Aller au contenu

Mouvement national pour la société de développement

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Nassara)

Mouvement national pour la société de développement
Image illustrative de l’article Mouvement national pour la société de développement
Logotype officiel.
Présentation
Président Seyni Oumarou
Fondation
Scission dans ANDP-Zaman Lahiya (1992)
MODEN/FA (2009)
MPR (2015)
Siège Niamey
Positionnement Centre droit[1]
Couleurs Vert, orange, noir et blanc

Le Mouvement national pour la société de développement, abrégé en MNSD-Nassara est un parti politique nigérien fondé en 1989 par Ali Saibou et dirigé par Seyni Oumarou depuis le dernier congrès extraordinaire du [2].

Le MNSD est l'ancien parti unique du Niger, où il remporte ainsi les élections législatives de 1989. Il était dirigé par Mamadou Tandja jusqu'au [3] puis par Hama Amadou.

Lors de l'élection présidentielle du et , le MNSD présentait Mamadou Tandja qui a obtenu 40,7 % des voix au premier tour et 65,5 % au second face à Mahamadou Issoufou. Lors des élections législatives du , le MNSD a reçu 37,2 % des votes et 47 sièges sur les 113 que compte l'assemblée nationale nigérienne.

Après le coup d'État de 2010, lors de l'élection présidentielle de 2011, le candidat du MNSD Seyni Oumarou perd au second tour face à Mahamadou Issoufou, et le parti qui perd aussi les élections législatives passe dans l'opposition.

En 2013, 10 de ses députés élus (sur 26) annoncent leur soutien au Président de la République, Mahamadou Issoufou dont la coalition qui le soutient, le MRN, est elle-même affaiblie par le départ de certains de ses propres membres[4].

En août 2016, Seyni Oumarou et le MNSD rejoignent la majorité présidentielle. En octobre, Seyni Oumarou est nommé haut représentant du président Issoufou et 6 membres du MNSD rentrent au gouvernement[5].

Seyni Oumarou est choisi en mars 2019 comme candidat du parti à l'élection présidentielle nigérienne de 2020. Il reste toutefois haut représentant du président Issoufou. Le parti est déchiré entre ceux qui souhaitent faire alliance avec le PNDS au pouvoir et ceux qui veulent se placer dans l'opposition[6]. Après avoir obtenu 8,95 % des voix au premier tour, Seyni Oumarou se rallie au candidat du PNDS, Mohamed Bazoum, qui l'emporte[7].

Personnalités liées

[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

[modifier | modifier le code]
Année Candidat 1er tour 2d tour Résultat
Voix % Voix %
1989 Ali Saibou 3 316 182 99,60  Élu
1993 Mamadou Tandja 443 233 34,22 639 418 45,58  Battu
1996 Mamadou Tandja 378 322 15,65  Battu
1999 Mamadou Tandja 617 320 32,33 1 061 731 59,89  Élu
2004 Mamadou Tandja 991 764 40,67 1 509 905 65,53  Élu
2011 Seyni Oumarou 766 215 23,23 1 299 436 41,96  Battu
2016 Seyni Oumarou 563 613 12,12  Battu
2020-2021 Seyni Oumarou 428 083 8,95  Battu

Élections législatives

[modifier | modifier le code]
Élections législatives
Année Voix % Rang Élus Gouvernement
1989 3 314 913 99,52 1er
93  /  93
1993 383 921 30,65 4e
29  /  83
1995 467 080 32,30 1er
29  /  83
1999 611 097 34,73 1er
38  /  83
2004 849 365 37,13 1er
47  /  113
2009 1 422 698 47,33 1er
73  /  113
2011 664 525 20,57 3e
25  /  113
Rafini I
2016 488 584 10,26 3e
20  /  171
Rafini II
2020 319 189 6,67 3e
13  /  166
Mahamadou

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Université de Sherbrooke, « Niger - Gouvernement - Partis politiques », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le )
  2. ilissAfrica.de, « ilissAfrica - Internetquellen », sur www.ilissafrica.de (consulté le ).
  3. L'État du monde 2003, Éd. La Découverte
  4. Mht, « Une dizaine de députés du MNSD Nassara rejoignent le camp présidentiel ! », sur Actu Niger, (consulté le )
  5. Mathieu Olivier, « Niger : Seini Oumarou nommé Haut représentant du chef de l’État », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  6. Mathieu Olivier, « Présidentielle au Niger : Seini Oumarou, l’éternel second rôle », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  7. Mathieu Olivier, « Présidentielle au Niger : les dessous du ralliement de Seini Oumarou et Albadé Abouba à Mohamed Bazoum », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)

Lien externe

[modifier | modifier le code]