Logis du Maine blanc

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Logis du Maine blanc
Image illustrative de l’article Logis du Maine blanc
La tour, côté nord
Période ou style Renaissance
Type tour
Début construction XVIe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Destination initiale tour de guet
Propriétaire actuel propriété d'une association
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1925)[1]
Coordonnées 45° 38′ 38″ nord, 0° 08′ 54″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Angoumois
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Commune Angoulême
Géolocalisation sur la carte : Angoulême
(Voir situation sur carte : Angoulême)
Logis du Maine blanc
Géolocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Logis du Maine blanc
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Logis du Maine blanc
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Logis du Maine blanc

Le logis du Maine blanc est situé sur la commune d'Angoulême, en Charente.

Plus précisément situé au 243 rue de Clérac à Sillac dans le quartier de Saint-Martin dans la vallée de l'Anguienne, au sud du plateau d'Angoulême, seule en subsiste une tour médiévale en pierre, inscrite monument historique.

Historique[modifier | modifier le code]

La tour du Maine blanc était vraisemblablement la tour de guet d'un logis fortifié et domaine relativement grand au début du XVIIe siècle, dont il y a peu d'informations[3]. La tour aurait été construite à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle[1].

En 1772, Jean Élie Duboys de la Bernarde[4], écuyer, vend à Emmanuel Sazerac, conseiller du roi et échevin de la ville d'Angoulême, le domaine du Maine-Blanc[5]. Cette famille notable d'Angoulême, qui deviendra les Sazerac de Forge, achète en même temps le fief de Valette, maison de ville située non loin dans la paroisse de la Payne, qui appartenait à Hélie de La Place au XVIe siècle[6],[N 1].

En 1863 M. Leclerc-Chauvin et sa femme, philanthropes angoumoisins, fondent l'orphelinat agricole de garçons du Maine Blanc, qui comprend tous les bâtiments du domaine[7].

Le , la tour est inscrite monument historique[1].

Le bâtiment est actuellement intégré dans le Centre départemental de l'Enfance Leclerc-Chauvin[8].

Architecture[modifier | modifier le code]

Vue du nord-est

Le Maine Blanc consiste en une tour carrée qui n'est en fait qu'un simple pavillon de trois étages, avec une pièce par étage. Ce pavillon est accolé au centre de la façade orientale d'un corps de logis de direction nord-sud, qu'il dépasse d'un étage. Un escalier à vis dessert les étages de cette tour, dans une tourelle circulaire accolée à l'angle sud-ouest et en encorbellement sur le corps du bâtiment avec une base moulurée.

La tour et sa tourelle sont en pierre de taille, et couverte de toits en pierre. Le toit de la tour est en forme de calotte rectangulaire, et celui de la tourelle est hémisphérique. La façade est de la tour, qui donne sur un jardin, est percée de trois fenêtres, une à chaque étage. La fenêtre du haut est surmontée d'un fronton triangulaire et possède à sa base un assommoir avec jambages moulurés. La tour est aussi surmontée de deux petites échauguettes.

L'escalier de la tourelle est accessible par un couloir au rez-de-chaussée et un premier escalier. Un autre assommoir, plus petit et situé aussi au dernier étage flanque la tourelle sur le mur sud de la tour et surplombe une petite porte latérale[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ne pas confondre avec la ferme des Valettes, qui devait faire partie du domaine de Maine Blanc. La Payne était située intra-muros, à côté de la cathédrale.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Tour dite Logis du Maine blanc », notice no PA00104230, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b « Dossier de protection, Tour dite Logis du Maine blanc » [PDF], base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille Duboys », (consulté le )
  5. Florent Gaillard et Jean-Paul Gaillard 2005, p. 69
  6. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille de La Place », (consulté le )
  7. « Angoulême, situation des maisons de la Congrégation de la Sagesse », sur recherche-archives.vendee.fr, (consulté le )
  8. « Centre départemental de l'enfance "Leclerc Chauvin" », sur www.silpc.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]