, vol. 50, Londres, Smith, Elder & Co., (lire sur Wikisource), p. 50.
- (en) Michael Bryan, « Ryder, Thomas », dans Bryan's dictionary of painters and engravers, vol. 4, New York, Macmillan, (lire en ligne), p. 308.
- (en) Samuel Redgrave, « Ryder, Thomas », dans Dictionary of Artists of the English School, G. Bell, (lire en ligne), p. 373.
- (en) « Thomas Ryder », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit
, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) « Œuvres de Mason Jackson », sur artnet (consulté le ).
