Meriem Bouderbala

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Meriem Bouderbala (arabe : مريم بودربالة), née le à Tunis, est une plasticienne tunisienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Meriem Bouderbala entre à l'École des beaux-arts d'Aix-en-Provence en 1980[1] et en sort diplômée en gravure et peinture en 1985[2].

Elle étudie ensuite dans le département de gravure du Chelsea College of Art and Design à Londres[2].

Processus créatif[modifier | modifier le code]

Meriem Bouderbala utilise différents moyens de création pour produire ses œuvres. Elle utilise la peinture sur divers supports (toile, papier, verre et tissu), la céramique[3], la photographie et le collage pour matérialiser un questionnement critique autour de l'orientalisme[1],[2],[4] :

« Ma double origine et ma double culture française et tunisienne ont toujours influencé mon travail de plasticienne. L'une et l'autre ont suscité les gestes, les repentirs, les décisions qui ont entraîné mes œuvres vers un « devenir minoritaire »[2]. »

Elle est aussi scénographe et metteur en scène de pièces de théâtre comme Ubu en Palestine présentée à Ramallah en 2002[2].

Expositions[modifier | modifier le code]

Meriem Bouderbala a participé à plus de vingt expositions. Elle a exposé dans quatre expositions personnelles et dix expositions collectives. Meriem Bouderbala a également participé à trois foires d'art et trois biennales[5].

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • 1986 : Galerie Lola Gassin, Nice, France[6]
  • 1988 : Galerie Lola Gassin, Nice, France[6]
  • 1989 : Galerie Lola Gassin, Nice, France[6]
  • 1993 : Galerie Lola Gassin, Nice, France[6]

Expositions de groupes[modifier | modifier le code]

Bienniales[modifier | modifier le code]

Foires d'art[modifier | modifier le code]

Galeries[modifier | modifier le code]

Commissariat[modifier | modifier le code]

Meriem Bouderbala est la commissaire du Printemps des Arts de Tunis organisé au palais Abdellia à La Marsa en 2012 et qui est attaqué par des extrémistes religieux sans recevoir de soutien de la part du gouvernement[7],[8],[9]. L'une de ses œuvres se retrouve parmi d'autres créations exposées dans cette exposition collective au cœur de la polémique[10].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Meriem Bouderbala », sur moreeuw.com (consulté le ).
  2. a b c d et e « Meriem Bouderbala », sur artabsolument.com (consulté le ).
  3. a b c et d « Meriem Bouderbala », sur artsper.com (consulté le ).
  4. Inès Ben Azouz, « L'artiste tunisienne Meriem Bouderbala exposée dans un musée autrichien ! », sur ideomagazine.com, (consulté le ).
  5. « Meriem Bouderbala », sur artfacts.net (consulté le ).
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p et q « Meriem Bouderbala », sur artfacts.net (consulté le ).
  7. Valérie Duponchelle et Valérie Sasportas, « L'art en croisade contre l'islamisme », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Tunisie : l'art attaqué, les artistes révoltés », sur rfi.fr, (consulté le ).
  9. Natacha Lesueur et Maria Hahnenkamp, « Meriem Bouderbala », sur paris-art.com (consulté le ).
  10. « L'exposition artistique à l'origine des émeutes tunisiennes de juin », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  11. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2015 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]