Le Théorème de Marguerite

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Le Théorème de Marguerite

Réalisation Anna Novion
Scénario Agnès Feuvre
Marie-Stéphane Imbert
Anna Novion
Mathieu Robin
Musique Pascal Bideau
Acteurs principaux
Sociétés de production TS Productions
Beauvoir Films
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Suisse Suisse
Genre Comédie dramatique
Durée 112 minutes
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Théorème de Marguerite est un film franco-suisse réalisé par Anna Novion, sorti en 2023.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Marguerite est la seule élève parmi les garçons à l'École normale supérieure (ENS), où elle se montre talentueuse en mathématiques. Elle est en train de terminer sa thèse sur la conjecture de Goldbach et doit présenter ses travaux devant des chercheurs à un séminaire. Son directeur de thèse Laurent Werner l'informe alors qu'il vient d'accepter de superviser un autre doctorant, Lucas Savelli, un brillant étudiant venant de l'université d'Oxford.

Lorsque Marguerite présente ses travaux en public, Lucas intervient car il a trouvé une erreur dans ses travaux qui invalide tout son travail. Décontenancée, Marguerite quitte brusquement la salle. Laurent Werner lui conseille de changer de sujet de thèse et de travailler désormais avec un autre professeur. Mais Marguerite décide de démissionner de l'ENS et d'arrêter les mathématiques qui étaient toute sa vie.

Elle sort alors de la bulle dans laquelle elle vivait jusque là et rencontre des personnes très différentes d'elle, à commencer par Noa, une jeune femme aimant la danse et la fête, qui devient sa colocataire. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin de chaussures. Les deux jeunes femmes peinant à payer leur loyer, Marguerite se met à jouer au mah-jong, jeu dans lequel elle devient presque imbattable. Elle participe à des tournois clandestins, et en fait sa principale source de revenus lorsqu'elle perd son emploi dans le magasin de chaussures pour avoir refusé d'obéir à "un ordre illogique".

Sa mère Suzanne et Laurent Werner se font du souci pour elle et essaient de la faire rentrer dans le droit chemin de la recherche. Laurent Werner aimerait également qu'elle co-signe un article scientifique avec lui et Lucas Savelli, car il est en partie basé sur ses travaux à elle, mais Marguerite préfère suivre sa voie et ne veut plus rien avoir à faire avec l'ENS.

Elle se remet toutefois à étudier la conjecture de Goldbach, seule dans un premier temps, en repeignant le mur de sa chambre en noir pour pouvoir avoir un tableau noir. Puis elle contacte Lucas Savelli, dont elle apprécie les compétences malgré leur rivalité. Ils se mettent à travailler régulièrement ensemble, et peu à peu, une complicité naît entre les deux mathématiciens, qui évolue vers une attirance mutuelle. Marguerite se rend compte qu'elle est amoureuse, pour la première fois de sa vie.

Marguerite devient obsédée par ses recherches mathématiques, jusqu'à menacer sa santé mentale. Noa prend les choses en main, et la convainc de partir s'installer chez sa mère quelque temps. Pendant ce temps, Lucas et Laurent Werner sont invités à un colloque à Lausanne. Marguerite décide de s'y rendre sans invitation, pour parler de ses résultats avec Lucas. Elle a réalisé de réelles avancées, et se retrouve finalement à improviser une présentation de ses résultats devant plusieurs congressistes, parmi lesquels Laurent Werner. Elle est chaleureusement applaudie, et Laurent Werner est fier de dire qu'elle est son élève.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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  • Titre original et francophone : Le Théorème de Marguerite
  • Réalisation : Anna Novion
  • Scénario : Agnès Feuvre, Marie-Stéphane Imbert, Anna Novion et Mathieu Robin
  • Musique : Pascal Bideau
  • Décors : Anne-Sophie Delseries
  • Costumes : Clara René
  • Photographie : Jacques Girault
  • Son : Roman Dymny, Marc Von Stürler et Béatrice Wick
  • Montage : Anne Souriau
  • Production : Adrian Blaser, Miléna Poylo, Gilles Sacuto et Aline Schmid
  • Sociétés de production : TS Productions (France) et Beauvoir Films (Suisse)
  • Sociétés de distribution : Pyramide Distribution (France) et Outside The Box (Suisse)
  • Budget : 2,9 millions €[réf. nécessaire]
  • Pays de production : Drapeau de la France France, Drapeau de la Suisse Suisse
  • Langue originale : français
  • Format : couleur — 2,35:1 — son 5.1
  • Genre : comédie dramatique
  • Durée : 112 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Anna Novion a fait appel à la mathématicienne Ariane Mézard comme consultante pour tous les aspects purement mathématiques du film. De fait, selon la réalisatrice, « Les équations que l’on voit dans le film sont toutes authentiques » au point que le film a permis à Ariane Mézard de faire « de vraies avancées sur [la conjecture de Goldbach] en amont du tournage »[1].

La conjecture de Goldbach a été choisie comme sujet de thèse du personnage de Marguerite car la pyramide de Goldbach permettait de visualiser le problème de manière cinématographique, alors qu'Ariane Mézard plaidait plutôt pour un sujet sur les déformations de représentations galoisiennes, son « thème de prédilection »[2].

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Anna Novion a choisi Ella Rumpf pour le rôle de Marguerite, après l'avoir rencontrée, longuement discutée et observée, sans lui faire passer d'essais : « J'ai su que c'était elle », raconte la réalisatrice[3]. L'actrice, quant à elle, a travaillé avec Ariane Mézard, une mathématicienne française, pendant quatre mois, quatre heures par semaine, sur les mathématiques, dont elle a appris les formules par cœur pour donner l'impression extrêmement naturelle dans le film[4]. Jean-Pierre Darroussin, dans celui de Laurent Werner, a lu beaucoup de versions du scénario et répété avec Ella Rumpf pour trouver leur dynamique avant le tournage[5].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a, entre autres, lieu à Paris pour l'École normale supérieure (ENS) de l'université Paris sciences et lettres (PSL), en [6].

Musique[modifier | modifier le code]

La musique du film est composée par Pascal Bideau, musicien fidèle de la réalisatrice depuis Les Grandes Personnes, qui signe selon la réalisatrice une « musique lyrique et romanesque traduisant la richesse d'âme » du personnage Marguerite[1].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Sélections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]