Le Chemin de l'espérance (film, 1950)

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Le Chemin de l'espérance
Description de cette image, également commentée ci-après
Raf Vallone dans une scène du film avec Elena Varzi à droite.
Titre original Il cammino della speranza
Réalisation Pietro Germi
Scénario Federico Fellini, Nino Di Maria (roman), Tullio Pinelli
Musique Carlo Rustichelli
Acteurs principaux
Sociétés de production Lux Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Film dramatique
Durée 105 minutes (h 45)
Sortie 1950

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Chemin de l'espérance (titre original : Il cammino della speranza) est un film italien réalisé par Pietro Germi, sorti en 1950.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans la mine de Capodarso en Sicile, les hommes sous terre refusent de remonter, pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Leurs épouses, inquiètes, les attendent à l'entrée de la mine, qui reste fermée. Convaincus finalement de l’inutilité de cette grève, ils remontent à la surface et cherchent un appui auprès d’un certain Ciccio, qui leur propose de les emmener en France où, selon ses dires, il y a du travail bien rémunéré pour tout le monde. Mais selon les lois en vigueur, ces flux migratoires étant interdits, le groupe devra donc se déplacer dans l'illégalité. De plus, leur guide exigeant la somme 20 000 lires par personne pour ce voyage, beaucoup sont obligés de vendre meubles, bijoux, trousseaux de mariage etc. A l’aube du départ, pour officialiser leur union, deux jeunes, Luca et Rosa, se marient juste avant de monter dans le bus en direction de la gare. Parmi les postulants se joint Barbara Spadaro, une jeune femme rejetée par sa propre famille et par tout le village, parce qu’ayant une relation avec Vanni, un hors-la-loi notoire, qui rejoint lui aussi ultérieurement le groupe. Après avoir traversé le détroit de Messine, les émigrants arrivent à Naples, où Ciccio se révèle être un escroc et tente de les abandonner. Barbara et Vanni ayant découvert sa supercherie, l'homme leur avoue qu'avec la recrudescence de surveillance frontalière, il est impossible pour un groupe si nombreux de passer en France. Vanni décide de ne rien divulguer aux autres, mais en contrepartie, Ciccio devra l'emmener en France, avec Barbara, après avoir abandonné les autres à Rome. Au début, Ciccio semble coopérer, mais une fois à Rome, il dénonce le hors-la-loi à la police, une fusillade s'ensuit entre le criminel et les forces de l’ordre, et dans la confusion, Ciccio et Vanni parviennent à fuir. Tous les autres sont arrêtés par la police et se voient notifiés du document d’injonction de retour obligatoire en Sicile. Vanni, de son côté, parvient à retrouver Barbara et d’un commun accord promet de la revoir à la frontière.

Les émigrants décident de désobéir à l’injonction et poursuivent leur périple en toute clandestinité, avec la complicité d'un chauffeur de camion. Arrivés en Émilie, ils rencontrent un agriculteur qui leur propose un travail temporaire rémunéré dans les champs, plus la nourriture et le gîte. Ils ignorent qu'en réalité  ils ont été embauchés du fait d’une grève des travailleurs agricoles. Lors d'une manifestation de ces derniers, accusant les Siciliens d'être des briseurs de grève, des incidents éclatent et la police intervient. L'une des filles de Saro a été blessée lors des affrontements. Barbara, voulant aider la petite fille tente de rallier un médecin, qui se trouve isolé dans le village gardé par les grévistes locaux. Avec courage, bravant le climat de forte tension et faisant appel à leur humanisme, Barbara parvient à convaincre le chef des grévistes d'emmener le médecin au chevet de l'enfant.

À ce stade, les émigrants se séparent: certains, désormais démoralisés, décident de rentrer en Sicile, tandis que les autres continuent leur odyssée, se retrouvant à Noasca, à la frontière italo-française, où Vanni est également arrivé entre-temps. Ils décident, avec deux autres clandestins, de tenter l’entrée en France, en franchissant à pied un col, sous des conditions climatiques catastrophiques.  Alors que le groupe avance, un duel éclate entre Vanni et Saro, au cours duquel Vanni est tué.

Lors de la traversée, sous  une tempête de neige, l'un des émigrants, Carmelo, comptable de profession, se perd et meurt de froid. Les autres parviennent à réchapper à la tempête et rejoignent la frontière française. Lorsqu'ils semblent sains et saufs, ils sont interceptés par deux patrouilles de douaniers à skis, l'une française et l'autre italienne, chargées d’intercepter les immigrants clandestins. Les agents des douanes, fortement émus par les conditions de dénuement et le récit des souffrances des émigrants, les laissent finalement continuer leur périple libérateur.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]