Nathan Birnbaum

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Nathan Birnbaum
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
SchéveningueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
נתן בירנבויםVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Anton Skart, Mathias Acher, Dr. N. Birner, Mathias Palme, Theodor Schwarz, PantarheiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfants
Solomon Birnbaum (en)
Menachem Birnbaum (en)
Uriel Birnbaum (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Sport
Archives conservées par
Archives sionistes centrales (en) (A188)Voir et modifier les données sur Wikidata

Nathan Birnbaum (נתן בירנבוים) est un penseur et un écrivain juif, né le à Vienne (Autriche) et mort le à Schéveningue aux Pays-Bas. Issu de milieux très modestes, il est l'un des pionniers du mouvement sioniste. Il est considéré comme l'inventeur du terme, sionisme[1].

C'est lui, qui pour la première fois, emploie le mot de sionisme. Birnbaum naît à Vienne en 1864. En 1882, il publie un premier article dénonçant rigoureusement l'assimilation. Il est l'un des fondateurs du mouvement étudiant Kadima[2].

Nathan Birnbaum est aussi connu pour avoir dépeint la notion de « race juive »[3]. Le professeur Shalom Ratzabi de l'université de Tel-Aviv explique en détails son analyse[4].

En 1885, Nathan Birnbaum publie le premier journal sioniste national l'Auto-émancipation, encourageant l'adhésion à l'idéal sioniste et l'installation en Terre d'Israël. Avec l'apparition de Herzl, il rejoint les rangs du mouvement sioniste et devient l'un des principaux acteurs du premier Congrès sioniste, en 1897. En 1898, il s'éloigne du sionisme, défend le nationalisme en Diaspora et pose le yiddish comme base culturelle et langue nationale du Peuple juif. Il rejoint par la suite les courants orthodoxes religieux juifs, et compte parmi les fondateurs du parti politique Agoudat Israel, dont il devient le leader. Avec la montée des nazis au pouvoir en Allemagne, il émigre aux Pays-Bas où il meurt en 1937.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La surprenante trajectoire de Nathan Birnbaum zal
  2. (de + en) Naomi Lubrich, Caspar Battegay, Jewish Switzerland: 50 Objects Tell Their Stories, Christoph Merian, (ISBN 9783856168476), p. 134
  3. Nathan Birnbaum, "leumiyut ve-lashon", in Yoachim Doron, Haguto ha-tsiyonit shel Nathan Birenbaum, Tel-Aviv, 1988, p. 177., cité par(en) Shalom Ratzabi, Between zionism and judaism. The radical circle in Brith Shalom 1925-1933, Leyde, Pays-Bas, Brill, , 455 p. (ISBN 90-04-11507-2, lire en ligne), p. 200.
  4. (en) Shalom Ratzabi, Between zionism and judaism. The radical circle in Brith Shalom 1925-1933, Leyde, Pays-Bas, Brill, , 455 p. (ISBN 90-04-11507-2, lire en ligne), p. 200 : « Nathan Birnbaum (...) believed that only through biology could the uniqueness of the people be explained. Race as a primary unit, in his view, creates the "spirit of the nation" which creates the other possessions of the nation, such as language and literature. » S. Ratzabi continue en exposant la vision de Moses Hess : « In Hess' opinion, these take on two forms: the form of race in the biological sense, and the form of the spirit of the nation in the historical-evolutionary sense. In his view, the essence of Judaism and its status within the domain of the spirit and creation of values derive precisely from "the form of the spirit of the nation in the historical-evolutionary sense. »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Michael Kühntopf-Gentz, Nathan Birnbaum. Biografie, Tübingen 1990

Liens externes[modifier | modifier le code]