Louis Bucquet

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Louis Bucquet
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Louis Bucquet, né à Laval (Mayenne) le , et mort le à Voisins-le-Bretonneux (Seine-et-Oise), est un ingénieur et aviateur français. Il est affecté à l'escadrille des Cigognes pendant la Première Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une famille de médecins dont Jean-Baptiste-Michel Bucquet et Jean-Baptiste-Denis Bucquet. Ingénieur de l'École supérieure aéronautique, il passe son brevet de pilote en . Il est affecté comme pilote de chasse à l'escadrille SPA 3 Cigognes du au , où il pilote un Nieuport 16[1], puis un SPAD S.VII. Il est parmi les plus expérimentés comme Georges Guynemer. Il obtient 31 victoires et il abat 3 avions. Il obtient la médaille militaire et la croix de guerre avec palmes.

Il est pilote d'essai dans l'industrie aéronautique après la guerre. Il entre dans le personnel navigant le à la Société anonyme des ateliers d’aviation Louis Breguet à Villacoublay. Il passe son brevet de pilote de transport le , puis le brevet de pilote d'hydravion le .

C'est lui qui met au point l'avion Breguet 19 Le Point d'interrogation de Dieudonné Costes et Maurice Bellonte. Le , Il meurt le lors du "crash" du prototype du Breguet 390, un trimoteur commercial, près de Voisins-le-Bretonneux. Il est cité à l'ordre de la Nation lors de son décès.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Généalogie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. Ingénieur électricien. Chevalier de la Légion d'honneur (13 février 1930).
  3. Médecin mobilisé au 30e bataillon de chasseurs à pied lors de la Première Guerre mondiale. Chevalier de la Légion d'honneur (9 octobre 1918), Mort pour la France.
  4. Séminariste, engagé volontaire pour 3 ans le 17 août 1913 à la mairie de Laval au titre du 124e de ligne. Tué à l'ennemi, pendant les offensives de Champagne. Cité à l'ordre en août 1915 : A l’assaut des positions ennemies, le 15 septembre 1914 devant Nampcel, a enlevé résolument sa section en avant sous les balles et les obus, entraînant ainsi toute la ligne. A été grièvement blessé pendant cette attaque.
  5. Bachelier ès lettres et ès sciences. Docteur en droit, il est avocat au barreau de Laval à partir de 1879. Il est trésorier du Comité de la Jeunesse Royaliste (La Mayenne, 20 janvier 1900.) en Mayenne à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Impliqué dans cette organisation, il montre une préférence pour l'action des Ligues (Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906. Institut de Recherches historiques de Rennes, Klincksieck, 1967, p. 79.), comme le suggèrent les débats judiciaires consécutifs à un procès intenté aux dirigeants du Comité de la Jeunesse Royaliste de la Mayenne, dont il fait partie (La Mayenne, 20 janvier 1900.), et où il est défendu par Eugène Godefroy, un ancien prévenu des Procès pour complot devant la Haute Cour, Me Allouel, et Edmond Lucien Leblanc. Membre de la société de patronage des condamnés libérés et de l'enfance en danger moral depuis 1903, il en devient président en 1917. Il est chevalier de la Légion d'honneur en février 1930.