Ligne de Perray-Jouannet aux Fourneaux

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Ligne de
Perray-Jouannet aux Fourneaux
Image illustrative de l’article Ligne de Perray-Jouannet aux Fourneaux
L'emprise de la voie aux abords de Saint-Aubin-de-Luigné.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Chavagnes, Thouarcé, Faye d'Anjou, Beaulieu-sur-Layon, Saint-Aubin-de-Luigné, Chaudefonds-sur-Layon, Les Fourneaux
Historique
Mise en service 1884
Fermeture 1954
Concessionnaires Maine et Loire et Nantes (1873 – 1878)
État (Non concédée) (1878 – 1937)
SNCF (1938 – 1954)
Ligne déclassée (à partir de 1954)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 522 000
Longueur 25,7 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 15 
Nombre de voies Anciennement à voie unique

La ligne de Perray-Jouannet aux Fourneaux est une ancienne ligne ferroviaire française qui reliait la gare de Perray-Jouannet, sur la ligne de Loudun à Angers-Maître-École à celle des Fourneaux (Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire) sur la ligne de La Possonnière à Niort. Elle était plus connue localement sous le nom de ligne de la vallée du Layon.

Elle constituait la ligne 522 000 du réseau ferré national.

Histoire[modifier | modifier le code]

Cette ligne a été concédée, dans le cadre d'un itinéraire de Faye à Chalonnes, par une convention signée le entre le conseil général du Maine-et-Loire et Messieurs le marquis de Contades et Armand Donon[1]. Cette convention est approuvée par un décret le suivant qui déclare la ligne d'utilité publique à titre d'intérêt local[2]. Les concessionnaires ont ensuite fondé la Compagnie des chemins de fer de Maine et Loire et Nantes (MLN).

La ligne est incorporée dans le réseau d'intérêt général par une loi le . Cette même loi approuve la convention pour le rachat de la ligne par l'État signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de Maine et Loire et Nantes[3],[4].

La ligne a été ouverte le [5] par l'Administration des chemins de fer de l'État.

Intégrée au réseau SNCF en 1938 dans le cadre de la nationalisation des grandes compagnies, elle a été déclassée en totalité (PK 0,000 à 25,610) le [6] et déposée deux ans plus tard[7].

Tracé[modifier | modifier le code]

Longue de 26 km, la ligne suivait de près les méandres du Layon. La plateforme étant établie à flanc de coteau, de nombreux murs de soutènement furent nécessaires pour assurer sa stabilité. Aujourd'hui, le parcours est aménagé en voie verte sur 16 km de Saint-Aubin-de-Luigné à Thouarcé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1874, page 218.
  2. « N° 3213 - Décret qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un réseau de chemin de fer d'intérêt local dans le département de Maine-et-Loire : 28 octobre 1873 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 8, no 213,‎ , p. 1197 - 1220 (lire en ligne).
  3. « N° 7065 - Loi qui, 1° incorpore divers chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général ; 2° approuve des conventions passées entre le ministre des Travaux publics et diverses Compagnies de chemin de fer : 31 mars 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 395,‎ , p. 801 - 823 (lire en ligne).
  4. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1878, page 253.
  5. Rapports et délibérations - Maine-et-Loire, Conseil général, année 1884, page 766.
  6. Journal Officiel de la République Française du 13 novembre 1954, page 10 676.
  7. « Beaulieu-sur-Layon. La fin inexorable de la voie ferrée » Ouest-France, 4 mai 2020 (consulté le 7 juin 2020).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]