Robert Greene (écrivain américain)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert Greene
Robert Greene (écrivain américain)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Influencé par
Site web
Œuvres principales
The 33 Strategies of War (d), Les 48 lois du pouvoir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Robert Greene, né à Los Angeles le , est un auteur américain connu pour ses livres sur le pouvoir, la séduction et la manipulation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cadet d'une famille juive américaine[1], Robert Greene est diplômé de l'université de Californie à Berkeley, en lettres classiques. Il a travaillé à New York comme journaliste pour plusieurs magazines et à Hollywood comme scénariste. Son premier ouvrage, publié en 1998 aux États-Unis, The 48 Laws of Power (Les 48 lois du pouvoir), a connu un succès instantané, de même que les suivants The Art of Seduction et The 33 Strategies of War. Le mot qui relie le mieux cette trilogie best-seller est le machiavélisme. Robert Greene analyse à travers 3000 ans d'histoire et de littérature mondiale les lois du pouvoir, les clefs de la séduction et les stratégies de la guerre.

The 48 Laws of Power s'est vendu à plus de 1,2 million d'exemplaires dans le monde entier[réf. nécessaire]. En 2009 est paru The 50th Law coécrit avec le rappeur 50 Cent. Il s'agit de l'élaboration des idées de Robert Greene sur le pouvoir dans le contexte de la vie du rappeur. En 2012 paraît Mastery (publié en français sous le titre Atteindre l'excellence), un nouvel opus qui dévoile les secrets et les stratégies permettant de devenir un maître absolu dans son domaine (business, politique, management, art…).

Le travail de Greene a été présenté dans le New York Times, USA Today, CNN, New Yorker, Newsweek, le Los Angeles Times, Forbes, le Huffington Post, la Business Week, la Business Insider, la Fast Company, Slate et XXL. Greene a également participé à l'émission Today, CNBC, ABC et MTV News.

Différences avec Machiavel[modifier | modifier le code]

Tandis que Machiavel se pencha dans Le Prince sur l'art du pouvoir au point de vue d'une personne donnée (en l'espèce de Laurent de Médicis), et qu'il traita dans Les discours sur la première décade de Tite-Live du même sujet au regard d'une collectivité, Robert Greene s'est limité - dans son propos - à l'exercice du pouvoir par un seul et unique individu. Robert Greene a, de fait, manqué d'aborder la même question au point de vue d'une collectivité, d'où une lacune au regard de la science des régimes politiques[réf. nécessaire].

Chaque loi a son propre chapitre, complété par une « transgression de la loi », une « observance de la loi » et/ou un « renversement ».

Cela dit, en regard de Machiavel, Robert Greene innove, à bien des égards, sur la question du pouvoir[réf. nécessaire]. En particulier, Robert Greene s'est penché sur l'état d'esprit du Prince, pleinement dans le moment présent, dans le kairos ; Machiavel s'étant limité à conseiller Laurent de Médicis de faire preuve de vertu, de donner une apparence du pouvoir. Toutes choses, certes, qui n'ont jamais exclu la véritable vertu - au sens aristotélicien ou plotinien, ni, donc, un certain état d'esprit, mais nulle part, Machiavel n'entra dans les détails de l'état d'esprit du Prince.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Greene vit à Los Angeles avec sa petite amie Anna Biller, réalisatrice de films[2]. Greene est polyglotte, il étudie le Bouddhisme zen[3]. Il est aussi un fervent nageur et vététiste[réf. nécessaire].

Greene a subi un grave accident vasculaire cérébral avant de lancer son nouveau livre (The Laws of Human Nature) en 2018. Il a été causé par un caillot de sang au cou et l'a laissé sans utilisation de sa main et de sa jambe gauche.[réf. nécessaire]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-GB) Helena de Bertodano, « Why Robert Greene isn't who you think », Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  2. New Yorker
  3. latimes

Liens externes[modifier | modifier le code]