Roland Cazaux
Roland Cazaux | ||
Violeur en série | ||
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Information | ||
Nom de naissance | Roland Cazaux | |
Naissance | à Dax dans les Landes |
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Surnom | le chat, l'homme-araignée | |
Condamnation | ||
Sentence | 14 ans de réclusion criminelle | |
Actions criminelles | Viols et tentatives de viols | |
Victimes | au moins 36 | |
Période | - | |
Pays | France | |
Régions | Aquitaine | |
Ville | Hossegor, Arcachon | |
Arrestation | ||
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Roland Cazaux né en septembre 1958 à Dax[1] est un violeur récidiviste français.
Biographie
Avant ses crimes, Roland Cazaux était un père de famille sans histoires père de deux petits garçons, inséré dans la société, travaillant sur des chantiers où il était contremaître dans une entreprise de BTP.
Les faits et l'enquête
De 1987 à 2002, Roland Cazaux fait au moins 36 victimes dans le Sud-Ouest de la France (région de Arcachon, des Landes, du Pays basque). La police ne suspecte pas ce prédateur, pervers et surtout insoupçonnable. Il est cependant connu des services de Police depuis 1982 pour agressions sexuelles. Il a été à l'époque condamné à un an de prison, dont trois mois ferme pour attentat à la pudeur. Pendant un an, il a dû suivre un traitement médical mais les experts psychiatres ont mis en garde la cour contre le risque important de récidive de l'accusé[2]. Repérant ses proies lors de ses déplacements professionnels, il est alors surnommé le Chat à cause de sa discrétion et de ses crimes commis de nuit, de son habitude de s'introduire chez ses victimes par les fenêtres et de sa faculté à ne pas se faire repérer.
Le juge d'instruction engage un profileur, Pierre Leclair, pour tenter de cerner la personnalité du violeur et son mode opératoire. C'est ce dernier qui s'aperçoit que le « chat » perce des trous dans les volets pour observer ses victimes et vérifier qu'elles sont seules[3]. En 1999, un gendarme de Dax, Jean-Philippe Cheradame, fait le lien entre des viols survenus à Hossegor et la série de viols à Arcachon, montrant que le « chat » a élargi son territoire de chasse. La "Cellule viol 40" est mise en place, regroupant la police judiciaire de Bordeaux et la Section de Recherches de Pau. La médiatisation de leur enquête attire l'attention d'un retraité d'Hossegor qui a remarqué dans son quartier un homme suspect en fourgonnette, surveillant une villa, et a noté le numéro de sa plaque d'immatriculation. Roland Cazaux est arrêté le à son domicile, à l'âge de 43 ans. Lors de sa garde à vue, il avoue 16 viols et 20 tentatives, toujours avec le même mode opératoire : « il s’introduit de nuit chez sa victime, toujours une femme seule, coupe le compteur électrique, la réveille, lui attache les mains dans le dos avec une cordelette, et lui fait croire à un cambriolage, avant de la violer »[4].
Procès et condamnation
Le jour de l'ouverture de son procès devant la cour d'assises de la Gironde, le , le journaliste Michaël Hajdenberg conclut son article dans le journal Libération : Roland Cazaux "dit vouloir travailler sur lui-même, et montre de l'empathie pour des victimes [...]. Cazaux a cru pouvoir noyer son vice grâce à sa vie sociale ; il n'y est pas parvenu. Selon les experts, le Chat n'est «pas un malade mental» ; il est pleinement responsable de ses actes. Il sera donc jugé. Peut-il guérir ? Le docteur Jean-Pierre Bouchard, l'expert psychologue qui l'a examiné souligne que, dix mois après sa seconde incarcération, «ses fantasmes, source de sa dangerosité, étaient de nouveau actifs.» Depuis, il a continué de se soigner. C'est à présent à la cour d'examiner son cas."[5]
Le , la cour d'assises de la Gironde le condamne pour 34 viols à 14 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers, à un suivi socio-judiciaire de 15 ans à partir de sa sortie de prison et à une obligation de soins. Il lui est interdit d'entrer en relation avec ses victimes, de séjourner pendant une durée de 10 ans en Gironde, dans les Landes et dans les Pyrénées-Atlantiques. À l'issue de son procès, Roland Cazaux est libérable le [4]. Lors de l’émission « l’heure du crime » du , son avocat indique qu’il est actuellement en liberté conditionnelle depuis 2012, et il est soumis pour les 15 prochaines années à une mesure de suivi socio psychologique[6].
Notes et références
- « Procès : le parcours du "chat" étudié », sur nouvelobs.com,
- « La double vie du violeur en série », sur leparisien.fr,
- « Hondelatte raconte - Roland Cazaux », sur europe1.fr,
- Bérénice Dubuc, « Retour sur une affaire criminelle (5/5): Roland Cazaux, dit le Chat, violeur multirécidiviste », sur 20minutes.fr,
- 34 «proies» féminines dans les griffes du «Chat» Article de Michaël Hajdenberg publié le 28 novembre 2005 dans Libération
- « Roland Cazaux, dit "le chat" »
Articles de presse
- Le « chat » a aussi commis un viol a Toulouse Article de Pierre Sauvey publié le dans La Dépêche du Midi.
- « Le procès du "chat", jugé pour 36 viols et tentatives de viol, s'est ouvert lundi » Article publié le dans Le Monde.
Documentaires télévisés
- « Roland Cazaux, le Chat » le et dans Faites entrer l'accusé présenté par Christophe Hondelatte sur France 2.
- « L'affaire du Chat » (troisième reportage) dans « ... en Gironde » le et dans Crimes sur NRJ 12.
Émissions radiophoniques
- L'heure du crime, présenté par Jacques Pradel :
- L'affaire Roland Cazaux dit "le chat", sur RTL, [lire en ligne]
- L'intégrale : L'affaire Roland Cazaux, dit "le chat", [écouter en ligne]
- Hondelatte raconte, présenté par Christophe Hondelatte :
- Hondelatte raconte Roland Cazaux, sur Europe 1, [lire en ligne]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Procès du "chat": un accusé écrasé par sa mère » Article publié le par Associated Press.
- « La mère et la fille agressées par Le Chat » publié par Chrystelle Vincent le sur son blog.
- « 14 ans de prison pour "le chat" » Article publié le sur LCI.