Maurice Raynaud (médecin)
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Maurice Raynaud, né le à Paris 1er et mort le à Meudon, est un médecin français.
Il a décrit le premier, en 1862, la maladie qui porte son nom, la maladie de Raynaud[a], une maladie rare qui contracte les vaisseaux sanguins aux extrémités.
Biographie
[modifier | modifier le code]Maurice Raynaud est le fils de Félicité-Marie Vernois, sœur du chirurgien Maxime Vernois et de Jacques-Auguste Raynaud, professeur au lycée Fontanes[1], où il obtient de nombreux prix et accessit[b].
Il obtient son doctorat de médecine à la faculté de médecine de Paris en 1862, avec sa thèse De l'asphyxie locale et de la gangrène symétrique des extrémités, maladie qui portera son nom. Il devient la même année docteur ès Lettres avec son livre La médecine au temps de Molière, et son fameux article « Asclépiade de Bithynie, docteur et philosophe ».
Il est successivement médecin du bureau central (1865), remplaçant du cours de clinique médicale à l'Hôtel-Dieu, chargé de cours sur les maladies mentales et nerveuses (1866) et professeur suppléant de pathologie interne (1866). Il est médecin des hôpitaux à Sainte-Périne (1868), Saint-Antoine (1872), Lariboisière (1872) et La Charité (1880). Lors du conflit de 1870, on lui a confié le service des ambulances de la Société de Secours et un cours sur les maladies de l'armée.
Il devient agrégé en 1866 avec sa thèse Des hyperhémies non phlegmasiques et De la révulsion. Il est dès lors professeur de pathologie médicale. Il se présente trois fois à la chaire d'Histoire de la Médecine et de Chirurgie, sans l'obtenir. Il reçoit la médaille d'or du choléra en 1866 pour son travail pendant cette épidémie, est promu officier de la Légion d'honneur en 1871 et est élu à l'Académie de médecine en 1879. Il était également membre de la Société d'Anatomie et de la Société Médicale des Hôpitaux.
Mort prématurément des suites d'une maladie cardiaque dont il souffrait depuis plusieurs années[3], il repose au cimetière du Père-Lachaise[c].
Travaux
[modifier | modifier le code]- Les Médecins au temps de Molière : mœurs, institutions, doctrines, 1862.
- De l'asphyxie locale et de la gangrène symétrique des extrémités, 1862.
- Des hyperémies non phlegmasiques, 1863.
- Albinie, albinisme, albinos, caractères généraux, 1864.
- De la révulsion, 1866.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maurice Raynaud » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- La médecine moderne parle également aujourd’hui de « phénomène de Raynaud » et de syndrome de Raynaud.
- Il a pour condisciples Daniel Liszt et Charles de Moüy[2].
- 28e division.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Journal of the Medical Society of New Jersey, Volume 17, 1920, p. 181.
- « Le Docteur Maurice Raynaud », Le Temps, Paris, no 7386, , p. 3 (ISSN 1150-1073, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- Fiche biographique de Raynaud
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Médecin français du XIXe siècle
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1871
- Historien de la médecine
- Membre de l'Académie nationale de médecine
- Naissance en juillet 1834
- Naissance dans l'ancien 1er arrondissement de Paris
- Décès en juin 1881
- Décès à Meudon
- Décès à 46 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 28)