Montessuy (quartier)
Montessuy | ||||
Fort de Montessuy | ||||
Administration | ||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Métropole | Métropole de Lyon | |||
Ville | Caluire-et-Cuire | |||
Arrondissement | Lyon | |||
Paroisse | Église Saint-Bernadette | |||
Démographie | ||||
Population | 10 498 hab. (2011) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 45° 47′ 31″ nord, 4° 50′ 51″ est | |||
Altitude | Min. 187 m Max. 243 m |
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Site(s) touristique(s) | Fort de Montessuy | |||
Transport | ||||
Bus | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Caluire-et-Cuire
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
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Montessuy est un quartier de la ville de Caluire-et-Cuire, limitrophe des quartiers Bissardon, Saint-Clair, Cuire-le-Haut et Le Bourg.
La voie de la Dombes longe le quartier ; elle forme une « frontière » du quartier avec Le Bourg.
Histoire
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Le , Jean Carrat et sa femme vendent à Antoine Vallée[1] une grange nommée Montessus.
Un bourgeois de Lyon, Pierre Vandemore, possédait en 1674 des terres et une maison en ces lieux portant le nom de Montessuy. À sa mort, le , il légua par testament son domaine à l'Hôtel-Dieu de Lyon qui en fit une maison de campagne pour les sœurs hospitalières.
Humbert de Lange, alors seigneur de Cuire, affranchit Pierre Vandemore de tout droit de censure et de directe pour le domaine de Montessuy, moyennant 400 livres.
Le blasonnement de Pierre Vandemore est : De sinople à une aigle d'or en chef et deux rochers d'argent en pointe[2].
Le fort de Montessuy fut construit en 1831 par le général Hubert Rohault de Fleury afin de fortifier Lyon. Ce fort servit ensuite de caserne, ses terrains des champs d'exercices. À la suite de la Grande guerre et des décrets de désaffectation, un quartier de maisons individuelles et d'habitations bon marché (HBM) furent bâties. La redoute Bel-Air, associée au fort, sera revendue à un particulier en 1960.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Ce toponyme également présent dans la Dombes voisine, la Bresse ainsi qu'en Savoie, désigne un « mont sec », une éminence aride : mont essu[3] ou essui, adjectif signifiant « sec » dans l'aire francoprovençale (du latin exsuctus, participe passé du verbe exsugo, « sucer, dessécher »)[4],[5].
Géographie
[modifier | modifier le code]Population
[modifier | modifier le code]Le découpage municipal de Montessuy correspond approximativement aux zones Z401, Z402, Z501, Z502 et Z503 dans le découpage[6] de l'INSEE. Ces zones ont respectivement les définitions suivantes : Margnolles, Pasteur, Margnolles, Aristide Briand, Pasteur, Montessuy ouest et Montessuy est. En 1999, la population sommée de ces zones était de 12 414 habitants[7].
La population de ce quartier atteint 10 498 en 2011[8].
Transports
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Plusieurs lignes de trolleybus et bus desservent le quartier :
: ligne de trolleybus reliant le quartier de Cuire à la Part-Dieu et desservant Montessuy ;
: ligne de trolleybus reliant le quartier de Montessuy à Grange Blanche passant par l'Hôtel de Ville de Lyon et La Part-Dieu ;
: ligne desservant certaines communes du nord de l'agglomération au départ de Montessuy Gutenberg ;
: ligne de bus interne à la commune, passant notamment par la station Cuire.
Société
[modifier | modifier le code]Personnalités liées au quartier
[modifier | modifier le code]- Les frères Papet, dont l'histoire a inspiré le film Les Liens du sang réalisé par Jacques Maillot, sont originaires[9] du quartier de Montessuy.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Le collège Charles-Sénard est localisé dans le quartier.
Infrastrustures sportives
[modifier | modifier le code]La piscine municipale Isabelle Jouffroy de Caluire-et-Cuire est située à Montessuy.
Un skatepark a été installé à proximité du fort de Montessuy.
Un terrain multisport est à disposition aux abords du fort.
Économie
[modifier | modifier le code]Un petit centre commercial, baptisé « Carré Montessuy », est localisé dans le quartier.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Victor Mangola, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Montessuy, vol. II, Lyon, , 109 p., p. 9.
- ↑ Armorial Général de France, sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, page 46
- ↑ Nizier du Puitspelu, Dictionnaire étymologique du patois lyonnais, .
- ↑ Abbé Gringoz, Nos villages de Bresse et Bugey au temps de Charlemagne, vol. 1, Bourg-en-Bresse, Berthod,
- ↑ Antonin Duraffour, « Aperçu du patois de Cerdon », Bulletin de la Société des naturalistes et des archéologues de l'Ain, Bourg-en-Bresse, , p. 139.
- ↑ « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ [xls] « Exploitation principale du recensement de 1999 - lieu de résidence », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Du côté de Montessuy : Le magazine d'informations municipales d'un quartier à l'autre de Caluire-et-Cuire, Caluire-et-Cuire, Vile de Caluire-et-Cuire, , 4 p. (lire en ligne), p. 2.
- ↑ Patricia Tourancheau, « Michel et Bruno Papet, 58 ans et 56 ans. L'un était flic, l'autre, truand. Ils se racontent à quatre mains. L'amour de la fratrie. », sur liberation.fr, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Martin Basse et Jo Basse (préf. Frédéric Dugoujon), Histoire de Caluire et Cuire : Commune du Lyonnais, Lyon, Éditions FOT, , 281 p., p. 83-84
- Victor Mangola, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Montessuy, vol. II, Lyon, Association pour la promotion de l’histoire de Caluire-et-Cuire, , 110 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Saint-Clair et Vassieux, deux autres quartiers de Caluire-et-Cuire.