Rue Marguerite-de-Rochechouart
![]() 9e arrt Rue de Rochechouart
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Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Rochechouart | ||
Début | 2, rue Lamartine et 36, rue de Montholon | ||
Fin | 20, rue Gérando et 19, boulevard de Rochechouart | ||
Morphologie | |||
Longueur | 765 m | ||
Largeur | 11 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8266 | ||
DGI | 8289 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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La rue de Rochechouart est une voie du quartier de Rochechouart du 9e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
La rue de Rochechouart est une voie située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 2, rue Lamartine et 36, rue de Montholon et se termine au 20, rue Gérando et 19, boulevard de Rochechouart.
Origine du nom
Cette voie porte le nom de Marguerite de Rochechouart de Montpipeau (1665-1727), abbesse de Montmartre[1].
Historique
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/Plan_de_Jaillot_1775_rue_de_Rochechouart.jpg/150px-Plan_de_Jaillot_1775_rue_de_Rochechouart.jpg)
Cette rue reprend le tracé d'un ancien chemin existant déjà en 1672, le « chemin de la Croix-Cadet à Clignancourt » qui a été ouvert sur des terrains relevant de l'abbaye de Montmartre, tout comme le boulevard de Rochechouart voisin.
Cette rue fut quasi inhabitée jusqu'au début du XVIIIe siècle, date à laquelle elle commença à être lotie. Elle fut alors connue par ses nombreux cabarets dont certains noms nous renseignent sur les plaisirs qu'on y trouvait (La Fontaine d'Amour, Le Caprice des Dames, Le Berger Galant…)[1].
Jacques Hillairet, historien des rues de Paris, signale qu'il existait, vers 1740, au numéro 28 de la rue, une maison que le propriétaire, un certain Mercier, mettait à la disposition de grands seigneurs ou de dames de la galanterie pour des parties fines[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 7 : entrée du passage Briare, l'un des plus étroits et plus longs de Paris.
- No 10 : ici se trouvait, au XIXe siècle et début du XXe siècle, l'imprimerie Marcel Picart qui réalisa des affiches pour l'ancienne compagnie des chemins de fer Paris, Lyon, Méditerranée PLM.
- No 19 : avant 1885, le maître-verrier Jacques-Philippe Imberton (né en 1846) avait un atelier à cette adresse, ainsi qu'un magasin au 38, boulevard des Italiens[réf. nécessaire].
- No 20 : depuis 1974 est localisée ici la plus ancienne boutique de commerce équitable[2] en France (réseau Artisans du monde).
- No 21 : à partir de 1885, Jacques-Philippe Imberton a un local à cette adresse en plus de celui du no 19[réf. nécessaire].
- No 42 : ancienne salle des Fantaisies parisiennes[3]. En 1889, la Deuxième Internationale y tient son congrès, lors duquel ses membres s'accordent sur l'objectif de défendre la journée de huit heures pour les salariés[4].
- No 49 : adresse mentionnée dans les paroles de la chanson Le Film de Polanski, de l'album Raconte-toi, sorti en 1975, de l'auteur-compositeur-interprète Yves Simon : « […] Puis t'es venue / Le même soir / Au 49 / Rue Rochechouart. […] »[5].
- Nos 52-54 : s'y trouvaient à partir de 1860[6] les ateliers Godillot. Ils sont détruits par un incendie le 1er juillet 1895.
- No 54 : s'y trouvait la galerie Henri Bureau qui exposa entre autres les peintres Marcel Leprin (décennie 1920) et Frank-Will (décennie 1930).
- Nos 58-60 : cité Napoléon.
- No 65 : Le cabaret Coliseum avant-guerre[7].
- No 67 : le sculpteur Joseph Chéret (1838-1894) avait son atelier à cette adresse.
- No 70 : Franck Bail (1858-1924), artiste peintre, avait son atelier dans cette maison.
- No 76 : le 12 avril 1919, c'est à cette adresse que fut arrêté Landru qui vivait maritalement chez sa maîtresse, Fernande Segret.
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Le passage Briare vu de la rue de Rochechouart.
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No 36 : façade de l'immeuble.
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No 42 : ornements d'une fenêtre de l'entresol.
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No 58 : entrée de la cité Napoléon.
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Entrée du No 67.
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), t. 2, p. 355.
- http://paris9.artisansdumonde.org.
- « Propos de coulisses », Gil Blas, , p. 3.
- « Tragédies et joies du 1er Mai », herodote.net, 27 novembre 2018.
- http://www.yves-simon.com/disco/textes/t_film_polanski.htm.
- Martine Fournier, résumé du livre d'Antoine de Baecque Les Godillots. Manifeste pour l’histoire marchée (Anamosa, 2017), Sciences humaines, no 295, août-septembre 2017, p. 70.
- « Réveillon de Noél sensationnel au Coliséum », Paris-Soir, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue de Rochechouart (mairie de Paris)