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Marie Dominique Auguste Sibour

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Marie Dominique Auguste Sibour
Image illustrative de l’article Marie Dominique Auguste Sibour
Mgr Sibour
Biographie
Naissance et
Saint-Paul-Trois-Châteaux
Ordination sacerdotale à Rome
Décès
Paris
Évêque de l'Église catholique
Dernier titre ou fonction Archevêque de Paris
Fonctions épiscopales Évêque de Digne (1839-1848)
Archevêque de Paris (1848-1857)

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org


Marie Dominique Auguste Sibour, né à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), le 4 août 1792, mort assassiné à Paris, le 3 janvier 1857, est un ecclésiastique français, évêque du diocèse de Digne (1840-1848) puis archevêque de Paris (1848-1857).

Biographie

Après avoir été ordonné prêtre à Rome en 1818, il est affecté à l'archidiocèse de Paris. Il est nommé chanoine de la cathédrale de Nîmes en 1822, où il acquiert une certaine réputation comme prédicateur et publie dans le journal l'Avenir. En 1837, pendant une vacance, il est choisi comme administrateur du diocèse de Nîmes et deux ans plus tard est élevé au siège épiscopal de Digne. Son consécrateur principal est le cardinal Joseph Bernet et ses co-consécrateurs sont Messeigneurs les évêques Louis-Charles-Jean-Baptiste Michel et Jean-François-Marie Cart.

Son administration est marquée par l'encouragement qu'il donne aux études ecclésiastiques, des mesures pratiques pour accroître l'importance des fonctions exercées par le chapitre de sa cathédrale et un respect fidèle des formes canoniques dans les procès ecclésiastiques. Il est reconnu comme un prêtre des ouvriers. Les mêmes principes le conduisent quand il gouverne l'archidiocèse de Paris, auquel le conduit en juillet 1848, après la mort de Mgr Affre sur les barricades, son adhésion rapide au gouvernement de la Seconde république. Il tient en 1849 un conseil provincial à Paris et en 1850 un synode diocésain. Étant dans la succession apostolique du pape Jules II, il a lui-même consacré cinq évêques.

En 1853, il célèbre le mariage de Napoléon III, qui l'avait nommé sénateur l'année précédente. Bien que dans sa réponse à Pie IX il ait déclaré inopportune la définition du dogme de l'Immaculée Conception, il assiste à la promulgation du décret et bientôt le publie solennellement dans son propre diocèse. L'aide bienveillante du gouvernement impérial lui permet de subvenir aux besoins des églises pauvres dans son diocèse où il crée plusieurs nouvelles paroisses. Il travaille aussi à l'introduction du rite romain à Paris qui est en bonne voie quand il est sauvagement assassiné d'un coup de couteau, le 3 janvier 1857, par Jean-Louis Verger, un prêtre qu'il avait interdit.




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