T Vulpeculae

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T Vulpeculae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 20h 51m 28,23825s[1]
Déclinaison +28° 15′ 01,8166″[1]
Constellation Petit Renard
Magnitude apparente 5,754[2] (5,41 – 6,09)[3]

Localisation dans la constellation : Petit Renard

(Voir situation dans la constellation : Petit Renard)
Caractéristiques
Type spectral F5 Ib[4] / A0.8 V
Indice B-V +0,616 ± 0,049[5]
Variabilité δ Cep[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −2,6 ± 0,6 km/s[5]
Mouvement propre μα = +3,496 mas/a[1]
μδ = −15,087 mas/a[1]
Parallaxe 1,673 8 ± 0,089 1 mas[1]
Distance 597 ± 32 pc (∼1 950 al)[1]
Magnitude absolue −3,19[4]
Caractéristiques physiques
Masse 4,9[4] M / 2,1[4] M
Rayon 35,6 ± 4,4[6] R
Gravité de surface (log g) 1,75[7]
Luminosité 1 620[4] L
Température 6 220[7] K
Métallicité 0,01[8]
Âge 120 × 106 a[8]

Désignations

T Vul, BD+27°3890, HD 198726, HIP 102949, HR 7988, SAO 89216, AAVSO 2047+27[9]

T Vulpeculae (en abrégé T Vul) est un système binaire probable de la constellation boréale du Petit Renard, voisine de l'étoile Zeta Cygni et proche de la paire 31 Vulpeculae et 32 Vulpeculae[10]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente visuelle moyenne de 5,75[2]. La distance de ce système est d'environ ∼ 1 950 a.l. (∼ 598 pc), déterminée à partir de sa parallaxe annuelle de 1,67 mas[1].

C'est une variable céphéide classique bien étudiée et l'une des plus brillantes connues[11]. La magnitude apparente de T Vulpeculae varie entre 5,41 et 6,09[3] sur une période de 4,435 jours[2]. C'est une supergéante jaune-blanc de type spectral F5 Ib[4]. La variabilité de T Vul fut découverte en 1885 par Edwin Sawyer[12]. Les observations faites entre 1885 et 2003 montrent une faible mais constante baisse de la période de variabilité de 0,25 seconde par an[13].

L'étoile compagne fut détectée en 1992[11] ; c'est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A0.8 V ayant 2,1 fois la masse du Soleil[4]. Des périodes orbitales de 738 et de 1 745 jours ont été proposées, bien qu'en 2015, il subsistait toujours un doute sur le fait qu'il s'agit réellement d'un système binaire[14].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c Nancy Remage Evans, Leonid Berdnikov, Jennifer Lauer, Douglas Morgan, Joy Nichols, H. Moritz Günther, Natalya Gorynya, Alexey Rastorguev et Pawel Moskalik, « Binary Properties from Cepheid Radial Velocities (CRaV) », The Astronomical Journal, vol. 150, no 1,‎ , p. 18 (DOI 10.1088/0004-6256/150/1/13, Bibcode 2015AJ....150...13E, arXiv 1505.05823)
  3. a b et c BSJ, « T Vulpeculae », AAVSO Website, American Association of Variable Star Observers, (consulté le )
  4. a b c d e f et g Nancy Remage Evans, Howard E. Bond, Gail H. Schaefer, Brian D. Mason, Margarita Karovska et Evan Tingle, « Binary Cepheids: Separations and Mass Ratios in 5M ⊙ Binaries », Astronomical Journal, vol. 146, no 4,‎ , p. 93, 10 (DOI 10.1088/0004-6256/146/4/93, Bibcode 2013AJ....146...93E, arXiv 1307.7123v1)
  5. a et b E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. A. Gallenne, P. Kervella, A. Mérand, H. McAlister, T. ten Brummelaar, V. Coudé du Foresto, J. Sturmann, L. Sturmann, N. Turner, C. Farrington et P. J. Goldfinger, « Mean angular diameters, distances, and pulsation modes of the classical Cepheids FF Aquilae and T Vulpeculae. CHARA/FLUOR near-infrared interferometric observations », Astronomy & Astrophysics, vol. 541,‎ , p. 5 (DOI 10.1051/0004-6361/201219102, Bibcode 2012A&A...541A..87G, arXiv 1203.6682)
  7. a et b R. O. Gray, P. W. Graham et S. R. Hoyt, « The Physical Basis of Luminosity Classification in the Late A-, F-, and Early G-Type Stars. II. Basic Parameters of Program Stars and the Role of Microturbulence », The Astronomical Journal, vol. 121, no 4,‎ , p. 2159 (DOI 10.1086/319957, Bibcode 2001AJ....121.2159G)
  8. a et b V. A. Marsakov, V. V. Koval', V. V. Kovtyukh et T. V. Mishenina, « Properties of the population of classical Cepheids in the Galaxy », Astronomy Letters, vol. 39, no 12,‎ , p. 851 (DOI 10.1134/S1063773713120050, Bibcode 2013AstL...39..851M)
  9. (en) V* T Vul -- Classical Cepheid (delta Cep type) sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. Patrick Moore, Exploring the Night Sky with Binoculars, Cambridge University Press, , 213 p. (ISBN 978-0-521-79390-2, lire en ligne), p. 147
  11. a et b Nancy R. Evans, « The luminosity of the classical Cepheid T VUL », Astronomical Journal, vol. 104, no 1,‎ , p. 216–219 (DOI 10.1086/116232, Bibcode 1992AJ....104..216E)
  12. E. F. Sawyer, « On a new variable star in the Constellation Vulpecula », Astronomische Nachrichten, vol. 113, no 16,‎ , p. 265 (DOI 10.1002/asna.18861131608, Bibcode 1886AN....113..265S)
  13. Ralf Meyer, « T Vulpeculae: Maximum Times Covering 120 Years Show a Slight, Continuous Period Decrease », Open European Journal on Variable Stars, vol. 46,‎ , p. 1 (Bibcode 2006OEJV...46....1M)
  14. A. Gallenne, A. Mérand, P. Kervella, J. D. Monnier, G. H. Schaefer, F. Baron, J. Breitfelder, J. B. Le Bouquin, R. M. Roettenbacher, W. Gieren, G. Pietrzyński, H. McAlister, T. ten Brummelaar, J. Sturmann, L. Sturmann, N. Turner, S. Ridgway et S. Kraus, « Robust high-contrast companion detection from interferometric observations. The CANDID algorithm and an application to six binary Cepheids », Astronomy & Astrophysics, vol. 579,‎ , p. 12 (DOI 10.1051/0004-6361/201525917, Bibcode 2015A&A...579A..68G)

Lien externe[modifier | modifier le code]