La città dolente

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La città dolente
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Luigi Tosi et Constance Dowling dans une scène du film
Titre original La città dolente
Réalisation Mario Bonnard
Scénario Mario Bonnard, Anton Giulio Majano, Aldo De Benedetti, Federico Fellini
Acteurs principaux

Luigi Tosi
Barbara Costanova
Gianni Rizzo
Gustavo Serena

Sociétés de production Istria, Scalera Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame - film politique
Durée 80 minutes
Sortie 1949

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La città dolente (qui pourrait se traduire par : La ville en souffrance) est un film italien réalisé par Mario Bonnard, sorti en 1949.

Le film comporte des scènes documentaires sur l' « Exode istrien » (réalisées par Enrico Moretti).

Le film qui a été tourné entre Cinecittà et Civitavecchia avec des décors imitant la région istrienne est l'unique film avec Barbara Costanova[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film se déroule dans le Comitat d'Istrie et plus précisément à Pula.

Après la Seconde Guerre mondiale, la conférence de Paris de 1947 décide d'attribuer la souveraineté de la ville de Pola à la Yougoslavie de Tito au détriment de l'Italie. La population italienne évacue en masse la ville, cependant le personnage principal Berto décide de rester, pensant que le communisme pourrait lui garantir un avenir meilleur. Mais il déchante rapidement, car la vie se révèle être dure, pour lui et sa famille. Il décide alors de quitter le pays, mais pendant sa tentative pour atteindre, en barque, les côtes italiennes, il est tué par une rafale de mitrailleuse yougoslave...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Commentaires[modifier | modifier le code]

  • Film méconnu et passé inaperçu à sa sortie, La città dolente traite d'un sujet historique très rarement abordé. Il a cependant été, de nouveau, présenté à la Biennale de Venise en 2008 après sa restauration par l'Istituto Luce. « Sur un scénario cosigné par Fellini, le film de Bonnard - sans conteste le plus digne d'intérêt de sa filmographie - est le seul à avoir rendu compte de la tragédie des Istriens fuyant leur territoire cédé à la Yougoslavie. [...] À travers l'exode des habitants de Pola, la ville souffrante du titre, cet épisode dramatique qui marqua durablement le peuple italien donne au film un caractère historique de premier ordre. [...] La principale qualité de La città dolente tient à l'adresse de la mise en scène de Bonnard, qui réalise un film-témoignage en tirant autant partie des ressources documentaires que de la fiction. »[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Amministratore, « 17 ott - Intervista: Barbara Costanova e la mia città dolente », sur anvgd.it (consulté le ).
  2. G. Caillet in : Dictionnaire du cinéma italien, Nouveau Monde Éditions, Paris, 2014.

Liens externes[modifier | modifier le code]