Rue Chapon (Paris)
![]() 3e arrt Rue Chapon
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Situation | |||
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Arrondissement | 3e | ||
Quartier | Sainte-Avoye | ||
Début | 115, rue du Temple | ||
Fin | 238, rue Saint-Martin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 378 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Vicus Roberti Begonis Sive Caponis Rue Robert Bégon Rue Capon Rue du Coq |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 1776 | ||
DGI | 1771 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
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La rue Chapon est une rue du 3e arrondissement de Paris, à la limite nord-ouest du quartier du Marais.
Situation et accès
Cette rue prend naissance au 115 de la rue du Temple, croise la rue Beaubourg, et se termine à hauteur du 238 de la rue Saint-Martin. Au-delà de la rue Saint-Martin, la rue est prolongée par le passage de l'Ancre.
Ce site est desservi par la station de métro Arts et Métiers.
Au no 10, elle permet d'accéder au passage des Gravilliers.
Origine du nom
Elle tient son nom de son appellation, du nom d'un de ses habitants, Robert Begon dit Capon, du nom de la rue au XIIIe siècle, vicus Roberti Begonis, sive Caponis.
Historique
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/33/Paris_rue_du_chapon-rue_du_cimitiere-st-nicolas.jpg/170px-Paris_rue_du_chapon-rue_du_cimitiere-st-nicolas.jpg)
La rue fait partie des voies tracées lors de la création du Bourg Saint-Martin-des-Champs au début du XIIIe siècle. Le tronçon entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin se nommait « rue du cimetière Saint-Nicolas », en raison du cimetière de ce nom qui se trouvait du côté sud de la rue[1].
La partie de la rue entre la rue du Temple et la rue Beaubourg actuelle était, en 1293, connue sous le nom « Robert-Bégon », « Béguon », ou « Capon ».
Les carmélites fondaient en 1617 leur deuxième couvent dans cette rue. Le couvent qui occupait un terrain entre les rues de Chapon, de Montmorency et Transnonain, fut supprimé en 1790[2].
Le 18 février 1851, une décision ministérielle réunit la rue du Cimetière Saint-Nicolas-des-Champs à la rue Chapon, qui était alors située entre la rue du Temple et la rue Transnonain.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- La rue possède un faux numéro 1 bis : en 2006, en effet, une fausse façade dotée d'une porte et d'une plaque a été installée par Julien Berthier, un artiste contemporain, sur un mur en décrochement d'alignement. Cette façade insolite était encore présente en 2011[3].
- Le no 4 : Hôtel Passart, construit au XVIIe siècle pour Claude Passart, notaire et secrétaire du roi Louis XIII. Le décorateur Juan Molyneux qui a réaménagé plusieurs pièces y demeure. L'hôtel a abrité en 1930 dans un appartement, le siège des Colles et couleurs Cléopâtre, connue pour son célèbre pot de colle à l'odeur d'amande, apprécié des écoliers. Cette entreprise est transférée en 1959 au 153 bis, rue Pelleport, toujours à Paris, puis déménage, en 1971, à Ballan-Miré en Indre-et-Loire.
- Au no 17 se trouvait l'affaire de gravure de Charles Brennus (1859-1943), graveur du bouclier qui porte son nom : le bouclier de Brennus.
- Alain Minc y a passé son enfance[4].
Notes et références
- Isabelle Dérens, Le Guide du promeneur. 3e arrondissement, édition Parisgramme, 1994.
- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments (1re éd. 1844) (BNF 32357628, lire en ligne), p. 123.
- Julien Berthier, « Les spécialistes », www.julienberthier.org.
- Joseph Minc, L'Extraordinaire Histoire de ma vie ordinaire, Paris, Le Seuil, 2006, 224 p. (ISBN 978-2020893237), p. 54, 152.