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MyFerryLink

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MyFerryLink
illustration de MyFerryLink

Création 2012
Disparition 2015
Fondateurs GetlinkVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Action Compagnie maritime de transport
Siège social Lille
Drapeau de la France France
Direction Jean-Michel Giguet, Raphaël Doutrebente
Activité Transport maritime
Société mère GetlinkVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 395Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 751457458Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web myferrylink.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Ferry dans le port de Calais

MyFerryLink est une ancienne entreprise de transport maritime ayant exploité une partie des liaisons à travers la Manche par ferries sur la ligne Calais - Douvres entre 2012 et 2015. Ses lignes étaient assurées par la SCOP SeaFrance.

Présentation

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Eurotunnel est propriétaire des trois navires, Berlioz, Nord-Pas-de-Calais et Rodin qu'elle loue à SeaFrance, une SCOP constituée majoritairement par les anciens salariés de SeaFrance, qui en est l'armateur et les met en exploitation sous la marque MyFerryLink.

À partir de 1996, la compagnie SeaFrance assure des liaisons maritimes par ferries à travers la Manche entre Calais et Douvres. Un déficit important ainsi que des dysfonctionnements internes amènent le tribunal de commerce de Paris a prononcer la liquidation judiciaire définitive le . Les actifs de la compagnie sont attribués à l'exploitant du tunnel sous la Manche Eurotunnel. Trois navires sont loués à la SCOP des anciens salariés de SeaFrance[2]. La première traversée entre Calais et Douvres est effectuée le par le Berlioz[3]. Le nom retenu, MyFerryLink, ne manque pas de créer la polémique, car jugé non représentatif de l'image française, et préféré à des appellations considérées plus attractives, comme Ferry France ou Calais Ferry. La compagnie maritime redémarre avec 395 marins et sédentaires. L'objectif est d'atteindre pour 2013 l'emploi de 520 salariés en France et 70 à 75 en Angleterre [4].

Le , la Commission britannique de la concurrence somme l'actionnaire Eurotunnel (qui n'en est pas l'armateur) de stopper cette activité, la compagnie fait appel de cette décision[5].

Le , cette même Commission britannique de la concurrence (où siège selon l'AFP un ancien commissaire aux comptes de la compagnie concurrente DFDS Seaways[6]) interdit à l'entreprise de desservir Douvres[7].

À cette occasion, la presse enquête sur le montage juridique de la société et met au jour divers liens[8] tendant à nuancer l'emballement autour de la reprise en Société coopérative et participative.

Le , la société SeaFrance est placée en procédure de sauvegarde et deux administrateurs judiciaires sont nommés, cependant que Philippe Caniot remplace les deux directeurs de la société, révoqués[9].

Le , le PDG d'Eurotunnel, lassé des attaques de l'autorité britannique de la concurrence, décide de louer le Rodin et le Berlioz à la compagnie danoise DFDS[10],[11].

Malgré le rejet à la cour d'appel de la demande de l'autorité britannique de la concurrence d'interdire MyFerryLink d'accoster à Douvres, cette dernière fait encore appel auprès de la Cour suprême[12].

À ce stade, le sort des employés est alors incertain[13]. Le site internet de la compagnie annonce finalement l'arrêt de l'exploitation de ses navires au , tandis que la liquidation judiciaire est prononcée par le tribunal de Boulogne-sur-Mer le suivant[14].

Liaisons assurées

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Les trois navires assuraient chacun quatre rotations journalières entre Calais et Douvres, ces bâtiments pouvant transporter de 1 900 à 2 500 passagers et de 100 à 120 camions.

Notes et références

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Articles connexes

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