Pierre Marquand-Gairard

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Pierre Marquand-Gairard
Fonctions
Député français

(4 ans, 3 mois et 27 jours)
Élection 25 novembre 1962
Circonscription 1re des Bouches-du-Rhône
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique UNR-UDT
Prédécesseur Henry Bergasse
Successeur Bastien Leccia
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille (Bouches-du-Rhône)
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Marseille (Bouches-du-Rhône)
Nationalité Française

Pierre Marquand-Gairard, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un négociant en bois de tonnellerie et location de futailles pour le transport du vin, Pierre Marquand-Gairard entre dans l'entreprise familiale après des études qui le mène à une licence de droit.

Mobilisé en 1939, il est rendu à la vie civile après l'armistice. Il ne semble avoir participé ni à la résistance, ni à la collaboration pendant l'occupation.

Après la guerre, il s'engage dans le gaullisme, adhérent en 1947 au Rassemblement du peuple français. Cette même année, il devient adjoint au maire gaulliste de Marseille Michel Carlini dans un contexte d'affrontements parfois violents entre gaullistes et communistes dans cette ville.

En 1953, réélu conseiller municipal, il accepte la proposition du socialiste Gaston Defferre, nouveau maire de la ville, d'entrer dans son équipe, et conserve ses fonctions de maire adjoint.

Après la dissolution du RPF, Pierre Marquant-Gairard rejoint les Républicains sociaux de Jacques Chaban-Delmas. C'est avec cette étiquette qu'il se lance dans les législatives de 1956, menant une liste qui n'obtient que le résultat marginal de 1,3 %. Il paye sans doute là son ralliement à la municipalité socialiste, qui n'avait pas l'accord de la grande majorité des gaullistes locaux.

En 1958, tout en soutenant évidemment le retour de Charles de Gaulle au pouvoir, il exprime sa méfiance vis-à-vis des orientations conservatrices qui vont constituer l'essentiel de l'UNR. Il n'adhère donc pas à l'UNR pour rejoindre le Centre de la Réforme Républicaine, fondé par les gaullistes de gauche Henri Frenay, Paul Alduy et Jean de Lipkowski.

Il fait partie des 35 candidats se présentant sous cette unique étiquette aux législatives de 1958. Dans la 7ème circonscription des Bouches-du-Rhône, il n'obtient que 12,6 % des voix, loin derrière le candidat investi par l'UNR, Joseph Barbier (21,9 %). À l'issue du second tour, le sortant communiste Paul Cermolacce conserve son mandat.

En 1959, opposé à l'orientation très critique de Defferre vis-à-vis de De Gaulle, il n'est pas réélu au conseil municipal.

En 1962, il décide de se représenter aux législatives, dans la circonscription laissée vacante par la décision d'Henri Bergasse de ne pas se représenter. Il obtient cette fois le soutien de l'UNR, et de l'UDT, et mène une campagne axée sur le soutien au Président de la République.

Il est finalement élu député, au second tour, à la faveur d'une triangulaire serrée (il n'obtient que 37,6 % des voix).

A l'Assemblée, il n'est guère actif, intervenant peu et déposant peu de textes. Il suit les consignes de son groupe sur tous les votes de la législature.

Il perd son mandat lors des élections de 1967, le socialiste Bastien Leccia bénéficiant du désistement de la candidate communiste au second tour, et l'emportant de peu (50,6 % contre 49,4 %).

Il meurt cinq ans plus tard, à l'âge de 70 ans.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]