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Oficina Pro Cautivos

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Oficina Pro Cautivos
Personnel de bureau au Palais royal en 1917.
Personnel de bureau au Palais royal. 1917.
Autre nom Office européen de la guerre
Date 1915
Lieu Madrid, Espagne
Résultat Localisation des civils, des soldats capturés et disparus durant la Première Guerre mondiale, amélioration de leur situation, mise en contact avec leurs familles, et tentative de rapatriement.

La Oficina Pro Cautivos, également appelée l'Office européen de la guerre, est une institution humanitaire fondée par le roi Alphonse XIII d'Espagne en 1915 pour tenter de localiser les civils et les soldats capturés ainsi que portés disparus au cours de la Première Guerre mondiale. Dans ce cadre, le roi d'Espagne devait faire ce qui était en son pouvoir pour améliorer leur situation et les mettre en contact avec leurs familles ou tenter de les rapatrier.

Causes[modifier | modifier le code]

La situation financière, militaire et sociale de l'Espagne en 1914, au début de la Grande Guerre[N 1], contribue à sa déclaration de neutralité dans la guerre[N 2], officialisée par une note du ministère d'État dans la section politique de la Gazette de Madrid du 30 juillet 1914 et réaffirmée le 7 août de la même façon[1].

La Première Guerre mondiale a apporté à l'Europe le conflit le plus cruel qu'elle ait connu jusqu'à présent, et il n'a pas fallu longtemps pour que ses frontières soient dépassées et qu'il atteigne les quatre coins du monde. Au milieu de cette lutte sanglante, l'Espagne a dû accepter la neutralité en raison de sa situation militaire et politique désastreuse, ce qui n'a pas empêché le roi Alphonse XIII de décider de créer une institution dans le seul but de retrouver les prisonniers et les personnes disparues et de les rendre à leurs familles[2].

La situation familiale du roi est sensible sur le plan personnel[N 3] : sa mère, la reine douairière Marie-Christine d'Autriche, de la famille des Habsbourg, ne dissimule pas ses sympathies germanophiles, tandis que son épouse Victoire-Eugénie de Battenberg, petite-fille de la reine Victoria du Royaume-Uni, est ouvertement favorable au bloc allié[3].

Après la bataille de Charleroi, le roi reçoit dès 1914 une lettre d'une blanchisseuse française dont le mari est porté disparu[4]. La femme implore Alphonse XIII de l'accompagner dans la recherche de son mari. Les ambassades espagnoles à Paris et à Berlin sont chargées par le roi de retrouver le soldat français : les efforts sont récompensés et, après avoir retrouvé l'homme dans un camp de prisonniers, le roi écrit lui-même à son épouse pour lui annoncer la bonne nouvelle en personne[5]. Des centaines de Français écrivent ensuite au roi pour lui demander de les aider à retrouver leurs proches, ce qui est relayé dans la presse. Bientôt, la nouvelle dépasse les frontières françaises et des lettres sont envoyées de zones de conflit[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

Face à cet afflux de pétitions, Alphonse XIII décida de créer un bureau pour les traiter. Le 24 octobre 1914, le Bureau des Pro-Captifs fut officiellement ouvert[5], financé exclusivement par des fonds privés de la Couronne[N 4]. Situé à l'origine dans un grenier du Palais de l'Est, le Bureau[5], qui comptait sept employés[7], s'agrandit pour atteindre un effectif de plus de 50 personnes, comprenant des bénévoles, des employés et des collaborateurs, qui parlaient plusieurs langues[8]. Le Bureau se composait des départements suivants[9]:

  • Personnes disparues.
  • Information et correspondance dans les territoires occupés.
  • Prisonniers.
  • Rapatriement de militaires gravement blessés ou malades.
  • Rapatriement de populations civiles.
  • Internement en Suisse.
  • Traitement des grâces.
  • Commutation de peine.
  • Remise de fonds à des personnes ou familles des territoires occupés et coupées depuis longtemps de leur famille (parfois étendue aux prisonniers civils et militaires).
  • Rapports d'inspection des délégués des ambassades espagnoles à Berlin, Vienne et Rome.

Le bureau a traité quelque 500 demandes urgentes de grâce de condamnés à mort, plus de 5 000 demandes de rapatriement de blessés[10], 25 000 demandes d'informations sur des parents dans les territoires occupés et plus de 250 000 demandes d'informations sur des personnes disparues ou des prisonniers[11]. Il a traité des personnes de nombreuses nationalités, profitant des bonnes relations de la famille royale espagnole avec les deux camps : 122 000 prisonniers français et belges, 7950 britanniques, 6350 italiens, 400 portugais, 350 américains et 250 russes. Dans les ports espagnols, 21 000 prisonniers malades ont été échangés et quelque 70 000 civils ont pu être transférés en lieu sûr[12]. Les attachés militaires espagnols ont également effectué plus de 4 000 visites dans les camps de prisonniers et un accord de non-agression a même été conclu avec les navires-hôpitaux britanniques.

Un système de classification des demandes a été mis en place en ajoutant un ruban de couleur à chaque dossier : noir pour les personnes décédées, blanc pour les personnes retrouvées et dont le dossier était en cours de traitement et rouge pour les personnes non encore localisées[13].

Pour éviter les soupçons[N 5], le roi a toujours présenté le bureau à l'intérieur et à l'extérieur de l'Espagne, en insistant sur le fait que « les principes de son action étaient la neutralité active[14], aider les hommes et non les États, aider les familles et non les entreprises qui font du commerce avec la guerre et les rejettent »; la vision générale selon laquelle rien ne peut être fait tant que la guerre n’est pas terminée[15].

Personnages célèbres[modifier | modifier le code]

Le bureau des captifs n'a pas seulement aidé des anonymes, mais aussi des personnes plus connues :

Maurice Chevalier, qui a passé deux ans dans un camp de prisonniers avant d'être libéré grâce à l'intervention du roi[16].

Le pianiste Arthur Rubinstein, à qui le roi a donné un passeport espagnol en 1916[9].

Le danseur Vaslav Nijinski, détenu en Hongrie parce qu'il était originaire d'un pays ennemi, la Russie. Grâce à l'intervention du bureau, il est expulsé vers les États-Unis[15].

Le Premier ministre français demande au roi d'Espagne d'essayer d'obtenir le rapatriement de 20 000 civils français qui ont été capturés en territoire ennemi pendant la guerre et déportés dans des camps d'internement. Alphonse XIII obtient leur libération en quelques mois et la France le considère depuis comme un héros de guerre[15].

Les efforts du Bureau ont été vains dans la recherche de John Kipling, fils unique du lauréat du prix Nobel Rudyard Kipling. Sa dépouille n'a été retrouvée et identifiée qu'en 1922[15].

Les efforts d'Alphonse XIII n'ont pas non plus permis de sauver Edith Cavell, une infirmière britannique qui a accompli un travail extraordinaire en Belgique, abattue à Bruxelles le 12 octobre 1915. Le roi fait appel à l'impératrice allemande Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg, mais celle-ci refuse d'intercéder en faveur de Cavell, affirmant que « si les femmes se comportent comme des hommes, elles doivent être punies comme des hommes »[17].

Capitaine Antonio Vallejo Nájera


Cet éminent psychiatre a été nommé à la commission militaire rattachée à l'ambassade d'Espagne à Berlin, principalement en raison de sa connaissance de la langue allemande. Au cours des années 1917-1919, ce médecin capitaine a pu observer les avancées scientifiques et médicales psychiatriques de l'époque dans les centres de soins allemands et autrichiens. Il profite de son séjour dans ces pays pour visiter des cliniques psychiatriques, notamment celles des universités de Munich, Heidelberg et Vienne. Il a eu l'occasion d'assister aux conférences d'E. Kraepelin, de W. Gruhle (dont il traduira plus tard l'œuvre en espagnol) et de W. von Jauregg (peu après l'attribution du prix Nobel)[10].


L'échec le plus retentissant du Bureau pro-captif est peut-être celui de la tentative de sauver la vie de la famille impériale russe. Lors de la présentation de ses lettres de créance, le nouvel ambassadeur russe, Anatoli Vasilyevich Neklyudov, a loué les efforts d'Alphonse XIII pour sauver des centaines de soldats russes, et le monarque a profité de l'occasion pour lui demander de transmettre au gouvernement russe sa demande de libération du tsar et de sa famille. Mais cette demande ne trouve aucun écho auprès des autres monarchies européennes et les efforts du roi d'Espagne ne parviennent pas à empêcher l'exécution du tsar Nicolas II, de sa femme et de leurs cinq enfants[18].

Reconnaissances[modifier | modifier le code]

Malgré l'extraordinaire travail réalisé par l'Oficina Pro Cautivos, cette initiative est restée largement méconnue en Espagne, ce qui n'a pas été le cas au niveau international : la reconnaissance de la République française a été rejointe par celle des gouvernements du Royaume-Uni[19], des États-Unis, de la Société des Nations et des rois des Belges[15], entre autres. Le travail de l'office a été largement salué par la presse internationale, sans toutefois trouver le même écho dans la presse espagnole[20].

Lorsque le roi et sa famille quittèrent l'Espagne après la proclamation de la Seconde République en 1931, ils furent accueillis à Marseille, Paris, et Londres[21], par des foules enthousiastes qui n'avaient pas oublié les efforts de l'Oficina Pro Cautivos pour améliorer la situation des soldats de la Grande Guerre[22].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources principales[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Cet ouvrage, rédigé par David Gonzalo Miguel Vidales sous la direction de Guillermo Á. Pérez Sánchez dans le cadre du programme à valider pour l'obtention du diplôme en histoire (del Grado en historia) à la Faculté de philosophie et des lettres de l'université de Valladolid, offre une analyse approfondie de l'impact concernant la Première Guerre mondiale sur l'Espagne à travers la création de l'Oficina Pro-cautivos par le roi d'Espagne Alphonse XIII. Cette étude universitaire est une ressource académique précieuse pour les chercheurs et étudiants en histoire contemporaine espagnole, offrant des perspectives détaillées et bien documentées sur l'humanitarisme prônée par la monarchie espagnole pendant le conflit mondial.
  • Victor Espinós Moltó, Alfonso XIII y la guerra. Espejo de neutrales, Madrid, Vasallo de Mumbert, , p. 186-196
Victor Espinós Moltó, dans Alfonso XIII y la guerra. Espejo de neutrales, analyse la neutralité de l'Espagne et les efforts humanitaires d'Alphonse XIII pendant la Première Guerre mondiale. Cet ouvrage, réédité en 1977, fournit une perspective détaillée sur le rôle du roi, soulignant ses initiatives pour retrouver et secourir les prisonniers de guerre.
  • Julián Cortes-Cavanillas, Alfonso XIII y la guerra del 14, Madrid, , p. 340-343
Dans Alfonso XIII y la guerra del 14, Julián Cortes-Cavanillas explore les implications de la Première Guerre mondiale pour l'Espagne et les initiatives diplomatiques et humanitaires du roi. Ce livre offre une analyse approfondie de l'engagement d'Alphonse XIII pour protéger les citoyens espagnols et étrangers.
  • Juan Pando, Un rey para la esperanza, Madrid, , p. 537-554
Juan Pando, dans Un rey para la esperanza, examine les défis et espoirs rencontrés par Alphonse XIII en maintenant la neutralité de l'Espagne tout en jouant un rôle humanitaire actif. Cet ouvrage, publié en 2002, met en lumière les efforts du roi pour utiliser la diplomatie afin de protéger les intérêts de l'Espagne.
  • Jean-Marc Delaunay, Le “grand dessein européen”
Jean-Marc Delaunay, dans son article Le “grand dessein européen”, discute des ambitions diplomatiques d'Alphonse XIII et de ses tentatives de médiation pendant la guerre.
  • Inventaire de l’État numérique de la Correspondance politique et commerciale 1914-1940, vol. t. I, Paris, MAE-Paris, , p. 671-675
L'Inventaire de l’État numérique de la Correspondance politique et commerciale 1914-1940, publié par le MAE-Paris en 1993, offre une compilation des correspondances pertinentes de l'époque. Cette source documente les efforts diplomatiques et humanitaires d'Alphonse XIII, fournissant un contexte précieux pour comprendre son rôle pendant la Première Guerre mondiale.
Cet article, publié dans la revue Relations internationales, examine l'évolution du rôle de l'Espagne en tant que puissance protectrice sur une période étendue, allant de la fin du XIXe siècle jusqu'au début du XXIe siècle. L'auteur, Jean-Marc Delaunay, propose une analyse approfondie de la politique extérieure espagnole et de ses implications internationales. Les notes et références sont précises et bien documentées, offrant une ressource précieuse pour les chercheurs et les étudiants en histoire des relations internationales.
Carlos Alcelay propose une biographie d'Alphonse XIII, soulignant son rôle oublié de héros de guerre. Publié sur mujerhoy.com, cet ouvrage offre une perspective unique et accessible sur un aspect souvent négligé de l'histoire espagnole. L'auteur utilise un ton journalistique, ce qui rend la lecture agréable pour un large public, tout en maintenant une rigueur historique appréciable.
Publié en 1918, cet ouvrage de Víctor Espinós Moltó examine la position neutre de l'Espagne et le rôle d'Alphonse XIII pendant la Première Guerre mondiale. Ce livre est une source historique importante, offrant une perspective contemporaine sur les actions du roi. La documentation est précise, et l'ouvrage est riche en détails contextuels, ce qui en fait une référence incontournable pour les historiens intéressés par cette période.
Manuel Suárez Cortina offre une analyse détaillée de l'Espagne libérale de 1868 à 1917. Cet ouvrage, richement documenté, explore les transformations politiques et sociales de l'Espagne pendant cette période charnière. Le livre est essentiel pour comprendre les fondements de la modernité espagnole et ses défis. Les références bibliographiques et les notes ajoutent à la profondeur de cette étude, en faisant une lecture indispensable pour les chercheurs en histoire contemporaine espagnole.
Dans cette biographie, Javier Tusell et Genoveva García Queipo de Llano dressent un portrait nuancé et controversé d'Alphonse XIII. Publié par Taurus, cet ouvrage examine les aspects les plus complexes et conflictuels de la vie et du règne d'Alphonse XIII. La richesse des détails et la rigueur des analyses font de ce livre une source précieuse pour comprendre les dynamiques politiques et personnelles du roi. Les auteurs s'appuient sur une vaste gamme de sources, rendant l'ouvrage indispensable pour toute recherche sur Alphonse XIII.
Cette entrée de l'International Encyclopedia of the First World War offre une synthèse concise et informée sur Alphonse XIII, mettant en lumière son rôle et ses actions pendant la Première Guerre mondiale. C'est une ressource accessible en ligne, idéale pour une introduction rapide et fiable au sujet. Les auteurs fournissent une analyse bien équilibrée, enrichie par des références pertinentes, ce qui en fait un outil utile pour les étudiants et les chercheurs.
Vicente G. Olaya, dans cet article publié par El País, explore les actions humanitaires d'Alphonse XIII durant la Grande Guerre. Le texte est bien documenté et offre une perspective souvent négligée sur le roi. Cet article, accessible au grand public, est particulièrement utile pour ceux qui cherchent à comprendre les dimensions humanitaires de son règne.

Sources secondaires[modifier | modifier le code]

  1. Gracia Rivas, Manuel (2014). Alfonso XIII and Spain's Humanitarian Work. Madrid: Revista Española de Defensa. p. 60.
  2. Suárez Cortina, Manuel (2006). The Liberal Spain (1868-1917). Madrid. p. 185. (ISBN 84-9756-415-4).
  3. Juliá, Santos (1999). A century of Spain: politics and society. Madrid: Marcial Pons. p. 40. (ISBN 84-9537903-1).
  4. Olaya, Vicente G. (2018-11-09). "A king with a mission: the humanitarian deeds of Alfonso XIII during the Great War". El País. ISSN 1134-6582. Retrieved 2018-11-11.
  5. Tusell, Javier; García Queipo de Llano, Genoveva (2002). Alfonso XIII. The controversial king. Madrid: Taurus. pp. 284, 287–288. (ISBN 84-306-0449-9).

Références générales[modifier | modifier le code]

  1. (es) Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado, «Gaceta de Madrid», Madrid, Gaceta de Madrid, (lire en ligne)
  2. (es) David Gonzalo Miguel Vidales Guillermo et Á. Pérez Sánchez (dir), España ante la Gran Guerra: La Oficina Pro-cautivos de Alfonso XIII, Facultad de Filosofía y Letras de la Universidad de Valladolid, Facultad de Filosofía y Letras : Grado en Historia de la Universidad de Valladolid, (lire en ligne)
  3. (es) « Victoria Eugenia de Battenberg - Madrid Villa y Corte », (consulté le )
  4. (es) « TIEMPO. Información general y análisis de la actualidad: política, economía, reportajes... », sur Tiempo (consulté le )
  5. a b et c (es) « Alfonso XIII, el Rey que convirtió el Palacio Real en una oficina de la esperanza en la I Guerra Mundial », sur Diario ABC, (consulté le )
  6. « Alfonso XIII, King of Spain | International Encyclopedia of the First World War (WW1) », sur encyclopedia.1914-1918-online.net (consulté le )
  7. (es) Díaz Jorge, Cartas a Palacio. Penguin Random House Grupo, España, Grupo Editorial España, , 127 p. (ISBN 9788401342943)
  8. (es) Díaz Jorge, Penguin Random House Grupo Editorial España, España, ed. Cartas a Palacio, , 132 p. (ISBN 9788401342943)
  9. a et b (es) García Rivas Manuel, « «Alfonso XIII y la labor humanitaria de España» », Revista española de Defensa (Ministerio de Defensa) (310): 60-61,‎ , p. 60-61 (ISSN 1131-5172, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  10. a et b (es) Navarro Suay, Una «hazaña prácticamente desconocida»: la participación de médicos militares españoles en la Primera Guerra Mundial, Plaza Torres JF.2, Sanid. mil, coll. « HISTORIA Y HUMANIDADES » (no 70 (1)), , 57 p. (ISSN 1887-8571, lire en ligne), p. 51-57
  11. (es) Paisajes de la Historia - Alfonso XIII, redentor de cautivos () Consulté le .
  12. (es) Fernando Ramos Fernández et David Caldevilla Domínguez, « Dos caras de España en la I Guerra Mundial: De la mediación humanitaria de Alfonso XIII al suministro logístico a ambos bandos », Historia y Comunicación Social, vol. 18, no 0,‎ (ISSN 1988-3056 et 1137-0734, DOI 10.5209/rev_hics.2013.v18.43424, lire en ligne, consulté le )
  13. (es) Díaz Jorge, Cartas a Palacio, España, Penguin Random House Grupo Editorial España, , 131 p. (ISBN 9788401342943)
  14. Margarita Barral Martínez, « De neutralidad obligada a neutralidad activa a través de la acción humanitaria: Alfonso XIII y la oficina pro-cautivos durante la gran guerra », La gran guerra en la España de Alfonso XIII, 2019, (ISBN 9788477376385), págs. 119-139, Sílex Ediciones,‎ , p. 119–139 (ISBN 978-84-7737-638-5, lire en ligne, consulté le )
  15. a b c d et e (es) « Alfonso XIII, redentor de cautivos en la primera guerra mundial », sur LA TROMPETA DE JERICÓ, (consulté le )
  16. « Maurice Chevalier | Biographies » Acteurs », sur Chronique Disney (consulté le ) : « Durant ses temps de répit, Maurice Chevalier occupe ses journées en apprenant l’anglais auprès d’un sergent britannique, Ronald Kennedy. Grâce à Mistinguett et à ses relations avec le roi d’Espagne, Alphonse XIII, il est finalement libéré durant l’été 1916 et renvoyé à Paris où on lui décerne la Croix de guerre. »
  17. (en) Lamar Cecil, Wilhelm II: Volume 2: Emperor and Exile, 1900-1941, UNC Press Books, (ISBN 978-0-8078-6074-8, lire en ligne)
  18. (es) Antonio Pérez Omister, Globalización, Lulu.com, (ISBN 978-1-4092-3016-8, lire en ligne)
  19. Jean-Marc Delaunay, « L'action diplomatique des pays belligérants en direction de l'opinion publique espagnole durant la Première Guerre mondiale », Publications de l'École Française de Rome, vol. 54, no 2,‎ , p. 229–234 (lire en ligne, consulté le )
  20. (es) Cristina Barreiro, « «La labor humanitaria de Alfonso XIII durante la Gran Guerra. En busca de desaparecidos» », El Debate de Hoy. Asociación Católica de Propagandistas,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Pascual Rosser Limiñana, « sosegaos : ALFONSO XIII, CANDIDATO AL PREMIO NOBEL DE LA PAZ », sur sosegaos, miércoles, 26 de agosto de 2015 (consulté le )
  22. « ABC MADRID 22-04-1931 página 18 - Archivo ABC », sur abc, (consulté le )