Rue du Télégraphe

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20e arrt
Rue du Télégraphe
Voir la photo.
Rue du Télégraphe vue en direction de la rue Saint-Fargeau.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 20e
Quartier Ménilmontant
Début 13-17, rue Saint-Fargeau
Fin 244 rue de Belleville
Morphologie
Longueur 514 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination
Ancien nom Chemin de la Glacière (en partie)
Géocodification
Ville de Paris 9154
DGI 9188
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Télégraphe
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
Rue du Télégraphe
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La rue du Télégraphe est une voie située dans le quartier de Ménilmontant du 20e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue du Télégraphe, située dans le quartier de Ménilmontant, débute au nos 13-17, rue Saint-Fargeau et se termine au no 244 rue de Belleville.

Elle est accessible par la ligne 11 à la station Télégraphe.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Son nom fait référence au télégraphe, anciennement situé à l'emplacement du cimetière actuel (au no 40), installé ici par Claude Chappe en septembre 1792 puis . Cet endroit est le plus haut point culminant de l'espace public de Paris avec une altitude de 128,508 mètres[1]. Ce télégraphe communiquait avec celui de Montsouris et de la Pointe Saint-Eustache[2],[3]. Le , Barère, membre du Comité de Salut public, annonce à la Convention la prise de Quesnoy dont il a été informé par télégraphe[4].

Historique[modifier | modifier le code]

Le repère officiel du sommet de Paris à 128,508 mètres.

Cette voie de l'ancienne commune de Belleville était auparavant un ancien chemin de ronde intérieur du parc du château de Ménilmontant. La partie du parc entre la rue Pelleport et la rue du Télégraphe fut aliénée en 1786, après la partie à l'est de cette rue, vendue en 1763. Indiquée sur le plan cadastral de 1812, la partie comprise entre les rues Saint-Fargeau et du Borrégo porte alors le nom de « chemin de la Glacière » puis est classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du avant de prendre sa dénomination actuelle le [5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Le cimetière de Belleville.
  • Le réservoir de Belleville avec son réservoir principal et ses deux châteaux d'eau.
  • Le complexe scolaire Saint-Fargeau avec la crèche et l'école primaire homonymes datant des années 1920.
  • Les nos 3, 7 et 9 sont la réalisation en 1905 du premier immeuble de la société anonyme des logements économiques pour familles nombreuses pour lequel l'architecte Georges Debrie a été commis[6]. La même sculpture d'entrée de l'immeuble du no 83 rue Belliard est présente.
  • Au no 34, Jacques Hillairet, dans le Dictionnaire historique des rues de Paris, signale une petite pyramide en pierre marquant la tombe d'un sieur Guillot.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paris : la rue du Télégraphe doit son nom à l'invention de Claude Chappe.
  2. Sur la toiture de l'église Saint-Eustache.
  3. Gustave Pessard (préf. Charles Normand), Nouveau dictionnaire historique de Paris, Paris, Eugène Rey, , 1693 p. (lire en ligne)
  4. FLICHY, Patrice, Une histoire de la communication moderne, Paris, La Découverte, , 290 p., p. 21.
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, p. 540.
  6. Marie-Jeanne Dumont, Le Logement social à Paris 1850-1930: les habitations à bon marché, éditions Mardaga, 1991, (ISBN 9782870093498), p. 168.

Article connexe[modifier | modifier le code]