Résurrection à Naïn

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La résurrection à Naïn est un épisode de la vie de Jésus que l'on trouve uniquement dans l'Évangile selon Luc, au chapitre 7, versets 11 à 17. Arrivant à la porte de Naïn, Jésus (avec disciples et foule) rencontre un cortège funéraire. Consolant la veuve et touchant la civière Jésus rend à la vie le fils unique de la mère éplorée. Bien que l'on parle traditionnellement de 'miracle', ce mot n'est pas utilisé par l'évangéliste. Le mot-clé est: "lève-toi" ou "réveille-toi" (verset 14).

Résurrection à Naïn, sculpture du Mont Sacré de Varallo.

Texte[modifier | modifier le code]

Évangile selon Luc, chapitre 7, versets 11 à 17 :

« Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas! Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d'alentour. »

Traduction d'après la Bible Louis Segond.

Interprétation[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Dans les arts[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain d'Andrésy, dans les Yvelines abrite une toile du début du XVIIIe siècle attribuée à l'École française et représentant cette scène de la Bible. Sur cette peinture, classée "Monument historique" depuis 1988, le miracle s'accomplit devant les portes de la cité, dont on aperçoit en arrière-plan les fortifications.

Liens externes[modifier | modifier le code]