Relations entre les États-Unis et Monaco

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Relations entre les États-Unis et Monaco
Drapeau des États-Unis
Drapeau de Monaco
États-Unis et Monaco
États-Unis Monaco

Les relations entre Monaco et les États-Unis désignent les relations bilatérales qu'entretiennent ces deux États.

Histoire[modifier | modifier le code]

Monaco et les États-Unis ont échangé des représentants consulaires peu après la fin de la Guerre de Sécession[1]. Le premier consul de Monaco aux États-Unis fut Louis Borg, qui présenta ses lettres de créance en . En 1897, on estimait que ce consulat présent New York servait moins d'une demi-douzaine de citoyens monégasques (environ 40 dans l'ensemble des États-Unis en 1901[2]) et ne favorisait aucun commerce important[3]. Le premier agent consulaire des États-Unis fut Emile de Loth, accrédité en , mais ce poste fut supprimé et transféré à Nice en 1906.

Un consulat américain est brièvement établi à Monaco en par Walter Orebaugh à la demande de son supérieur, Pinkney Tuck. Ses bureaux étaient situés à l'Hôtel Métropole. Après quelques jours d'existence seulement, ce consulat est fermé à la suite d'une invasion des forces italiennes[4].

Le prince Albert Ier de Monaco s'est rendu aux États-Unis à trois reprises[1]. Monaco a accueilli des soldats américains pendant la Première Guerre mondiale. De 1956 à sa mort en 1982, Grace Kelly, née aux États-Unis, était mariée au prince Rainier III. Ils ont effectué leur première visite officielle aux États-Unis en 1956[5],[6].

Jusqu'en 2006, la seule carrière de consul général à Monaco (Maguy Maccario Doyle en 2006) était établie à New York, mais dirigeait tous les consuls honoraires en stage dans le monde entier[7].

En , les États-Unis et Monaco sont passés de simples relations consulaires à des relations diplomatiques complètes. Peu de temps après, Craig Stapleton (ambassadeur en France) a été accrédité à Monaco et l'ambassadeur Gilles Noghes est devenu le premier ambassadeur monégasque aux États-Unis[8]. En 2009, Stapleton a été remplacé par Charles Rivkin[1]. Les États-Unis n’ont pas encore de mission diplomatique à Monaco, mais une ambassade à Paris et un consulat général à Marseille. Le , Maguy Maccario Doyle a été nommé ambassadeur de Monaco aux États-Unis par le prince Albert II. Elle est la première femme à occuper ce poste[9].

Accords[modifier | modifier le code]

Un traité d'extradition a été signé entre les deux nations en 1939[10]. Un accord sur les visas de passeport a été signé en 1952[1]. Un accord d'échange de renseignements fiscaux a été conclu en 2009.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) History of Relations, Monaco with USA, Embassy of Monaco in Washington DC, www.monacodc.org/.
  2. (en) « Consul from Monaco », The Reading Eagle,‎ (lire en ligne).
  3. (en) « Foreign Consuls - Every Nation on the Earth Represented in New York », The Bristol Herald,‎ (lire en ligne).
  4. (en) J. Robert Moskin, American Statecraft : The Story of the U.S. Foreign Service, Macmillan, , 427–428 p. (ISBN 978-1-250-03745-9).
  5. (en) « 21-gun Salute Greets Monaco Royalty on Visit to USMA », The Newsburgh News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) « Monaco's Royal Couple Arrives in New York », St. Petersburgh Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Monaco Honorary Consul in Chicago », The Monaco Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Background Note: Monaco.
  9. (en) « Ambassador Maguy Maccario Doyle Presents Her Letter of Credence to President Barack Obama at White House Ceremony » (consulté le ).
  10. (en) Charles Irving-Bevans, Treaties and Other International Agreements of the United States of America, 1776-1949, vol. 9: Iraq-Muscat, Department of State, (lire en ligne), p. 1272