Mitsubishi

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Mitsubishi
logo de Mitsubishi
Logo de Mitsubishi.
illustration de Mitsubishi
Siège de Mitsubishi Motors, une filiale de Mitsubishi Group.

Création (153 ans)
Fondateurs Iwasaki Yatarō
Personnages clés Carlos Ghosn (PCA de Mitsubishi Motors)
Osamu Masuko (PDG de Mitsubishi Motors)
Michio Kariya (PDG de Nikon)
Nobuo Kuroyanagi (PDG de The Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ
Forme juridique Entreprises indépendantes partageant pour certaines la marque Mitsubishi[1]
Siège social Tokyo
Drapeau du Japon Japon
Direction Takehiko Kakiuchi (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Commerce[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Conglomérat
Filiales Nikon, The Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, Mitsubishi Electric, Mitsubishi Corporation, Mitsubishi Heavy Industries, Mitsubishi Chemical Holdings, Mitsubishi Atomic Industry, Freecom, Verbatim, Mitsubishi Estate Co.
Effectif 350 000 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.mitsubishi.com

Chiffre d'affaires 1 815 milliards de yens (17,28 milliards d’euros) en 2013
Stable
Résultat net en augmentation 38 milliards de yens (362 millions d’euros) en 2013
+ 59% vs 2012
Société précédente Mitsubishi zaibatsu (d) et Mitsubishi Goshi Kaisha (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège de Mitsubishi dans le quartier Marunouchi, années 1920.

Mitsubishi (三菱?) est un important conglomérat (keiretsu) japonais, composé de plus de 300 sociétés[1]. Ancien zaibatsu, constituant la colonne vertébrale du complexe militaro-industriel japonais jusqu'en 1945, le conglomérat est considéré comme un keiretsu depuis la fin de l'occupation du Japon par les États-Unis.

Fondation

Créée en 1869 par Iwasaki Yatarō, elle est d'abord une entreprise de transport maritime exploitant des bateaux à vapeur. Le nom Mitsubishi, vient du pavillon des bateaux de la société, qui représente trois losanges (Mitsu- Trois et -bishi mâcre nageante, macle ou losange)[3].

C'est en 1873 que la compagnie prend le nom de Mitsubishi Shokai et commence à investir dans l'exploitation minière avec l'achat de la mine de cuivre de Yoshioka, de l'importante mine de charbon de Takashima en 1881, qui représentera 91,6 % des bénéfices totaux du groupe en 1885[4], et de la mine d'argent d'Ikuno en 1896. Sous l'impulsion de son fondateur, Mitsubishi deviendra un des zaibatsu les plus puissants du Japon[réf. nécessaire].

À partir de la fin du XIXe siècle, la compagnie (qui gère à elle seule la moitié du trafic maritime japonais) entre dans une phase de diversification qui aboutira à la création de diverses entités dont[5] :

Pendant les guerres menées par le Japon en Asie l'entreprise, en symbiose avec l'armée japonaise, s'occupait du commerce entre le Japon, la Chine et le Manchoukouo, et en particulier de l'importation de l'opium persan, participant ainsi à l'intoxication massive du continent chinois[6].

Démilitarisation

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon est occupé par les Américains. Le général MacArthur gouverne le pays. Les États-Unis veulent éliminer les zaibatsu, les principaux groupes du complexe militaro-industriel japonais, tels Mitsubishi (qui avait produit, entre autres, les fameux chasseurs Zero). L'administration prononce donc la dissolution du groupe, avec interdiction de se reformer, le . D'autres groupes, tel Sumitomo, subiront le même sort. Les différentes sociétés du groupe Mitsubishi ont interdiction de conserver des liens financiers, et leur emblème est même interdit. Ce dernier reviendra progressivement.

Officiellement, depuis cette époque, les sociétés n'ont plus qu'un seul lien : une ancienne maison, où se retrouvent régulièrement les présidents pour distribuer des subventions (autorisées) aux partis politiques et décider des filiales autorisées ou non à porter le nom et l'emblème Mitsubishi. Mais de fait, très lentement, on assiste, de ci, de là, à des regroupements, ou rapprochements.

Situation contemporaine

Les sociétés Mitsubishi sont considérées comme traditionnelles, plutôt productrices de biens et services haut de gamme. Elles sont en général très attentives à leur image de marque. Beaucoup travaillent en grande partie pour les administrations.

Liste des entreprises Mitsubishi

Mitsubishi T-2 et Mitsubishi F-1, les premiers avions de combat de conception japonaise construit après la seconde guerre mondiale.

Selon le site officiel, en :

Notes et références

  1. a et b (en) About Mitsubishi - mitsubishi.com
  2. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), [lire en ligne], consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. Les noms de marque et leur origine, Edito-Service SA, Genève, 1979
  4. Claude Hamon, Le groupe Mitsubishi, 1870-1990 : du zaibatsu au keiretsu, , 469 p. (ISBN 978-2-7384-3036-6, lire en ligne), p. 59.
  5. (en) Mitsubishi Public affairs Committee, Mitsubishi Profile, Japon, Mitsubishi Public Affairs Committee, (lire en ligne)
  6. Jean-Louis Margolin, L’armée de l’empereur : Violence et crimes du Japon en guerre 1937-1945, Armand Colin, (ISBN 978-2-2002-6697-4), p. 377

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes