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Philibert Milliet (archevêque de Turin)

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Philibert Milliet
Fonctions
Archevêque de Turin
Archidiocèse de Turin
-
Giovanni Battista Ferrero (en)
Archevêque catholique
Archidiocèse de Turin
à partir du
Giovanni Battista Ferrero (en)
Conseiller d'État
Charles-Emmanuel Ier de Savoie
à partir du
Évêque titulaire
Hierapolis in Isauria (en)
à partir du
Évêque de Maurienne
-
Prieur commendataire
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Activité
Famille
Père
Autres informations
Date de baptême
Consécrateur
par Paul V
Blason

Philibert Milliet, dit communément Philibert François Milliet de Faverges, né le à Chambéry et mort probablement le à Turin, est un prélat savoyard du XVIIe siècle, évêque de Maurienne puis archevêque de Turin, issu de la famille Milliet.

Philibert Milliet[1] — on trouve également la forme Philibert François Milliet de Faverges[Note 1] — naît le à Chambéry et baptisé le [3],[4]. Il est le fils de Louis Milliet (1527-1599)[5], baron de Faverges et de Challes, et de Françoise Bay, épousée le [3]. Son père est un bourgeois anobli, jurisconsulte, président du Sénat de Savoie (1571) et Grand chancelier du duché (1580)[6]. Son parrain est noble Louis de Pingon et sa marraine est Jeanne Alardet, épouse de Catherin Pobel, premier président du Sénat de Savoie[3].

Parmi ses frères et sœurs, on distingue :

Carrière ecclésiastique

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Il est diplômé docteur en droit canon de la Faculté de la Sapience de Rome par lettres patentes du . Il nommé recteur de la chapelle de Saint-André "in Portugatio Regionis Montium de Urbe". Puis le pape Grégoire XIII l'institue prieur commendataire de Saint-Pierre-de-Lémenc à Chambéry, rendu vacant par la mort de son oncle, François de Lambert, évêque de Nice, par bulle donnée la veille des kalendes de [7].

L'abbé Milliet de Faverges devient doyen de Viry. Il est nommé, en 1593, ensuite par le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, abbé commendataire de l’abbaye cistercienne d’Aulps, en même temps que son conseiller, puis chancelier de l'ordre suprême de la Très Sainte Annonciade.

Il arrive dans l'évêché de Saint-Jean-de-Maurienne en 1590[8],[7]. Il est nommé coadjuteur de son oncle, Pierre de Lambert, évêque de Maurienne, sous le nom d'évêque d'Hierapolis, par le pape Sixte-Quint, par bulle de la veille des nones d'. Il lui succède à la tête de l'évêché, le [7]. Le duc le nomme, le , Conseiller d'État[9]. En 1597, la vallée de la Maurienne est occupée par les troupes françaises[9], menées par Lesdiguières. La ville de Saint-Jean est occupée et Philibert s'est réfugié dans la capitale ducale, Turin[7]. Envoyé en Espagne par le duc Charles-Emmanuel Ier[10], il reprend possession de son évêché en 1598 avant de le fuir de nouveau, à la suite d'une nouvelle occupation du duché de Savoie en 1600[10].

En 1607, il devient chancelier de l'Ordre de Savoie[11],[12].

Son action reste cependant importante. Il s'attache à la réforme des abus, enchaîne les visites dans la vallée ou entreprend l'aménagement dans les églises[13]. Il fait appliquer les décrets issus du Concile de Trente[13]. Il fait appliquer également le catéchisme qu'il a mis en place pour la vallée[13]. En 1614, il fait restaurer le palais épiscopal de Saint-Jean-de-Maurienne[14].

Il résigne son évêché en 1618 et devient archevêque de Turin jusqu'à sa mort.

Philibert François Milliet meurt le (selon catholic-hierarchy.org) ou plus probablement le , à Turin (selon Angley/Treccani)[4],[15]. Son corps est inhumé dans l'église des Jésuites de Turin (Piémont)[15].

Armoiries épiscopales

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Les armes de la famille Milliet.

Les armes du prélat se blasonnent ainsi : d'azur au chevron d'or, chargé d'un chevron de gueules, accompagné de trois « étoiles du second ».[13]

Ouvrages publiés

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  • Discours sur la mort tragique d'Henri IV, Turin, 1610.
  • Éloge de Saint Ignace de Loyola, Turin, 1610.

Notes et références

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  1. Notamment sur le site catholic-hierarchy.org ou encore dans l'ouvrage Histoire des diocèses de France (1979) rédigé par l'historien Jacques Lovie[2].

Références

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  1. Histoire du diocèse de Maurienne, 1846, p. 321 (lire en ligne).
  2. Jacques Lovie, Histoire des diocèses de France : Chambéry, Tarentaise, Maurienne, vol. 11, Paris, Éditions Beauchesne, , 299 p. (ISSN 0336-0539), p. 280.
  3. a b et c Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, Vol. 4, pp. 18-19.
  4. a et b Notice publiée dans l'Encyclopédie Treccani (voir ci-dessus).
  5. Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarentaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye, S. Hénault, 1759 (copie de l'exemplaire bibliotheque cant. et univ. lausanne) (lire en ligne), p. 193
  6. (fr) Anne Weigel, « Page 2 « L’organisation interne et son évolution » », www.sabaudia.org (consulté le ) - in Dossier « Le Sénat de Savoie (1559-1860) ». Site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org.
  7. a b c et d Jacques Lovie, Histoire des diocèses de France : Chambéry, Tarentaise, Maurienne, vol. 11, Paris, Éditions Beauchesne, , 299 p. (ISSN 0336-0539), p. 87.
  8. Michèle et Edmond Brocard, « Page 5 « II- Les décideurs » », www.sabaudia.org (consulté le ) - in Dossier « Patrimoine Baroque religieux en Savoie et Haute-Savoie » . Site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org.
  9. a et b Histoire du diocèse de Maurienne, 1846, p. 331-332 (lire en ligne).
  10. a et b Histoire du diocèse de Maurienne, 1846, p. 333-341 (lire en ligne).
  11. Ordine supremo della Santissima Annunziata, Statuts et ordonnances du très-noble Ordre de l'Annonciade, Turin, Impr. royale, , 187 p. (lire en ligne), p. 175.
  12. Histoire du diocèse de Maurienne, 1846, p. 342 (lire en ligne).
  13. a b c et d Ch. Rostaing, « Blasons des Evêques de Maurienne », Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne, t. 12,‎ , p. 108 (lire en ligne).
  14. Histoire du diocèse de Maurienne, 1846, p. 343 (lire en ligne).
  15. a et b Histoire du diocèse de Maurienne, 1846, p. 344 (lire en ligne).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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