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Le Prêteur sur gages

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Le Prêteur sur gages
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche utilisée dans les établissements militaires américains
Titre original The Pawnbroker
Réalisation Sidney Lumet
Scénario Morton Fine (en)
David Friedkin (en)
Musique Quincy Jones
Acteurs principaux
Sociétés de production Landau Company
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 116 minutes
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Prêteur sur gages (The Pawnbroker) est un film américain réalisé par Sidney Lumet, sorti en 1964. Il s'agit d'une adaptation du roman The Pawnbroker d'Edward Lewis Wallant.

Il met en scène Sol Nazerman (Rod Steiger), un Juif ayant survécu à la Shoah, qui gère un mont-de-piété dans le quartier d'East Harlem à New York. Profondément traumatisé par son expérience dans les camps et la perte de sa famille, Nazerman mène une existence détachée et amère, luttant contre ses souvenirs douloureux.

Le film est remarqué pour son traitement du traumatisme de la Shoah dans un contexte contemporain, une approche peu courante à l'époque. Il utilise des flashbacks brefs et intenses pour représenter les souvenirs de Nazerman, une technique qui a influencé la représentation du traumatisme dans le cinéma ultérieur. La performance de Rod Steiger dans le rôle principal est largement acclamée, lui valant une nomination à l'Oscar du meilleur acteur. Le film est également remarqué pour sa bande sonore composée par Quincy Jones et sa photographie en noir et blanc de Boris Kaufman.

À sa sortie, Le Prêteur sur gages suscite des controverses, notamment en raison de scènes de nudité partielle, rares dans le cinéma américain de ces années-là. Ces scènes ont contribué à remettre en question le code Hays, alors en vigueur, et ont participé à l'évolution des normes de censure cinématographique aux États-Unis. Le film a reçu des critiques généralement positives, bien que certains aient trouvé son ton trop sombre et pessimiste. Il est aujourd'hui considéré comme une œuvre importante dans la filmographie de Sidney Lumet et dans le traitement cinématographique de la Shoah et de ses conséquences à long terme sur les survivants.

Années 1960. Originaire de Leipzig, Sol Nazerman est un rescapé de la Shoah - toute sa famille y a été tuée - qui a ensuite émigré aux États-Unis. Cet ancien professeur d'université est depuis devenu prêteur sur gages à Harlem (New York). Taciturne, il n'a aucune compassion envers les malheureux qui viennent lui vendre leurs maigres affaires personnelles. Sol se coupe des rares personnes qui s'intéressent à son sort. Il entretient une liaison avec Tessie - veuve d'un ami de Sol, assassiné en camp de concentration sous les yeux de Sol - mais la traite avec dureté.

Grâce à sa boutique, il blanchit de l'argent pour le compte de Rodriguez ; un gangster. Mais arrive la date anniversaire des 25 ans de la disparition tragique de sa famille. Les souvenirs de sa vie en Europe ressurgissent peu à peu et il est obsédé par ses souvenirs des camps de concentration.

Son employé, Jesus Ortiz, est un jeune Portoricain. C'est un petit truand qui a décidé de s'assagir et de gagner convenablement sa vie pour satisfaire sa mère qui s'angoisse pour lui et donner un meilleur avenir à sa compagne, qui se prostitue. Il a gardé des relations dans le milieu, dont il a du mal à s'affranchir. Ortiz, plein de bonne volonté, et ambitieux, veut que Nazerman lui enseigne son métier. Mais celui-ci, tout à sa douleur dans laquelle il s'est muré, dédaigne les tentatives maladroites de son employé qui ne demande qu'à réellement sympathiser avec lui. Lors d'une conversation entre eux, Nazerman lui avoue que la seule chose importante dans sa vie, c'est l'argent, se mentant aussi à lui-même. Profondément blessé, et prenant ces paroles au pied de la lettre, Ortiz décide de le voler. Il a en effet remarqué que Nazerman a remis un chèque à un homme de main de Rodriguez en échange de 5 000 $ en liquide, qui sont placés dans le coffre de la boutique.

Ortiz informe ses amis malfaiteurs pour qu'ils dérobent l'argent, en insistant néanmoins pour qu'aucun coup de feu ne soit tiré. Les truands entreprenent le vol à main armée, pendany qu'Ortiz, caché dans le fond du magasin, surveille la scène. Menacé par un pistolet, Sol, qui a perdu le goût de vivre, et qui vient d'être frappé par l'homme de main de Rodriguez, refuse de bouger et de donner son argent. Ortiz prend peur et détourne l'arme pour que Sol ne soit pas blessé. Le coup de feu part et c'est Ortiz qui reçoit une balle dans le ventre, alors que les voleurs s'enfuient les mains vides. Ortiz meurt dans les bras de Nazerman, en lui disant qu'il ne voulait pas lui faire de mal. Nazerman pousse un cri silencieux, réalisant sa responsabilité. Il demeure seul de nouveau.

Fiche technique

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Distribution

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Thèmes principaux

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Le Prêteur sur gages raconte l'histoire d'un homme dont la « mort » spirituelle dans les camps de concentration le pousse à s'enterrer dans l'endroit le plus sinistre qu'il puisse trouver : un bidonville dans le Upper Manhattan. Lumet a déclaré au New York Times dans une interview pendant le tournage que « L'ironie du film est qu'il trouve plus de vie ici qu'ailleurs. C'est en dehors de Harlem, dans les logements sociaux, les immeubles de bureaux, même les banlieues de Long Island, partout où nous montrons à l'écran que tout est conformiste, stérile, mort[1] ».

Le film utilise des flashbacks pour révéler l'histoire de Nazerman. Selon une critique sur le site de Turner Classic Movies, il présente des similitudes avec deux films d'Alain Resnais : Nuit et Brouillard (1955) et Hiroshima, mon amour (1959). Un commentateur récent a observé que le film « est très américain, avec sa représentation dure et impitoyable de la ville de New York, tout cela rendu vivant par la photographie en noir et blanc de Boris Kaufman et une distribution dynamique mise en valeur par la performance poignante de Rod Steiger dans le rôle-titre[2] ».

Le critique du New York Times, Bosley Crowther, a écrit que Sol Nazerman « est très actuel - comme survivant de la persécution nazie devenu détaché et distant dans le monde moderne - il projette, pour ainsi dire, l'ombre sombre du légendaire Juif errant. C'est le mythe du Judéen qui a taquiné Jésus sur le chemin de Golgotha et a été condamné à errer dans le monde en tant que paria solitaire jusqu'à ce que Jésus revienne[3] ».

Développement

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Le film est d'abord envisagé pour être produit à Londres, afin de bénéficier des incitations financières alors disponibles pour les cinéastes[4].

Les réalisateurs Stanley Kubrick, Karel Reisz et Franco Zeffirelli refusent le projet. Kubrick déclare qu'il pense que Steiger n'est « pas si excitant ». Reisz, dont les parents ont été assassinés pendant la Shoah, déclare que pour des « raisons profondes et personnelles », il « ne pouvait pas s'associer objectivement à un sujet ayant un contexte de camps de concentration ». Zeffirelli, alors metteur en scène de théâtre, est impatient de réaliser un film, mais déclare que Le Prêteur sur gages n'est « pas le genre de sujet [qu'il] souhaiterait réaliser, certainement pas pour une première aventure anglo-américaine[4] ».

Distribution

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Rod Steiger dans Le Prêteur sur gages.

Rod Steiger s'implique dans le projet en 1962, un an après la publication du roman de Wallant, et participe à une première réécriture du scénario du film[4]. Il reçoit 50 000 $ de salaire, bien en dessous de son tarif habituel, parce qu'il faisait confiance à Lumet, avec qui il avait travaillé à la télévision dans la série You Are There (en)[2].

Lumet, qui reprend le film après le renvoi d'Arthur Hiller, a initialement des réserves sur le fait que Steiger soit choisi pour le rôle principal. Il pense que Steiger « est un acteur plutôt de mauvais goût - extrêmement talentueux, mais complètement de mauvais goût dans ses choix ». Lumet préfère James Mason pour le rôle, et le comédien Groucho Marx fait partie des artistes qui veulent jouer Nazerman[4]. Cependant, Steiger surprend agréablement Lumet lorsqu'il est d'accord avec lui pendant les répétitions sur la répression des sentiments du personnage. Lumet estime finalement que Steiger « a bien fonctionné[5] ».

Dans une interview télévisée de 1999, Rod Steiger révèle s'être inspiré d'une œuvre d'art improbable. Plus d'un quart de siècle après la réalisation de la peinture de 1937 Guernica par Pablo Picasso, la peinture inspire de nouveau une profondeur artistique émotionnelle lorsque, en 1964, Steiger emprunte l'angoisse silencieuse du cri vers le ciel de la femme souffrante, vue à droite de la toile. La scène se trouve dans les dernières minutes du film.

Le magazine Variety considère Brock Peters comme le premier acteur à incarner un personnage homosexuel affirmé dans un film américain[6].

Thelma Oliver (en) et Jaime Sánchez rencontrent des voyous dans un night-club.

Le film est tourné à New York, principalement en extérieur et avec des décors minimaux, à l'automne 1963[4]. Une grande partie du tournage a lieu sur Park Avenue à Harlem, où la boutique du prêteur sur gages est située au 1642 Park Avenue, près de l'intersection de Park Avenue et de la 116e rue. Des scènes sont également tournées dans le Connecticut, à Jericho dans l'État de New York, et au Lincoln Center (avec des prises de vue intérieures et extérieures des appartements des Lincoln Towers (en) qui sont nouveaux à l'époque)[1].

Post-production et sortie

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Le film est présenté en avant-première en juin 1964 à la Berlinale et sort aux États-Unis en avril 1965[7].

Trouver un distributeur majeur aux États-Unis pour le film s'avère difficile en raison de sa nudité et de son sujet sombre[4]. Le producteur Ely Landau rencontre le même problème en Angleterre jusqu'à ce qu'il soit programmé dans un cinéma de Londres où il connaît un énorme succès. En conséquence, Landau arrange un accord de distribution avec la Rank Organisation, et le film sort aux États-Unis[2].

Quincy Jones compose la bande originale du film, y compris Soul Bossa Nova, qui est utilisée dans une scène de night-club. Celle-ci est ensuite utilisée comme thème principal de la série de films Austin Powers.

Le film est monté par Ralph Rosenblum, et est largement commenté dans son livre When the Shooting Stops, the Cutting Begins: A Film Editor's Story[8].

Controverse avec le Code Hays

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Le film est controversé lors de sa sortie initiale pour montrer des scènes de nudité dans lesquelles les actrices Linda Geiser (en) et Thelma Oliver (en) exposent entièrement leurs seins. La scène avec Oliver, qui joue une prostituée, est entrecoupée d'un flashback du camp de concentration, où Nazerman est forcé de regarder sa femme (Geiser) et d'autres femmes se faire violer par des officiers nazis. La nudité entraîne une classification C (condamné) de la part de la Catholic Legion of Decency[2],[4] qui estime « qu'une condamnation est nécessaire pour mettre un terme définitif aux efforts des producteurs d'introduire la nudité dans les films américains[4] ». La position de l'organisation est contestée par certains groupes catholiques, et le National Council of Churches décerne au film un prix du meilleur film de l'année[5].

Les scènes entraînent un conflit avec la Motion Picture Association, qui administre le Code Hays. L'Association rejette initialement les scènes montrant des seins nus et une scène de sexe entre Sanchez et Oliver, qu'elle décrit comme « inacceptablement suggestive et lubrique ». Malgré le rejet, Landau s'arrange pour que Allied Artists sorte le film sans le sceau du Code de Production, et les censeurs de New York autorisent Le Prêteur sur gages sans les coupures exigées par les administrateurs du Code. Par un vote de 6 contre 3, la Motion Picture Association accorde au film une « exception » conditionnelle à « une réduction de la durée des scènes que l'Administration du Code de Production a jugées inacceptables ». L'exception au code est accordée comme un « cas spécial et unique », et est décrite par le New York Times à l'époque comme « une mesure sans précédent qui ne créera cependant pas de précédent[5] ». Les réductions de nudité demandées sont minimes, et le résultat est perçu dans les médias comme une victoire pour les producteurs du film[4].

Accueil critique

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Le film, et en particulier la performance de Steiger, est accueilli par une acclamation critique généralisée[4]. Le magazine Life loue la « versatilité infinie » de Steiger. Brendan Gill (en) écrit dans The New Yorker : « Par une magie plus mystérieuse [...] que son maquillage toujours astucieux, il parvient à me convaincre immédiatement qu'il est celui qu'il prétend être[5] ».

Le critique du New York Times, Bosley Crowther, le qualifie de « film remarquable » qui est « un drame sombre et hantant d'un homme qui a raisonnablement renoncé à un rôle d'implication et de compassion dans un monde brutal et amer, et a adopté une vie stérile et sans racines en conséquence. C'est en outre un drame de la découverte du besoin de l'homme de faire quelque chose pour ses compagnons de souffrance dans le monde troublé d'aujourd'hui ». Il loue les performances des acteurs du film, y compris celles de la distribution secondaire[3].

Une critique négative vient de Pauline Kael, qui le qualifie de « banal », mais dit : « On peut voir les grandes poussées pour des effets puissants, mais ce n'est pas négligeable. Il arrache les spectateurs, leur faisant craindre qu'ils pourraient devenir comme cet homme. Et quand les événements lui enlèvent son armure, il ne découvre pas une nouvelle humanité chaleureuse, il découvre une souffrance plus aiguë - justement ce dont son armure l'avait protégé. La majeure partie de l'intensité vient de la performance de Steiger[2] ».

Certains groupes juifs appellent à un boycott du film, estimant que sa présentation d'un prêteur sur gages juif encourage l'antisémitisme. Des groupes noirs estiment qu'il encourage les stéréotypes raciaux des résidents des centres-villes en tant que proxénètes, prostituées ou toxicomanes[2].

Distinctions

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Awards and nominations

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Récompense Catégorie Nomination Issue Ref.
Oscars Meilleur acteur Rod Steiger Nomination [9]
Berlinale Ours d'or Sidney Lumet Nomination [10]
Meilleur acteur Rod Steiger Lauréat
Prix FIPRESCI - Mention honorifique Sidney Lumet Lauréat
Bodil Meilleur film non-européen Lauréat [11]
British Academy Film Awards Meilleur acteur étranger Rod Steiger Lauréat [12]
[13]
Prix des Nations Unies Sidney Lumet Nomination
Directors Guild of America Awards Meilleure réalisation pour un film Nomination [14]
Golden Globe Meilleur acteur dans un film dramatique Rod Steiger Nomination [15]
Laurel Awards Meilleur drame 4e place
Meilleur acteur dans un drame Rod Steiger Nomination
National Film Preservation Board National Film Registry Inclus [16]
New York Film Critics Circle Awards Meilleur film Nomination [17]
Meilleur acteur Rod Steiger Nomination
Writers Guild of America Awards Meilleur scénario dramatique Morton Fine (en) et David Friedkin (en) Lauréat [18]

Postérité

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Le film est devenu connu comme le premier grand film américain ayant tenté de recréer les horreurs des camps lors de la Shoah. Une critique du New York Times d'un documentaire de 2005 sur le traitement de la Shoah par Hollywood, Imaginary Witness (en), déclare que les scènes des camps dans le film, telles que montrées dans le documentaire, sont « surprenamment douces[19] ».

Il a été décrit comme « le premier film obstinément juif sur l'Holocauste », et comme l'inspiration principal de la mini-série Holocauste (1978) et du film La Liste de Schindler (1993)[2],[4].

Rod Steiger considère Le Prêteur sur gages comme son film préféré, « de loin », dans sa dernière interview télévisée sur un épisode de 2002 de Dinner for Five (en), animé par l'acteur/réalisateur Jon Favreau[20],[21].

Son affichage de la nudité, malgré les interdictions du Code Hays à l'époque, est également considéré comme un jalon dans le cinéma. Le Prêteur sur gages est le premier film présentant des seins nus à recevoir l'approbation du Code. Dans son étude de 2008 sur les films de cette époque, Pictures at a Revolution, l'auteur Mark Harris écrit que l'action de la Motion Picture Association est « la première d'une série de blessures au Code de Production qui se révéleront fatales en trois ans[5] ». Le Code est aboli en 1968 en faveur d'un système de classification volontaire[4].

Notes et références

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  1. a et b Eugene Archer, « As Crowds Watch, 'The Pawnbroker' Goes Into Business in Spanish Harlem », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d e f et g Jeff Stafford, « The Pawnbroker: Overview Article », sur TCM.com, Turner Classic Movies (consulté le )
  3. a et b Bosley Crowther, « The Pawnbroker », sur The New York Times, (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k et l Leonard J. Leff, « Hollywood and the Holocaust: Remembering The Pawnbroker », American Jewish History, vol. 84, no 4,‎ , p. 353–376 (DOI 10.1353/ajh.1996.0045, S2CID 161454898, lire en ligne, consulté le )
  5. a b c d et e Mark Harris, Pictures at a Revolution: Five Movies and the Birth of the New Hollywood, Penguin Group, , 173–176 p. (ISBN 978-1-59420-152-3, lire en ligne)
  6. Stuart Byron, Homo Theme 'Breakthrough', , p. 7
  7. « Dates de sortie pour Le Prêteur sur gages », Internet Movie Database (consulté le )
  8. Ralph Rosenblum et Karen, Robert, When the Shooting Stops, the Cutting Begins: A Film Editor's Story, New York, Viking Adult, (ISBN 978-0-670-75991-0)
  9. « The 38th Academy Awards (1966) Nominees and Winners », sur oscars.org (consulté le )
  10. « Berlinale 1964: Prize Winners », sur berlinale.de (consulté le )
  11. (da) « 1966 », sur Bodilprisen, (consulté le )
  12. « BAFTA Awards: Film in 1967 », sur BAFTA, (consulté le )
  13. Richard Severo, « Rod Steiger, Oscar-Winning Character Actor, Dies at 77 », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  14. « 18th DGA Awards », sur Directors Guild of America Awards (consulté le )
  15. « The Pawnbroker – Golden Globes », sur HFPA (consulté le )
  16. « Complete National Film Registry Listing », sur Library of Congress (consulté le )
  17. « 1965 New York Film Critics Circle Awards », sur New York Film Critics Circle (consulté le )
  18. (en) « Awards Winners » [archive du ], sur Writers Guild of America (consulté le )
  19. Anita Gates, « Imaginary Witness: Hollywood and The Holocaust », sur The New York Times, (consulté le )
  20. John Levesque, « IFC's chat show 'Dinner for Five' worth booking -- with reservations », sur Seattle Post-Intelligencer (consulté le )
  21. « Dinner For Five S01E04 - Ron Livingston, Kevin Pollak, Sarah Silverman, Rod Steiger » [archive du ], sur YouTube,

Bibliographie

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  • (en) Frank Javier Garcia Berumen, Latino Image Makers in Hollywood: Performers, Filmmakers and Films Since the 60's, McFarland & Co Inc, (ISBN 0786474327) (extraits)

Liens externes

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