Sanctuaire de Notre-Dame-de-Grâce de Rochefort-du-Gard

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Sanctuaire de Notre-Dame-de-Grâce de Rochefort-du-Gard
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Le santuaire de Notre-Dame-de-Grâce se trouve dans la ville de Rochefort-du-Gard du département du Gard dans la région française du Languedoc en Occitanie.

Construction[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Un chapelle en l'honneur de Notre-Dame-des-Victoires aurait été édifiée en 798 sur cette colline isolée au nord de Rochefort, pour célébrer la victoire des Carolingiens sur les Arabes musulmans.

Rochefort et la chapelle sont touchés par les guerres de Religion en 1567. Des travaux sont entrepris en 1631 pour remédier aux dégâts.

Le , les premiers aménagements sont bénis par l'archevêque d'Avignon Philonardi, la chapelle dépendant alors de l'archidiocèse d'Avignon. Le sanctuaire est désormais consacré à Notre-Dame de Grâce et une statue de la Vierge en bois est offerte par Jean Palejay, un habitant de la ville. Saint Joseph y est également vénéré et un tableau de Nicolas Mignard vient orner la chapelle consacrée à ce saint en 1643.

Les Bénédictins de Saint-Maur assurent la responsabilité du sanctuaire par arrêt du parlement de Toulouse du . Le site est alors prospère et de nombreux pèlerinages y ont lieu.

À partir du , une reconstruction générale est entreprise, qui sera pratiquement achevée en 1696 et complétée en 1709.

La Révolution française oblige dès les Bénédictins à se dépouiller de leur trésor et, le , les bâtiments sont déclarés biens nationaux. Un pillage saccage les lieux en .

Après des années de situation incertaine, trois pères maristes s'installent officiellement au sanctuaire le . Les maristes se retirent en 1964 et le lieu est alors confié à l'œuvre des Foyers de charité.

Depuis 2006, le diocèse de Nîmes gère le sanctuaire, qui est actuellement un lieu de retraite dirigé par Jérôme Bourdenet[1], son chapelain est Bernard Ginoux depuis 2022[2].

L'extérieur[modifier | modifier le code]

L'intérieur[modifier | modifier le code]

Protection[modifier | modifier le code]

Le patrimoine architectural du monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2013[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. CéCILE BODARWE, « Les ex-voto dans leur nouvel écrin au sanctuaire de Rochefort », Midi libre,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. Pierre-Jean Pyrda, « Église: l'archevêque d'Auch administrera le diocèse de Montauban en attendant la nomination d'un nouvel évêque », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Sanctuaire de Notre-Dame-de-Grâce », notice no PA30000103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Notre-Dame de Grâce, René Breton, 1995, S.A.E.P. éditions
  • Robert Sauzet, « Pélerinage panique et pélerinage de dévotion : Notre-Dame de Rochefort au XVIIe siècle », Annales du Midi, vol. 77, no 74,‎ 1965, p. 375–397 (DOI 10.3406/anami.1965.4371)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]